Appels à contributions pour des publications et des événements en Suisse et à l'étranger.
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- Délai: Appel à contributions, HYBRIDA nº 10 : « DIVERGENCES (POST/DÉ)COLONIALES » Le dixième numéro de la revue HYBRIDA tournera autour du concept global de «divergences(post/dé)coloniales» en insistant sur la perspective intersectionnelle (genre/race/classe). La marginalisation au sein des structures sociales normatives modernes s’articule autour de la construction de l’altérité comme un état de manque. Cette notion joue un rôle crucial dans la conceptualisation des catégories de genre et de race élaborées au cours des derniers siècles,contribuant à la pathologisation des corps féminins et racisés (Dorlin, 2006). Ces corps, considérés comme défectueux, se trouvent en opposition à l’épistémè occidentale moderne, qui perçoit le corps de l’homme blanc comme seul sujet complet et sain.
- Délai: 25 octobre 2024 Colloque international, Abbaye de Royaumont, 4-5 avril 2025 Ce colloque vise à explorer les effets des circulations culturelles transatlantiques dans les parcours individuels et collectifs des artistes femmes (XVIIIe-XXIe siècles) dans les divers domaines de la création (cinéma, littérature, arts visuels, arts de la scène, musique, architecture...). Les contributions interrogeront la manière dont le déplacement géographique ouvre des espaces de création et des possibilités d'émancipation afin d’envisager l'histoire des circulations culturelles du point de vue des femmes. Cette démarche invite à déplacer le regard au-delà de l’histoire canonique des arts, vers d'autres genres, d'autres temporalités, d'autres réseaux et acteurs. Aborder la création artistique des femmes implique en effet de contourner la stature mythologique des artistes les plus célébrées, pour élargir la focale à des productions culturelles et aborder aussi bien des genres parfois considérés comme « mineurs » mais largement investis par les femmes, comme la littérature jeunesse, les arts textiles, les récits de voyage ou la traduction. Ce colloque ambitionne tout à la fois de relire l’histoire de figures incontournables au regard de ces échanges transatlantiques et de (re)découvrir des personnalités moins visibles. L’objectif est d’identifier, de retracer et de problématiser les trajectoires transatlantiques des femmes dans les mondes de l’art et de la culture, afin d’interroger l’effet de ces voyages (temporaires ou permanents, volontaires ou forcés, individuels ou collectifs) tant sur leur émancipation politique que sur la légitimation de pratiques et de créations artistiques. Dans le sillage de l’analyse des productions artistiques depuis les sciences sociales, englobant l’ensemble des acteurs qui contribuent à la production des œuvres, ce colloque s'intéresse tant aux artistes qui les produisent qu'aux autres actrices engagées dans la circulation et la légitimation de celles-ci. Sans être des catégories mutuellement exclusives, ces deux rôles, celui de l’artiste et celui de la médiatrice, se juxtaposent parfois dans une même personne. D’autant plus que la circulation en elle-même fait des artistes des médiatrices par excellence entre différents pays, villes, circuits et domaines artistiques. Les interventions se focaliseront donc, d’une part, sur les femmes artistes (photographes, comédiennes, danseuses, peintres, écrivaines, musiciennes, mais également tisseuses, artisanes, céramistes, graffiteuses, dessinatrices, costumières, performeuses...) en essayant de franchir les divisions vernaculaires entre les “beaux-arts” et les “arts mineurs” ou bien entre “l'art” tout court et “l’artisanat”. D’autre part, il s’agit aussi de suivre les femmes en tant que médiatrices ou intermédiaires culturelles telles que les traductrices, collectionneuses, éditrices, mécènes, enseignantes, ainsi que des femmes à la tête de cercles de sociabilités (salons, librairies, galeries) ou de réseaux militants (mobilisations pour les droits culturels, création de politiques culturelles, entre autres). Ces femmes médiatrices sont souvent éclipsées par les auteurs ou les artistes dont elles mettent en lumière le travail. Pourtant, en créant des ponts entre les scènes culturelles, elles jouent un rôle essentiel dans la circulation des œuvres et des idées. Les contributions porteront sur les déplacements de femmes comme facteurs d’émancipation : celles pour qui le voyage a joué un rôle fondateur dans leur travail, leur création ou leur engagement politique et féministe, en ouvrant des horizons jusqu’alors fermés ; mais aussi les figures ou modèles voyageant de part et d’autre de l’Atlantique pour devenir des référents élargissant les imaginaires culturels, les définitions de genre et les conceptions de la féminité. Le colloque interrogera les caractéristiques de ces trajectoires migratoires. Notre hypothèse est que l’histoire de l’émancipation des femmes est façonnée par ces échanges culturels et porteuse en retour de transformations et d’innovations qui continuent d’irriguer nos sociétés. Poser la question de la place et des parcours spécifiques des femmes offre ainsi un moteur stimulant pour renouveler les thématiques de recherche et mettre en lumière des figures oubliées, méprisées ou bien invisibilisées. Par ailleurs, l’analyse de ces trajectoires peut permettre aussi d’identifier d’autres pratiques et stratégies de circulation culturelle et artistique, parfois moins “institutionnalisées”, parfois moins “publiques”, mais qui pourtant nous montrent l’importance des cercles de socialisation informelle ou bien de réseaux de solidarité entre femmes. Les contributions de ce colloque serviront de point de départ à des publications sur la plateforme d’histoire culturelle accessible en ligne Transatlantic Cultures. Cette plateforme analyse la manière dont les œuvres intellectuelles, littéraires, artistiques ont circulé entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques, contribuant à la diversité́ culturelle, mais aussi au processus plus général de globalisation – dans ses dimensions économiques, sociales et politiques. La publication des contributions donnera lieu à la création d’une collection “Femmes et féminismes atlantiques” sur la plateforme avec un travail d’enrichissement des textes (métadonnées, médias, cartographie dynamique, etc.). Date limite d’envoi des propositions : 25 octobre 2024 Merci d’envoyer sous la forme d’un seul pdf nommé FemmesAltantique_nom_prénom_2025 un résumé en français, anglais, espagnol ou portugais (2000 signes maximum) accompagné d’un titre et d’une biographie (800 signes maximum) à l’adresse : colloquefemmesatlantique@gmail.com Une réponse sera apportée au plus tard le 3 décembre 2024.
- Délai: 31 octobre 2024 Matraga Journal invites submissions for the next issues. Matraga, published by the Graduate Program in Letters at UERJ, is a senior publication, aiming at promoting a critical review on issues in the fields of Literature and Linguistics studies. Original papers and book reviews in Portuguese, English, Spanish or French are welcome. Papers are submitted to double-blind peer review and must strictly follow Matraga Journal guidelines for paper submission. Theme This dossier explores diverse theoretical and methodological approaches in Digital Humanities, integrating computational methods and large volumes of data for sociocultural analysis. It promotes interdisciplinary dialogue that spans various fields of knowledge, from language studies to science and technology studies. Characterized by its interdisciplinarity, transnationality, and multilingualism, the dossier delves into Digital Humanities from and for the Global South, addressing Data Feminism, intersectional and anti-racist digital studies. These studies challenge the supposed neutrality and universality of the subject in Digital Humanities and Data Science, highlighting how dominant epistemologies and technologies are perpetuated. Additionally, it promotes research that, through methodologies aware of power inequalities, reflects on inclusion and exclusion related to race, gender, language, colonialism, and geolocation, aiming to redesign the digital platforms and algorithms’ practices and structures. This dossier seeks contributions that explore the impact of artificial intelligence in various social spheres, particularly from and towards the Global South, focusing on both the development and critical evaluation of existing technologies. It primarily seeks to foster an ethical and critical view of artificial intelligence. To encourage a culturally enriched critical debate, the call for submissions covers a variety of disciplines that explore the intersection of technology, society, and culture from critical and transformative perspectives. Highlighted topics include digital discourse analysis and technodiscursive analysis, which propose a composite conception of discourse that erases any boundary between the discursive and the technical dimensions, as well as the linguistic and the extralinguistic. Proposals for works that study the ethical impact of artificial intelligence on sustainable development, and bias and equity in AI algorithms, questioning who benefits or is harmed by automated decisions, are also welcomed. An important theme for this dossier is the decolonization of artificial intelligence, proposing methodologies that question dominant technological narratives and practices. Works that critically evaluate AI projects to determine their strengths and limitations will also be considered. Additionally, contributions on decolonial feminist digital archives that reconsider the preservation of history and culture from feminist and anticolonial perspectives are invited. Submissions that explore intersectionality and digital media analyzing how multiple matrices of oppression affect online experiences and how digital platforms can foster autonomy and expression, are encouraged. Furthermore, the dossier seeks to integrate digital and gender studies with critical approaches to virtual teaching and learning, and proposals on feminist digital pedagogies. Submissions that investigate the influence of gender norms in computing through the study of programming languages and gender, and gender-based violence in digital spaces to address online security challenges, are also invited. Finally, the dossier will include works on digital history and art from feminist, decolonial, and anti-racist perspectives, highlighting how digital culture can be a space of resistance and critical reimagining. Editors: Alejandra Josiowicz (UERJ-FAPERJ) e Genoveva Vargas Solar (CNRS, LIRIS, França) Submission Date: Submission of papers and book reviews: October 31st, 2024 Issue Publication: May 2025
- Délai: 31 octobre 2024 Celia Donert, Cambridge; Stefan-Ludwig Hoffmann, Berkeley; Michal Kopeček, Prague, CB2 1TN Cambridge (United Kingdom) 08.05.2024 - 09.05.2025 Liberal internationalism, with its emphasis on individual rights and freedoms, civil society, democracy and good governance, open markets and the rule of law, has been criticised for the complex sexual politics which underpin these universalist principles. This workshop aims to start a conversation between historians and scholars from other disciplines about the sexual politics of liberal internationalism since the 1990s in a longer historical perspective. The Sexual Politics of Liberal Internationalism, 1990s to the Present That the ‘universal subject’ of political liberalism is implicitly gendered male is a feminist argument as old as liberalism itself; feminist scholars of international law have made similar arguments about liberal concepts of human rights or humanitarian law. Feminist theorists of twentieth-century international relations have suggested that sexual and international orders of masculinism and militarism are mutually constitutive, whether in the boardrooms of foreign policy establishments, on military bases, or in other local sites of intervention in the name of liberal internationalism. Postcolonial, gender and queer theorists continue to challenge the western, masculine and heteronormative bias of the latest iteration of liberal internationalism, which since the Cold War places greater emphasis on the universal rights of women and minorities, while limiting their application by resurrecting discourses of cultural relativism, humanitarian suffering and moral value. This workshop aims to start a conversation about the sexual politics of liberal internationalism after 1989 in Central Europe and beyond. Our focus on Central Europe is driven by a desire to explore the rise and fall of liberal internationalism in the late twentieth century outside the Anglo-American world. Central Europe became a laboratory for experiments in international economic or political order during the twentieth and twenty-first centuries, from the collapse of multinational empires, the rise and fall of democratic, fascist and state-socialist regimes, until the political and economic transformation that followed the 1989 revolutions. The conjunction between liberal internationalism and neoliberalism adds another dimension to the question of sexual politics in post-Cold War Central Europe, opening up space for comparisons with other parts of the world. We invite proposals that explore the sexual politics of liberal internationalism since the 1990s in international, transnational or global perspective, as well as papers that place the post-1989 moment in a longer historical trajectory. We are interested in the ideas and institutions that inform liberal internationalism, as well as the practices, performance and reception of liberal internationalism by elites, experts, practitioners, or ordinary people. Topics for discussion might include, but are not limited to: the politics of abortion regulation; sexual violence in conflict and non-conflict situations; trafficking, slavery, prostitution; immigration and asylum; military intervention and peace-making; and the gendered effects of international programmes of economic reform, democratization and good governance. We expect to be able to cover participants’ travel and accommodation costs. Please send an abstract of 100 words and a brief CV to Celia Donert (chd31@cam.ac.uk) by 31 October 2024. This workshop is generously funded by the Cambridge DAAD Hub for German Studies and the KFG / Center for Advanced Studies in the Humanities and Social Sciences ‘Universalism and Particularism in European Contemporary History’ at Ludwig-Maximilians-Universität Munich.
- Délai: 31 octobre 2024 Scientific literature and the Istanbul Convention attest the fact that gender-based violence (GBV) is a widespread structural phenomenon with deep roots in a shared culture. Therefore, as GBV is the result of an entrenched and stereotyped gendered culture, we consider it as a socio-cultural and structural problem (Manuh & Biney, 2021; Muluneh et al., 2020), rather than the mere result of a "personal or individual disorder" (Magaraggia, Cherubini 2013). Submissions from all disciplines that study GBV are welcome and may address, but are not limited to, the following topics: Theoretical reflection on masculinities, masculine stereotypes, and gender-based violence. Intersectional experiences of digital and online violence; postdigital feminist analysis of misogyny and its harmful manifestations online. Gender-based violence in politics and its relationship to masculinity. Connection between patriarchy and violence and the question of whether violence is an expression of patriarchy or its crisis. Geographical Disparities: Limited research is available on GBV intersections in specific regions, particularly sub-Saharan Africa, South Asia, and West Africa, where studies often focus on specific forms of violence like female genital mutilation or child marriage. More research is needed to understand regional variations and cultural influences on GBV. Data Collection Issues and Methodological Approaches: GBV is underreported, leading to challenges in obtaining accurate data for research and policy. Discrepancies between formal and informal reporting in developing countries suggest that existing prevalence data may vastly underestimate actual occurrences. Innovative approaches like machine learning for predicting GBV occurrences have been proposed, but their application is still in the early stages and requires further refinement for practical policy use. Specific Populations: Specific populations like transgender individuals face high rates of GBV, yet their experiences remain underexplored in most research, which typically focuses on cisgender women. Intervention Efficacy: long-term efficacy of interventions against GBV. Conflict Settings: Despite increased awareness, GBV research in conflict-affected regions is scarce. Understanding context-specific challenges remains critical to formulating effective interventions. Representations: Race, class, gender and sexualities in the representations of GBV Analysis of campaigns contrasting GBV Representation of gender based violences in different media discourses, like literary fiction, graphic novels, films, web series, television, social media, popular culture, music, ads, etc. Manospheres: The dynamics of the manosphere and the rise of "angry men" groups Right-wing populist political parties and their discourse/ rhetorics about GBV, gender and sexuality; their role in promoting anti-gender politics Links between GBV and various extremist ideologies, including the dissemination of violent extremist content Feminist and LGBT+ responses counteracting the anti-feminist and anti- equality discourses of right-wing populist parties Historical analyses of changes and evolutions in research, law, policy- making, and/or societal attitudes towards GBV Analysis of approaches to ‘solving’ gender-based violence, politically or otherwise Contributions should follow the “Guidelines for the authors”: https://riviste.unige.it/doc_about_gender/authors_guidelines_AG_dec19.pdf They should therefore be between 5000 and 8000 words (bibliography excluded), be written in one of the following three languages (Italian, English, Spanish) and be accompanied by: title in English, a short abstract in English (maximum length: 150 words), some keywords in English (from a minimum of 3 to a maximum of 5). All texts should then be transmitted in a format compatible with Windows systems (.doc or .rtf), following the instructions provided by the Peer Review Process. In this regard, see the guidelines of the Journal: https://riviste.unige.it/index.php/aboutgender/about The timetable for the publication process: 8 June 2024 / 31 October 2024 - articles submission 1 November 2024 / 28 February 2025 - double blind peer-review March 2025 - revision of articles based on the opinions of the referees April 2025 -- final editing May 2025 – publication
- Délai: 31 octobre 2024 European Journal of Women's Studies Guest Editors: Júlia Garraio and Hülya Adak Aesthetic interventions - including art, literature and film - have the potential to challenge, renegotiate and reconceptualise understandings of gender-based violence, sexual harassment and sexual violence. This Special Issue seeks to address the critical potential of aesthetics to (re)create the interconnections between gender, violence and sexuality, and to incite feminist activism and transformation (Altınay and Petö, 2022). The question of who speaks and under which conditions, what is said and how, and who listens, hears and actively engages remains as crucial as ever. The Special Issue will focus on how artists, playwrights, writers, poets and filmmakers have engaged with gender-based violence, sexual harassment and sexual violence. It will also examine how audiences, activists and the public at large appropriate, interact with and respond to the aesthetics of works and narratives that deal with these forms of violence. The articles of the Special Issue can address one or more of the following questions: What are the ethical implications of aesthetically representing gender-based violence, sexual harassment and sexual violence? How is ethics relevant to reading and responding to aesthetic narratives and depictions of gender-based violence, sexual harassment and sexual violence? How can aesthetic representations of gender-based violence, sexual harassment and sexual violence be pivotal in instigating social change? How do works of art, film and literature operate together with emotions and shared imaginaries to generate interest about the topic? In what ways can the arts potentially render legal and academic language and tools accessible and legible to survivors, activists and the broader public? How can artistic productions be used to foster debate about the meaning of justice for survivors and their communities? How can the arts, literature, fiction and film be appropriated by different audiences and activists with their variegated agendas? How do artists, playwrights, writers, poets and filmmakers navigate the legacies of colonialism and imperialism? How do such artists resist and address entrenched inequalities and historical trauma? What are the strategies of resistance to pervasive nationalist and/or colonial legacies of othering that artists, playwrights, writers, poets and filmmakers have employed in their work on gender-based violence, sexual harassment and sexual violence? How have artists, playwrights, writers, poets and filmmakers memorialized gender-based violence and sexual violence and pursued ethics of remembrance committed to the victims and the survivors of violence of the past? How have artists, playwrights, writers, poets and filmmakers addressed gender-based violence, sexual harassment and sexual violence in processes of migration and racialized/ethnicity-based persecutions? How have the arts interacted with #metoo and other contemporary (online) feminist campaigns against gender-based violence, sexual harassment and sexual violence? To what extent has autobiographical storytelling changed the terms of the debate? How have the arts problematized the entanglements between violence and specific norms and notions of sexuality? How have the arts contributed to generating more complex debates about gender-based violence, sexual harassment and sexual violence and the intersections of gender with race, ethnicity, class, LGBTQI+ identities, disabilities and notions of religious and national belonging? How do artistic ecofeminist interventions about the destruction of the environment and violence against animals contribute to rethinking the entanglements between gender, sexuality and violence? All articles will be subject to the Journal's customary review process. Articles should be prepared according to the guidelines for submission on the inside back cover of the print journal or at https://journals.sagepub.com/home/ejw Articles should be submitted online to http://mc.manuscriptcentral.com/ejw by 31 October 2024.
- Délai: 03 novembre 2024 Journée dans le cadre de la Formation doctorale interdisciplinaire (FDi) “La recherche en sciences humaines et sociales face aux enjeux politiques” Cette journée d’étude interdisciplinaire a pour objectif de penser et d’interroger l’ensemble des enjeux liés aux processus de politisation de la recherche et du travail académique. Il s’agira de réfléchir à la manière dont l’activité scientifique se construit en général, incarnée et traversée par des relations de pouvoir, et, en particulier, lorsqu’elle se trouve confrontée à des phénomènes ou à des objets de recherche implicitement ou explicitement politiques. L’objectif est ainsi de reconstituer les processus d’inscription ou d’effacement du politique en interrogeant les soubassements méthodologiques, théoriques et/ou épistémologiques qui structurent la pratique savante dans une configuration donnée. À distance du régime discursif de l’opposition et de la dichotomie, il s’agira donc d’une part de questionner la dimension partielle et située du savoir académique, geste réflexif qui conduit de fait à la question de la responsabilité du chercheur ou de la chercheuse (Haraway 1988) et, d’autre part, de réfléchir à la constitution de l’objet de savoir en tant qu’il s’inscrit dans un horizon politique. Dans cette perspective, il devient ainsi possible de s’interroger sur la signification d’un ensemble de concepts qui, longtemps, ont eu pour fonction de disqualifier, au sein de l’université, des perspectives de recherche engagées. Les actes de ces journées feront l’objet, après évaluation, d’une publication dans la revue a contrario début 2026. Nous sommes ravies d'accueillir dans ce cadre les keynote suivantes: Justine Huppe, chargée de cours, Philosophie et Lettres, Université de Liège (ULg), autrice de La Littérature embarquée (2023). Dialogue entre Faduma Abukar Mursa, chercheuse senior, Anthropologie, Université de Lucerne et Anne Lavanchy, professeure associée HES Genève, co-autrice de « L'art de l’engagement », dans Engagements, Penser la responsabilité de l’anthropologue avec Ellen Hertz (2024) et co-éditrice de Un-doing Race, Radicalisation en Suisse (2022). Un résumé d’environ 2'500 signes ainsi qu’une notice bio-bibliographique sont à faire parvenir d’ici au 3 novembre 2024.
- Délai: 05 novembre 2024 Special issue: Aesthetic interventions to gender-based violence and sexual violence Guest Editors:, Júlia Garraio, and Hülya AdakView all authors and affiliations All articles will be subject to the Journal’s customary review process. Articles should be prepared according to the guidelines for submission on the inside back cover of the print journal or at https://journals.sagepub.com/home/ejw. Articles should be submitted online to http://mc.manuscriptcentral.com/ejw by 6 December 2024. Aesthetic interventions – including art, literature and film – have the potential to challenge, renegotiate and reconceptualise understandings of gender-based violence, sexual harassment and sexual violence. This Special Issue seeks to address the critical potential of aesthetics to (re)create the interconnections between gender, violence and sexuality, and to incite feminist + activism and transformation (Altınay and Petö, 2022). The question of who speaks and under which conditions, what is said and how, and who listens, hears and actively engages remains as crucial as ever. The Special Issue will focus on how artists, playwrights, writers, poets and filmmakers have engaged with gender-based violence, sexual harassment and sexual violence. It will also examine how audiences, activists and the public at large appropriate, interact with and respond to the aesthetics of works and narratives that deal with these forms of violence. The articles of the Special Issue can address one or more of the following questions: What are the ethical implications of aesthetically representing gender-based violence, sexual harassment and sexual violence? How is ethics relevant to reading and responding to aesthetic narratives and depictions of gender-based violence, sexual harassment and sexual violence? How can aesthetic representations of gender-based violence, sexual harassment and sexual violence be pivotal in instigating social change? How do works of art, film and literature operate together with emotions and shared imaginaries to generate interest about the topic? In what ways can the arts potentially render legal and academic language and tools accessible and legible to survivors, activists and the broader public? How can artistic productions be used to foster debate about the meaning of justice for survivors and their communities? How can the arts, literature, fiction and film be appropriated by different audiences and activists with their variegated agendas? How do artists, playwrights, writers, poets and filmmakers navigate the legacies of colonialism and imperialism? How do such artists resist and address entrenched inequalities and historical trauma? What are the strategies of resistance to pervasive nationalist and/or colonial legacies of othering that artists, playwrights, writers, poets and filmmakers have employed in their work on gender-based violence, sexual harassment and sexual violence? How have artists, playwrights, writers, poets and filmmakers memorialized gender-based violence and sexual violence and pursued ethics of remembrance committed to the victims and the survivors of violence of the past? How have artists, playwrights, writers, poets and filmmakers addressed gender-based violence, sexual harassment and sexual violence in processes of migration and racialized/ethnicity-based persecutions? How have the arts interacted with #metoo and other contemporary (online) feminist campaigns against gender-based violence, sexual harassment and sexual violence? To what extent has autobiographical storytelling changed the terms of the debate? How have the arts problematized the entanglements between violence and specific sex scripts, norms and notions of sexuality? How have the arts contributed to generating more complex debates about gender-based violence, sexual harassment and sexual violence and the intersections of gender with race, ethnicity, class, LGBTQI+ status, disabilities and notions of religious and national belonging? How do artistic ecofeminist interventions about the destruction of the environment and violence against animals contribute to rethinking the entanglements between gender, sexuality and violence?
- Délai: 08 novembre 2024 FRI Conférence 6. – 7. Février 2025 à Neuchâtel Le thème général de notre conférence FRI 2025 à Neuchâtel est la justice sociale et les crises, ou comment atteindre la première et surmonter les secondes. Au travers de réflexions théoriques queer et féministes nous souhaitons que ce colloque s’interroge sur la manière dont le droit et d'autres disciplines peuvent et pourraient contribuer à ces objectifs. L'égalité des sexes et la non-discrimination sont des principes fondamentaux des droits humains. Bien que des progrès aient été accomplis, ces dernières années ont également été marquées par de fortes résistances au niveau mondial et local. Avec les conflits ainsi que les crises humanitaires et environnementales de plus en plus complexes dans le monde, tant les violences hétérocissexistes que la pauvreté et l’injustice s’accroissent à l’encontre des femmes et des personnes queer. La concentration des richesses dans les mains d’un petit nombre ne fait qu’exacerber les inégalités (de genre) déjà existantes. Alors que la politique de classe ignore souvent d'autres structures d'inégalité telles que le genre et la sexualité, il est reproché à la politique des identités de ne pas tenir compte des relations de capital et de classe. Cependant, plutôt que de souligner ces oppositions, il nous semblerait utile et pertinent de mettre en avant les points de convergence pour renforcer une politique queer- féministe et anticapitaliste émancipatrice. La conférence est divisée en quatre blocs, chacun comprenant une intervention d’ouverture, suivie d'un panel de présentations (CALL) et d'une discussion autour du sujet principal avec le public. Keynote de Prof. Dr. Ulrika Dahl (Professor of Gender Studies, Centre for Gender Research, Uppsala University) Dans ce premier panel, "L'avenir est queer-féministe", nous souhaitons vous inviter à développer une réflexion prospective sur un futur émancipateur et un renforcement des luttes féministes et queer. Il s’agit également de se demander si le droit, la loi peuvent être des outils pertinent pour atteindre un tel objectif. Keynote de Prof. Dr. Bruno Perreau (Cynthia L. Reed Professor of French Studies, Massachusetts Institute of Technology (MIT) / Faculty Associate, Center for European Studies, Harvard University) Dans le deuxième panel, nous nous intéressons aux théories sur les minorités, aux personnes exclues et à ce que nous pouvons faire pour combattre ces circonstances défavorables, dans une perspective inter- et intrasectionnelle. Le droit peut-il être un outil émancipateur ? Est-ce que la loi, construction sociale, tient réellement compte des minorités ? Ou est-ce que ces dernières ne sont pas, au contraire, contraintes soit à l’assimilation soit à la marge ? Keynote de Dr. Friederike Beier (Postdoctoral Researcher, Otto-Suhr-Institute for Political Science, Freie Universität Berlin) Le troisième panel se penchera sur le féminisme queer matérialiste en tant que perspective théorique et politique mais également comme outil. Une pensée féministe queer matérialiste ne devrait-elle pas être au centre de toute pensée émancipatrice ? Comment déconstruire une société pensée et construite par et pour une majorité hétérociscentrée, et, en Europe, notamment en Suisse, blanche ? Keynote de Dr. Lisa Grans (Postdoctoral Researcher Institute for Human Rights Åbo Akademi University, Turku, Finland) Le quatrième panel adresse les crises sociales et climatiques, leur impact sur les inégalités de genre, notamment en termes de moyens de subsistance, de santé et de sécurité. Comment une pensée queer féministe peut-elle s’élaborer et se déployer dans une perspective globale et internationaliste ? Le FRI vous invite cordialement à soumettre une contribution pour une présentation (environ 15min) sur l'un des 4 blocs ainsi qu'une brève description de vous-même. Veuillez envoyer le tout à l'adresse e-mail fri.conference@genderlaw.ch avant le 8 novembre 2024. Les langues de la conférence seront l'allemand, le français et l'anglais, vous pouvez choisir entre les langues. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter par e-mail.
- Délai: 15 novembre 2024 Perspectives historiques et actuelles Appel à communication (AAC) au colloque international de l'ANR HLJPGenre du 1er au 3 avril 2025 à la faculté de Douai (Université d'Artois) Pour des raisons « historiographiques et idéologiques mêlées »1, les frontières entre recherches juridiques, histoire, sociologie du droit et science politique sont longtemps restées étanches – en France plus qu’ailleurs – fermant le dialogue interdisciplinaire et bloquant ainsi l’acculturation du droit aux études de genre2. Le genre est ici entendu comme le concept qui permet de nommer et de penser la différenciation sociale des individus selon des catégories de sexe binaire et hiérarchisée. Cette différenciation sociale produit des inégalités et des discriminations entre les individus. Pourtant le droit, que ce soit dans sa dimension formelle – les textes juridiques – ou dans ses pratiques, est traversé, comme l’ensemble des phénomènes sociaux, par le genre. Il entérine, produit ou neutralise le genre. Si quelques travaux pionniers ont amorcé des analyses genrées des pratiques judiciaires, les années 2000 marquent un tournant dans l’éclosion de ce champ de recherche en histoire sociale de la Justice3. Dix ans plus tard, le projet Régine ouvre la voie des études de genre en droit en s’intéressant notamment à la question des pratiques judiciaires4. En 2022, le projet ANR HLJPGenre poursuit la même démarche en histoire du droit5. Les recherches en études de genre sont donc relativement récentes dans ces différentes disciplines et souffrent encore d’un vide historiographique sur la question du traitement genré des justiciables devant les tribunaux et plus largement dans l’ensemble de la chaine judiciaire. Aussi, le présent appel à contribution entend fédérer et promouvoir les travaux de recherche sur l’« Analyse genrée des pratiques juridiques et judiciaires » dans le cadre d’un colloque international et interdisciplinaire qui aura lieu à Douai du 1er au 3 avril. Si l’angle du genre est le fil conducteur, ce colloque s’inscrit dans une perspective intersectionnelle : l’étude des rapports sociaux de sexe sera articulée ou imbriquée avec les effets de leur entrelacement dans ou en concurrence d’autres rapports de pouvoir tels que la race, la classe, l’âge ou ceux induits par l’ordre validiste. Cette manifestation se situe dans la continuité du premier colloque de l’ANR HLJPGenre, intitulé « Discours juridiques, genre et histoire » qui s’était intéressé aux textes de droit saisis en tant qu’énoncés normatifs, afin d’y déceler la dimension genrée des représentations dominantes. En miroir, et en intégrant les apports de la théorie réaliste du droit qui distingue « le droit des livres » du « droit en action », il s’agit de se pencher sur les rapports entre genre et droit qui s’expriment non plus seulement dans la loi formelle, mais dans et autour de l’arène judiciaire. Les contributions pourront appréhender l’ensemble de la chaîne judiciaire, de l’initiative des poursuites à l’application de la peine, en interrogeant chaque strate au prisme de l’incidence des rapports sociaux en jeu. Différents contentieux peuvent être étudiés, qu’ils soient marqués ab initio par le genre, comme les violences sexuelles ou les conséquences du divorce, ou qu’ils apparaissent – en apparence du moins – « neutres » : le vol, les crimes et délits politiques, le contentieux pénitentiaire relatif à l’application des peine.... Les biais de genre, de race, de classe... ou l’intersectionnalité de ces rapports de pouvoir peuvent être analysés dans les pratiques des acteur·ices judiciaires, dans les injonctions politiques et sociales qui leur sont faites, ou encore dans l’agentivité des justiciables (c’est-à-dire notamment leurs stratégies face aux biais de genre). Des communications sur les personnes éventuellement exclues de l’institution judiciaire seront également attendues, tout comme des travaux portant sur les conséquences des décisions judiciaires du point de vue du genre. En ce qui concerne le bornage chronologique de l’appel, il est rappelé que le genre est contingent : il ne revêt pas les mêmes contours ni les mêmes finalités selon le contexte social et culturel de l’époque, alors même que certaines permanences peuvent être observées. La perspective diachronique et l’étude de différentes périodes (Antiquité, Ancien Régime, XIXe siècle, période actuelle) permettra de révéler la dimension historiquement située du genre des pratiques juridiques et judiciaires. Notre appel à communications sert plusieurs objectifs, dont celui de rassembler et discuter les contributions de collègues dont les recherches portent sur le genre des décisions judiciaires et du traitement des justiciables, en variant les approches disciplinaires (histoire du droit, droit, sociologie, science politique, etc.), les méthodes d’enquête (archives, ethnographie, entretiens, etc.) et les terrains de recherche. Sont donc sollicitées des interventions relevant du champ juridique – histoire du droit, droit positif, philosophie/théorie du droit, sociologie du droit... –, de la science politique comme de l’ensemble des sciences humaines et sociales – histoire, science politique, philosophie, sociologie, science du langage, psychologie, ethnologie, anthropologie, littérature (liste non exhaustive). Les travaux des jeunes chercheuses et jeunes chercheurs seront particulièrement appréciés. En outre, un intérêt particulier sera porté aux communications qui proposent des discussions méthodologiques et épistémologiques pour appréhender les recherches sur le genre et l’intersectionnalité des pratiques juridiques et judiciaires. Les propositions de communication (entre 1 500 et 3 000 signes) devront être envoyées d'ici le 15 novembre 2024 aux membres du comité d'organisation : Prune Decoux (prune.decoux (at) univ-artois.fr); Hélène Duffuler-Vialle (helene.duffuler (at) univ-artois.fr) et Aymeric Mongy (aymericmongy (at) gmail.com) avec en copie l’adresse générique de l’ANR HLJPGenre : hljpgenre (at) univ-artois.fr
- Délai: 15 novembre 2024 Call for papers for the 19th conference of the Commission for Gender Studies and Queer Anthropology of the German Association for Empirical Cultural Studies (DGEKW), which will be held under the title “Friction. Cultural anthropological and gender theoretical perspectives on tensions” from June 19-21, 2025 in Göttingen. We're looking forward to submissions (abstract and biographical note, max. 4000 characters) for presentations, panels, round tables or other creative and interactive formats in German or English by November 15, 2024 at frictions@uni-goettingen.de.
- Délai: 15 novembre 2024 Call for Participants directed to Early-Career Scholars Interdisciplinary workshop on ‘Men, Masculinities and Reproduction’ on the 14-16 May 2025, Fondation Brocher, Hermance, Switzerland This international workshop seeks to explore the often absent and under-researched roles and perspectives of men in reproduction and related expressions of masculinities. Bringing together researchers from diverse fields – including law, public health, sociology, anthropology, philosophy, and psychology – the event aims to promote a multidisciplinary dialogue on the social realities of male reproduction in light of the latest medical developments and the broader opportunities and challenges that men face in the spheres of reproduction and care. Topics of discussion will include gendered experiences of fatherhood, parenting and care work, fertility, contraception, child loss, and queer and alternative family formation. As noted by Inhorn et al. (2009), men have been relegated to ‘the second sex’ in social science research on reproduction. Despite a remarkable amount of academic interest in masculinities and the body, men’s involvement in reproduction has generally received little attention. Only recently have some scholars felt the need to address issues of ‘reproductive masculinity’ (Daniels 2006; Inhorn 2020), and a few studies are beginning to highlight the diversity of men’s reproductive roles, experiences, and concerns (e.g. Elliot 2016). This growing body of scholarship challenges the assumption that men are disengaged from reproductive issues, and reveals that men have their own reproductive concerns and interests, and are often actively participating and emotionally invested in most dimensions of the reproductive process. The interdisciplinary workshop will be organised into five thematic sessions. Each session will feature three presentations by internationally renowned scholars, followed by a discussant’s remarks and a general discussion on the cross-cutting issues raised by the presenters. As an early-career researcher, you will have the chance to attend all presentations, engage in the discussions, and receive personalised feedback on your work from at least one established scholar in the field. To participate, please submit an abstract of your current project (max. 500 words) and a short bio to Carole Ammann (carole.ammann@unilu.ch) by 15 November 2024.
- Délai: 19 novembre 2024 2ème Workshop Interdisciplinaire « Genre, Consommation et Marketing » Paris, 20 mars 2025 Organisé par l’EM Normandie - Metis Lab avec la participation de l’Université de Lorraine et l’Université de Picardie, il se tiendra le 20 mars 2025 à l’EM Normandie, Campus de Paris (Clichy, 92). Cet événement vise à susciter les échanges en même temps qu'à dresser un état des lieux des recherches menées notamment autour des effets du genre sur les comportements des consommateurs ou bien des représentations du genre véhiculées par les organisations du marché. Les propositions de communication se feront sur la base d’un résumé long (entre 1500 et 2500 signes, espaces compris) et devront être soumises avant le 07 décembre 2024 par courriel à l’adresse suivante : genremc@gmail.com.
- Délai: 20 novembre 2024 Le projet « Égalité de genre et transformation numérique » (genre/numérique), mené par le Bureau de l’égalité de l’UNIL en partenariat avec l’EPFL, la HES-SO, la HEG-FR et l’association StrukturELLE, vise à créer des synergies entre l’égalité de genre et la transformation numérique. Ce projet a été initié pour remédier au manque d’interaction entre ces deux enjeux, qui limite leur impact. Il est soutenu par Swissuniversities dans le cadre du programme P7 « Diversité, inclusion et égalité des chances » (2021-2024). Dans le cadre de la troisième édition des Assises genre/numérique, qui se tiendra les 13 et 14 février 2025 à l'EPFL, nous lançons un appel à contributions pour les ateliers "In Depth", prévus durant l’après-midi du 13 février 2025. Appel à contributions Nous invitons les chercheuses et chercheurs, ainsi que les actrices et acteurs du domaine à proposer des ateliers. Chaque proposition en français ou en anglais devra inclure : Un résumé de l’atelier (300-500 mots maximum) ; Des objectifs d’apprentissage clairs ; Une approche interactive et/ou participative ; Une approche inclusive et accessible à tout public (novices et expert·es) ; Une indication précisant si la proposition a déjà été présentée lors d’un autre événement ou si elle est inédite ; (Si pertinent, une courte présentation de l’équipe de recherche/du projet de recherche) ; Une courte biographie de l’animatrice, l’animateur ou l’équipe d’animation (expériences professionnelles ou académiques, expertise, réalisations spécifiques, etc.). Modalités de soumission Envoyez vos propositions à natasha.stegmann@epfl.ch avant le 20 novembre 2024 (possibilité d’étendre le délai sur demande). Les ateliers retenus seront sélectionnés par le comité du pilotage ainsi que le comité scientifique du projet sur la pertinence des sujets abordés et la qualité de l’animation proposée. Nous nous réjouissons de découvrir vos idées et de collaborer avec vous ! Contexte L’intelligence artificielle joue un rôle croissant dans nos décisions quotidiennes. Cependant, lorsque ses algorithmes s’appuient sur des données biaisées, ils peuvent reproduire des stéréotypes de genre et accentuer les inégalités existantes. Ces biais, souvent invisibles derrière une apparente objectivité technologique, nécessitent une analyse critique pour encourager des pratiques plus justes et inclusives. Les ateliers « In Depth » visent à explorer un éventail de biais algorithmiques, au-delà des questions de genre et à examiner les outils et approches pour y remédier. Ils répondent également à un enjeu démocratique essentiel : en comprenant mieux ces mécanismes, chacune et chacun pourra interroger les décisions automatisées et participer de manière plus éclairée aux discussions sur la transparence et la responsabilité des technologies. Ces ateliers fourniront des outils critiques pour mieux naviguer dans la société numérique, en permettant à chaque personne de participer activement à sa transformation vers plus de justice et d'inclusion. Objectifs des ateliers Les ateliers "In Depth" visent à : Partager des études de cas, des bonnes pratiques ou des pistes de réflexion dans le but de thématiser les biais algorithmiques et identifier les zones où des solutions restent à développer. Ceci, afin de mettre en lumière non seulement ce qui fonctionne, mais aussi les défis encore non résolus dans la lutte contre les biais. Favoriser des discussions interactives en groupes, permettant un échange dynamique entre les participantes et participants. L'objectif est de créer un espace où chaque personne peut poser des questions, partager des expériences et co-construire des solutions innovantes dans un cadre collaboratif et ouvert et ce, sans qu’une formation spécialisée dans le domaine soit nécessaire. Les ateliers devront durer 60 minutes et seront proposés simultanément, offrant aux participantes et participants le choix d’assister à l’atelier thématique qui les intéresse le plus. Ils pourront être dispensés en anglais ou en français.
- Délai: 24 novembre 2024 Please submit an abstract of no more than 300 words, along with a brief bio (150 words) to max.schnepf@fu-berlin.de by November 24, 2024. Notifications of acceptance will be sent by December 6, 2024. For inquiries, please contact Max Schnepf. We look forward to your submissions and to an engaging exchange of ideas! Experimentations with pharmaceutical substances cradle queer potential – bodies and organisms transform, relations shift, emotions swell or fade into quietude. With capacities to intervene in life’s processes, drugs and medicines are not merely products of ‘Big Pharma,’ but agents of uncanny possibility. How might we imagine minor ‘pharmas’ in tension with or on the margins of the dominance, epitomized by the capitalized ‘Big’? Taking Queer Pharma as a counterpoint, this workshop invites submissions that ethnographically engage with uncertainties and improvisations in experimenting with bodies, substances, and affects – whether through drug use or other pharmaceutical practices (Race 2009, 2018). What new material and affective constellations might emerge if we were to focus on experimentation as a queer practice? Queer and trans communities have found ways to intervene in, and live otherwise with, the production, distribution, and regulation of drugs. During the HIV/AIDS crisis, activism played a crucial role in accessing pharmaceuticals and influencing drug development (Crimp 1993; Epstein 2009). Until today, mutual aid networks, art, and activism have created alternative infrastructures for sharing knowledge and resources, fostering joy and hope, and tweaking pharmaceutical protocols. Recent queer interventions also include microdosing or overdosing testosterone to probe the body’s affective and material capacities (Preciado 2013; Nass 2023) and enhancing erotic pleasures with often illegalized substances (Møller and Hakim 2021). How do these experimentations grapple with, queerly inhabit, or displace the designs of ‘Big Pharma’? How have certain substances, their materialities and politics, shaped queer communities? What kinds of subjectivity do pharmaceutical regimes presume and how do these priorities ramify growing disparities in global health? Recent approaches in Social and Cultural Anthropology as well as Science and Technology Studies (STS) have emphasized the plasticity and fluidity of drugs and their effects on gendered bodies and sexual socialities (Collin 2016; Hardon and Sanabria 2017; Pienaar et al. 2020). This focus on substances as “emergent and contingent” (Pienaar et al. 2020, 2) aligns with queer approaches that embrace creative experimentations and revel in unpredictability. Experimentation, as Kane Race (2018, 7) puts it, entails “exercises of the self in the activity of feeling and/or thought,” with bodies and substances continually ‘becoming’ through their capacities to affect and be affected (Dennis 2019). We encourage ethnography-based contributions that engage this ontological instability of bodies and substances. What effects do experimental practices evoke, and what “side affects” (Malatino 2022) might emerge? Simultaneously, where might experimentation as an analytical framework encounter material barriers and ethical limitations in the fields we study? Given the experimental thrust of the workshop, we also welcome reflections on method and representation from within and outside of Social and Cultural Anthropology. Paul B. Preciado’s (2013) self-experiments, for example, translate into writing that transmits a ‘Testo high.’ Others have called on us to be surprised by the chemical compounds we study (Dumit 2021) or to “think with pleasure” rather than reducing it to an analytical object (Race 2017). We invite explorations that experiment with forms of ethnographic representation (Pandian and McLean 2017) – so as to mirror the uncertainties and improvisations inherent in Queer Pharma. What other futures might such explorations manifest and how can they expand critiques of pharmaceutical capitalism? The workshop aims to explore the intersections of the Anthropology of Pharmaceuticals and Queer Studies through empirical case studies. While focusing on ethnographic work, we also welcome interpretive and arts-based research that critically engages with experimentations in ‘pharma.’ Submissions may explore how communities and individuals refuse, repurpose, or navigate pharmaceutical regimes. They might also examine how experimental engagements with drugs challenge or reaffirm normative understandings of gender, sexuality, health, illness, and personhood. Topics could include self-medication, off-label uses, harm reduction, alternative health infrastructures, drug-sharing networks, grassroots pharmaceutical research, or interventions into the political economies of pharmaceuticals. Since we are working towards a joint publication of a selection of the workshop papers, we require pre-circulated drafts to facilitate thorough discussion and engagement.
- Délai: 29 novembre 2024 The Cultures of Philosophy project at the University of Exeter in the UK invites proposals for our first conference, ‘Women Writing Natural Philosophy in Early Modern Europe: Spaces and Exchanges’ to be held at Reed Hall, the University of Exeter, 2-4 June 2025. Women Writing Natural Philosophy in Early Modern Europe: Spaces and Exchanges Confirmed speakers: Cassie Gorman (Anglia Ruskin) Ruth Hagengruber (University of Paderborn) Sarah Hutton (University of York) Eric Jorink (Leiden University) Meredith Ray (University of Delaware) Elizabeth Scott-Baumann (KCL) The history of philosophy is experiencing a major paradigm shift, with the work of early modern women philosophers in the spotlight (for e.g. Detlefsen and Shapiro 2023): this conference builds on that momentum to produce a more inclusive account of “science” in the long seventeenth century. The conference aims to recover women’s contributions to early modern natural philosophy, looking beyond the treatise and dialogue to other genres both in manuscript and print; and to examine women’s roles in transnational communities of scientific exchange. In particular, the conference will foreground women’s textual engagement with natural philosophy and investigate transnational institutions, communities, and collaborations. How are philosophical concepts conveyed by diverse literary forms that cannot be categorised as scholarship? How did European women draw on global perspectives and philosophical cultures outside Europe? How can we trace women’s engagement with philosophical networks and institutions? How might including different genres, figures, and communities shift our understanding of natural philosophy in this period? Taking a comparative, relational, and transnational approach, the conference seeks to investigate women's collaborations, exchanges, and roles in networks both within or at the margins of academies, institutions, and other official sites of scientific knowledge exchange; and their involvement in informal salons, manuscript circles, and other spaces of encounter. The CultPhil project examines the European context, but we welcome papers that engage with non-European cultures and philosophical traditions, with attention to different languages, international networks, and contexts. We encourage proposals from scholars in disciplines including (but not limited to): history of science, environmental humanities, literary history, intellectual history, book history, and the history of philosophy. Proposals could include, but are not limited to: Female-authored philosophical writings that engage with natural philosophy within a range of genres, such as hagiography and other devotional genres, poetry, marginalia, miscellany, historical fiction, salon verse, annotation etc. Women’s participation in (and exclusion from) academies, salons, manuscript circles, institutions, and other spaces of learning Women and transnational and national manuscript and epistolary networks, exchanges, dynamics of collectivity and collaboration, circulatory systems, book history and their relations to natural philosophy Recovery of forgotten thinkers; methods for approaching the history of (natural) philosophy Intersections between natural philosophy and other disciplines: theology, natural history, medicine, political thought, rights of women Women’s ecological thought Ecofeminist and animal history readings of early modern texts Variations in women’s intellectual conditions (both constraints and opportunities) across borders and cultural regions Encounters, influence, entanglements with the global context We invite proposals (200-250 words) for 20-minute papers or 10-minute lightning talks, delivered in English (please include a short biographical note of c. 50 words); we welcome proposals from PhD students and early career scholars. Conference attendance will be free, but participants are expected to arrange and cover the costs of their own travel and accommodation. There will be a limited number of bursaries to support speakers without access to institutional funding. If you wish to be considered for a bursary, please note this with your proposal. Deadline: November 29th 2024. Please send proposals to cultphil@exeter.ac.uk.
- Délai: 29 novembre 2024 Workshop ‘Researching Marginalized Groups in Switzerland’ Wednesday, 12 February 2025 Institute of Social and Cultural Anthropology, University of Lucerne Organisers: Carole Ammann (she/her) & Leo Theissing (they/them) In this one-day workshop, we will bring together researchers from different disciplines who conduct qualitative research (with and) on marginalized groups (e.g. based on gender identity, sexual orientation, sex characteristics, age, disability, eurodiversity, race, origin, language, or religion) in Switzerland. The aim is to informally exchange, share, reflect, and learn from each other about the joys and challenges we have encountered in the specific use of our methods and methodologies. Therefore, we will organise this workshop as a creative research lab, not in a classical format with presentations. Please send your (creative) abstract to Carole and Leo (carole.ammann@unilu.ch; leo.theissing@unilu.ch) by 29 November 2024.
- Délai: 30 novembre 2024 Soziale, oekonomische und rechtliche Perspektiven - Bingen am Rhein 08.04.2026 - 10.04.2026 Die geplante Tagung befasst sich mit den sozialen, ökonomischen und rechtlichen Rahmenbedingungen von Frauen in spätmittelalterlichen Städten mit einem räumlichen Fokus auf der Mittel- und Oberrheinregion. „Frau in der Stadt“ erweckt als Titel Erinnerungen an deutschsprachige Studien, die in den 1980er-Jahren erschienen. Genannt seien hier nur die Veröffentlichungen von Erika Uitz und Edith Ennen oder die Quellensammlung von Peter Ketsch und Anette Kuhn. Oft verbanden diese Werke, denen man zahlreiche weitere zur Seite stellen könnte, Frauenforschung mit einer sozial- oder alltagsgeschichtlichen Fragestellung. Es ging um Lebensformen und Alltagswelten. Seitdem wich nicht nur die Historische Frauenforschung weitgehend der Geschlechterforschung. Methodisch ging auch die Geschichtswissenschaft zahlreiche neue Wege – zur Lokalisierung wurden Geoinformationssysteme genutzt, die Netzwerkanalyse half beim neuen Erschließen von Personenbeziehungen, die Kulturgeschichte fragte nach symbolischen Elementen und trieb den material turn voran, universalgeschichtliche Ansätze wurden entwickelt, diskursgeschichtliche Zugänge auch für die Vormoderne ausgetestet – um nur einige der dominierenden Zugänge in der Geschichtswissenschaft der letzten Jahrzehnte zu nennen. Die weiter blühende stadthistorische Forschung nahm immer auch Frauen in der Stadt mit in den Blick. Doch erfuhren die weltlichen Frauen weit weniger Beachtung als die geistlichen, die Bürgerinnen weniger als die Adeligen, verheiratete Frauen weniger als Witwen. Selbst wenn Frauen in der Stadt angesprochen wurden, wie bei der Tagung, die 2019 im Mainzer Landesmuseum stattfand und nach Rollenvorbildern von jüdischen und christlichen Frauen im Hochmittelalter fragte, blickte man vor allem auf Beginen und Nonnen. Der Komplex „Frau und Stadt“ blieb eher auf Arbeiten lokalen Zuschnitts beschränkt. Mit einem regionalen Schwerpunkt auf den Städten am Mittel- und Oberrhein im weiteren Sinn – von Basel bis Köln, von Frankfurt bis Trier – will die Tagung „Frauen in der spätmittelalterlichen Stadt an Mittel- und Oberrhein. Soziale, ökonomische und rechtliche Perspektiven“ weltliche Frauen wieder in den Vordergrund rücken und an die grundlegende Forschung der 1980er-Jahre anknüpfen. Dabei sollen Ehefrauen, unverheiratete Frauen und Witwen, Patrizierinnen, Handwerkerinnen oder Bettlerinnen gleichermaßen in den Blick genommen werden. Aspekte der Analyse könnten sein: Die Berufstätigkeit von Frauen Die Wohnsituation von Frauen Die Rechtsfähigkeit von Frauen und ihre Präsenz bei Gericht Die Sichtbarkeit von Frauen in der Stadt Die Benennungen von Frauen Beiträge könnten sich mit den oben genannten Aspekten beschäftigen, sind aber keineswegs darauf beschränkt. Für die Tagung sind Themenvorschläge aus der Geschichtswissenschaft ebenso willkommen wie aus benachbarten Wissenschaften (Kunstgeschichte, Literaturwissenschaft, Germanistik, Musikwissenschaft usw.) sowie interdisziplinäre Zugänge. Die Tagung wird im Historischen Museum am Strom – Hildegard von Bingen in Bingen stattfinden. Reise- und Übernachtungskosten im üblichen Rahmen können übernommen werden. Bitte senden Sie bei Interesse ein Vortragsabstract von einer halben bis einer DIN A4-Seite bis zum 30. November 2024 an PD Dr. Regina Schäfer (rschaef@uni-mainz.de).
- Délai: 30 novembre 2024 Femina politica – Zeitschrift für feministische Politikwissenschaft, Call for Papers, Issue 2/2025 Gender Equality and Anti-discrimination Policies of the European Union The last European elections took place in June 2024. As expected, it ended with a shift to the right. Compared to the result after the 2019 European elections, this starting position is significantly less favourable for gender equality and anti-discrimination policies. The "Union of Equality" proclaimed at the time by the first woman Commission President Ursula von der Leyen included the adoption of five interlinked strategies ("sister strategies") on the topics of gender equality, anti-racism, Sinti/Roma, LGBTQI and disability, which were intended to pursue an intersectional perspective in addition to gender mainstreaming. Particularly the gender equality and LGBTQI strategies have been underpinned by a whole package of measures and directives. These successes become not only under pressure with the shift to the right, but could be seriously jeopardised, especially regarding the further implementation of European equality and anti-discrimination requirements in the member states. This is because the EP election result also reflects the ongoing shift to the right in many member states that are represented in the Council - the third core institution of the EU. The objective is to take stock of the period 2019-2024 and develop scenarios for 2024-2029. It also aims to provide (comparative) analyses of the content of the various strategies and their implementation in the member states. How these can be evaluated from an intersectional perspective and what happens during national implementation has so far received little attention in research. Moreover, whether the objectives of gender mainstreaming and intersectionality have been implemented across the board in these and other policies is a black box, not least the question of what understanding guides these approaches in the first place. Contributions can draw on various theoretical and methodological perspectives. In addition to policy analyses focusing on representation (descriptive, substantive, symbolic), discourse analysis and institutionalist approaches can also be used. Depending on the starting point, the focus can be on both the EP and the Commission as well as their interactions, relations with the Council of the EU, parties, social partners, civil society organisations and social movements, including oppositional forces like anti-gender or anti-LGBTIQ mobilizations. Abstracts and contact Gabriele Abels and Petra Ahrens are the Special Issue editors for this issue. Abstracts of one to two pages should be sent to to gabriele.abels@uni-tuebingen.de and or to the editorial address redaktion@femina-politica.de by 30 November 2024. Femina Politica considers itself an intersectional feminist journal. It promotes academic work by women and people marginalized based on gender (such as trans*, inter*, non-binary or gender non-conforming people) in and outside academia and invites the submission of abstracts with qualified content. Deadline for submission of contributions The Special Issue editors select contributions based on abstract submissions and invite authors to submit full papers until 15 December 2024. The deadline for manuscripts of 35,000 to maximum 40,000 characters (including spaces, footnotes, and bibliography), prepared for anonymous double blind review, is 15 March 2025. Information concerning the author(s) should only be provided on the title page. All manuscripts are reviewed by external reviewers (double blind) and by one journal editor. The reviews will be returned by 15 May 2025 at the latest. The final publication decision will be based on the full-length paper. The deadline for the final version is 15 July 2025.
- Délai: 30 novembre 2024 To launch our network, we invite all Swiss-based repro scholars to a one-day conference in Zurich, on the 13th of May 2025. The aim of the SwissRepro Launch Event is twofold: reflect on the past, present, and future of reproductive studies, with contributions from our two keynote speakers Prof. Marcia Inhorn and Prof. Sarah Franklin showcase current research projects in Switzerland and allow reproductive scholars to meet and network. How to participate Attendance to the conference is free but all participants must register here. Submit a short presentation proposal Participants may propose a short presentation, either individually or as a team. Short presentations are an opportunity to present your latest research project and introduce yourself to SwissRepro members. Each speaker will have a 7-minute slot to present their research profile, followed by 3 minutes for Q&A. Please note that for team presentations, one speaker must be chosen to present the whole research team. Applications are welcome from researchers based at Swiss universities and universities of applied sciences (Hochschulen / Hautes Ecoles). If you are based abroad but have strong links with Swiss academia (e.g., currently on academic mobility abroad), please feel free to apply as well. Application process Short presentation proposals must be sent to the conference email address swissrepro@humanreproduction.uzh.ch by 30th November 2024. Proposals consist of: Name of the speaker and affiliation Speaker’s institute/department and university Speaker’s career stage (PhD student, postdoc, professor, etc.) In case of a team presentation: name(s) of other researchers and their affiliation A paragraph of max. 200 words describing your approach, research areas and future research directions. Proposals will be reviewed by the organizing committee. We will strive to ensure that a variety of research topics, disciplines, linguistic regions and career stage are represented among the selected speakers.
- Délai: 30 novembre 2024 Appel à communications – Journée d’étude jeunes chercheur.ses “Le genre est dans le pré. Les dynamiques genrées du travail agricole” Argumentaire Les études en sciences humaines et sociales portant sur les dimensions genrées du travail agricole ont souvent fait état d’une structure binaire et essentialisante de la répartition du travail entre hommes et femmes au sein des exploitations agricoles : aux hommes les travaux les plus physiques, aux femmes, les travaux de soin du bétail et les plus compatibles avec une soi-disant nature féminine considérée comme plus délicate. Pourtant, cette vision irénique selon laquelle chaque sexe serait à sa juste place ne permet pas de rendre compte de la réalité des expériences vécues par hommes et femmes dans le travail agricole. De plus, la naturalisation du travail féminin contribue à son invisibilisation. Force est de constater que le travail agricole, y compris et surtout lorsqu’il est effectué en famille, n’est pas exempt de conflits, de tensions et de rapports de domination. De plus, les frontières genrées du travail agricole ne sont ni stables ni naturelles, et peuvent être amenées à se brouiller à certaines étapes du cycle de vie des individus (notamment en cas de deuil ou de migration1) ou en raison d’évènements extérieurs, comme les conflits armés. Lieu : Lyon; Date : 24-25 avril 2025; Date limite pour soumettre une proposition : 30 novembre 2024
- Délai: 30 novembre 2024 Journée d'études à Lyon, le 24 et 25 avril 2025 Argumentaire Les études en sciences humaines et sociales portant sur les dimensions genrées du travail agricole ont souvent fait état d’une structure binaire et essentialisante de la répartition du travail entre hommes et femmes au sein des exploitations agricoles : aux hommes les travaux les plus physiques, aux femmes, les travaux de soin du bétail et les plus compatibles avec une soi-disant nature féminine considérée comme plus délicate. Pourtant, cette vision irénique selon laquelle chaque sexe serait à sa juste place ne permet pas de rendre compte de la réalité des expériences vécues par hommes et femmes dans le travail agricole. De plus, la naturalisation du travail féminin contribue à son invisibilisation. Force est de constater que le travail agricole, y compris et surtout lorsqu’il est effectué en famille, n’est pas exempt de conflits, de tensions et de rapports de domination. De plus, les frontières genrées du travail agricole ne sont ni stables ni naturelles, et peuvent être amenées à se brouiller à certaines étapes du cycle de vie des individus (notamment en cas de deuil ou de migration) ou en raison d’évènements extérieurs, comme les conflits armés. Axes d’étude Genre et travail (re)productif Le genre des produits du travail Lieux de travail : les espaces du genre Méthodes et enjeux des études de genre dans les exploitations agricoles Modalités de soumission Les propositions de communication comprendront un titre, un résumé de 2000 caractères (et un court CV). Nous vous remercions de bien vouloir adresser vos propositions à : jegenredanslepre@proton.me Avant le : 30 novembre 2024 (réponses à partir du 10 janvier). Dans une perspective de renouvellement des questionnements en études rurales, cette journée d’études est à destination des jeunes chercheurs, à commencer par des doctorants ou jeunes docteurs en sciences humaines et sociales. Les travaux de master, ou les jeunes recherches proposées par des chercheurs plus avancés sont également les bienvenues. La journée d’études se déroulera à Lyon les 24 et 25 avril. Un financement des frais de déplacement des intervenant·e·s est envisageable au cas par cas et sur demande.
- Délai: 01 décembre 2024 Le numéro 19 de la revue GLAD! portera sur l’articulation du langage, de l’activisme numérique et des questions de genre et de sexualité. Ce numéro ambitionne notamment de prolonger les réflexions initiées à la fin des années 2010 sur les mobilisations et pratiques féministes numériques (Blandin, 2017 ; Pahud et Paveau, 2017), ainsi que les travaux plus récents portant plus spécifiquement sur l’articulation entre genre et les méthodes, terrains ou outils mobilisés au cours de l’enquête numérique (Baneyx, Bourdeloie et Lallet, 2023 ; Bruneel, Olivesi et Verquere, 2023). Dans cette perspective, cet appel à articles mobilise largement la notion d’activisme : pourront ainsi être discutées d’autres notions, à l’image de celles d’engagement, de militantisme, de mobilisations et actions collectives, contestataires ou protestataires, de participation politique, d’espace de la cause, etc., au-delà de conceptions qui les restreignent à des activités nécessairement publiques, collectives, radicales ou encore progressistes (Fillieule 2009 ; Neveu 2011 ; Bereni et Revillard, 2012 ; Le Mazier, 2020). Ce cadrage large a pour objectif d’inviter à une réflexion susceptible de problématiser l’ancrage retenu au regard des concepts de genre et de sexualité, dans une perspective langagière et en terrain numérique. Interroger l’activisme en terrain numérique revient à appréhender les productions numériques dans toute leur complexité. Une attention particulière sera ainsi portée aux travaux interrogeant l’articulation des espaces en ligne et hors ligne, en vue de questionner les conditions de production, de circulation et de réception des discours numériques. Nous encourageons les études documentant l’évolution des usages numériques des plateformes comme Twitter, Facebook, Instagram, Reddit, ou encore YouTube, tout comme celles portant sur des plateformes plus périphériques dans la recherche, comme TikTok, Telegram, Twitch, Discord, Mastodon, Wattpad, Tinder… Au-delà de la seule question des usages, la prise en compte de ces espaces numériques offre la possibilité d’interroger les relations entre activisme, algorithme et plateformisation. Quelles stratégies existent pour les internautes plus ou moins organisé-es, pour contourner la censure ? Pour organiser leurs visibilités ? Comment ces usages varient-ils selon le statut des acteurs ou actrices envisagé-es ou encore selon leurs positions dans les rapports de pouvoir ? Dans cette perspective, nous encourageons les travaux questionnant la multimodalité des espaces numériques, en dépassant la seule dimension textuelle pour s’intéresser à des formats plus marginalement étudiés, à l’image des images animées (comme les vidéos ou gifs), des émojis, memes et reels, ou encore aux productions sonores (envoi de vocaux, podcasts…). L’articulation entre activisme numérique et les questions de genre et de sexualité doit là encore être entendue largement. À ce titre, sont attendus des travaux ayant pour focale principale les questions de genre et de sexualité. Ces derniers peuvent aussi bien porter sur les activismes féministes, LGBTQIA+ ou queer adoptant un point de vue critique sur les notions de genre, de sexualité et de sexe, que sur des objets ou terrains adoptant un point de vue réactionnaire (l’actualité a montré la vivacité des mouvements numériques anti-avortement ou contre l’éducation à la sexualité, sans parler du masculinisme ou encore du mouvement tradwife…). Nous porterons une attention particulière aux travaux s’intéressant aux dynamiques de pouvoir au sein des activismes numériques féministes et queers/LGBTQIA+. Sont par ailleurs fortement encouragées les recherches qui problématisent ou font émerger des questions liées au genre et à la sexualité, sur des terrains a priori éloignés de ces questions : mouvements sociaux autour de la race, de la religion et de la migration, du validisme, de l’écologie, de la classe, etc. Par ailleurs, ce numéro a pour ambition de participer à la prolifération des travaux autour de la sexualité (Damian-Gaillard et Vörös, 2023), du travail du sexe, de l’érotique et du pornographique dans leur dimension numérique et activiste, et combler les lacunes de la littérature sur les cultures contestataires numériques autour de la sexualité (Middleweek, 2019), aussi, nous encourageons fortement les travaux s’inscrivant dans les sex, porn et queer studies. Comment s’articulent sexualité et activisme en ligne ? Quelles relations existent entre l’activisme prosexe des plateformes grands publics et le travail du sexe sur des plateformes plus spécifiques (Onlyfans, Mym, etc.) ? Peut-on comprendre la littérature érotique numérique comme une forme d’activisme ? Quant à la question du langage, nous rappelons que nous l’envisageons dans une perspective trans/inter/anti.disciplinaire, laquelle dépasse de loin le seul cadre de la linguistique et s’ouvre aux sciences de l’information et de la communication, à la philosophie du langage, à la littérature, à toute perspective s’intéressant au langage comme outil de communication et de signification. Pour rappel, nous accueillons toute proposition en français, quelles que soient les langues et espaces d’origine de ses données. Les travaux portant sur des espaces francophones aussi bien que sur des langues marginalisées par la recherche sont plus qu’attendus. Nous serons également ravies de recevoir des propositions problématisant les relations entre activismes de langues et d’espaces différents, au vu de la dimension multilingue et délocalisée de l’espace numérique. Calendrier des soumissions 1er décembre 2024 [ancienne date : 22 novembre 2024] Envoi des résumés des contributions 20 décembre 2024 Retour du comité de rédaction sur les propositions 28 mars 2025 Envoi des contributions complètes Décembre 2025 Parution du numéro 19
- Délai: 08 décembre 2024 Science plays a crucial role in mastering global challenges and current crises. Transformative science, focusing on existing power relations as causes of global challenges, at the same time raises questions about what ‘sustainable’ means in relation to science as such (in view of its ecological, economic, political, social, cultural, aesthetic and epistemological aspects) and how sustainability in science can be achieved. We welcome contributions with a theoretical, empirical, methodological or conceptual approach that may be inter- or transdisciplinary. We cordially invite you to submit an abstract by 8 December 2024.
- Délai: 08 décembre 2024 6e congrès du GIS Moyen-Orient et mondes musulmans We are excited to announce the call for papers (CfP) to be presented for our panel "Gender, class, and race in the Arab Worlds during and after 2011," organized as a part of the 6th GIS-MOMM Congress that will take place in Strasbourg between 24 and 27 June 2025. The panel seeks to examine how gender, class, and race interact to produce socio-political inequalities, the different forms and experiences of contestations of these inequalities, and the response of the state to this mobilization. Your paper propositions should be submitted online by 8 December 2024 using a form that is available on GIS-MOMM’s conference website. Proposals should include a title and abstract in French and English (less than 2000 characters, including spaces). Please feel free to share this CfP with others, consult the congress website for more information on the organization and submission procedures, and contact us for more specific information on the session. Pour présenter une contribution individuelle à un atelier Repérez le ou les ateliers auquel vous souhaitez participer et la thématique générale ou discipline dans laquelle il s'inscrit. Vous avez la possibilité de prendre contact avec ses responsables pour un premier échange en cliquant sur le @ à côté de leur nom Enregistrez votre proposition en remplissant le formulaire en ligne avant le 8 décembre. Les propositions qui n'auront pas été déposées sur le formulaire ne pourront pas être prises en compte. Les propositions se composent simplement d'un titre et d'un résumé en français et en anglais a minima, et éventuellement dans une autre langue (moins de 2000 signes, espaces compris). Il faut cocher la thématique ou la discipline retenue pour voir apparaître les ateliers qui s'y rapportent. Attention : les ordinateurs localisés dans certains pays (notamment le Maroc, l'Inde, les Etats-Unis...) peuvent ne pas avoir accès au formulaire. Si vous êtes dans ce cas, trois solutions possibles : Le VPN, qui permet de contourner cet obstacle et de faire comme si vous déposiez votre projet de contribution à partir de la France ou d’un autre pays non bloqué ; Faire déposer votre proposition par un tiers, de préférence les responsables de l’atelier ou vous souhaitez intervenir lorsqu’ils résident dans un pays non bloqué ; Adresser votre candidature par mail à l’adresse de contact momm-strasbourg@sciencesconf.org en précisant votre nom, votre rattachement institutionnel, l'atelier auquel vous postulez et son champ disciplinaire ou thématique.
- Délai: 09 décembre 2024 Journées d’études, le 9 et 10 avril 2025 – Ined (9 Cr des Humanités, Aubervilliers) Les reconfigurations de l'hétérosexualité dans un contexte de conscientisation des rapports de genre L’objectif de ces journées est ainsi d’examiner de façon approfondie les évolutions de l’hétérosexualité – entendue à la fois comme un système normatif et un ensemble de représentations et de pratiques – d’un point de vue empirique et théorique. Ces journées seront aussi l’occasion de mener une réflexion méthodologique sur les différentes manières de saisir, en sociologues, ces transformations. Argumentaire Ces dernières décennies, et encore davantage depuis le début du moment MeToo (Pavard et al., 2020), la question des violences sexuelles, du consentement et du désir ont (re)gagné de la visibilité dans l’espace public en France, mais aussi plus largement dans les sociétés occidentales (Hearn, 2020 ; Mendes, Ringrose et Keller, 2018). Les ressources médiatiques et culturelles (essais, séries, podcasts, vidéos Youtube, etc.) sont de plus en plus nombreuses à critiquer le poids de la domination masculine en mettant l’accent sur les contraintes auxquelles sont exposées les femmes dans le domaine de la sexualité (Lévy-Guillain, 2024). Les témoignages et les recherches insistent en effet sur le fait que les femmes vivent plus fréquemment des viols, des agressions sexuelles (Brown, Debauche, Hamel et Mazuy, 2021) et des expériences dont elles n’ont pas envie (Ford, 2021, Lévy-Guillain, 2024) ; ainsi que sur le fait qu’elles déclarent une plus grande insatisfaction sexuelle (Andrejek, Fetner et Heath, 2022 ; Thomé, 2023). Dans le même temps, l’idée, longtemps restée dominante, selon laquelle la sexualité s’apparenterait à une « île enchantée » (Bourdieu, 1998), c’est-à-dire à un espace échappant aux rapports de pouvoir, est de plus en plus contestée. La formation d’une « conscience du genre » (Varikas, 1991, Jaunait, 2022) et la politisation des rapports de pouvoir dans la sexualité induisent des transformations dans les manières de vivre, d’exercer, d’interpréter et de juger la sexualité. La sexualité hétérosexuelle est particulièrement concernée par ces mutations dans la mesure où elle met en jeu un homme et une femme et apparaît dès lors comme l’une des interactions où s’expriment le plus fortement les rapports de domination décriés. Au tournant des années 1970 et 1980, une partie des militantes féministes et lesbiennes avait fait de l’hétérosexualité un problème politique intrinsèquement lié à la reproduction du patriarcat. Toutefois, cette critique, relativement marginalisée au sein des milieux féministes de l’époque (Eloit, 2020 ; Abreu, 2022), a rencontré peu d’écho dans les mobilisations féministes des décennies suivantes. Aujourd’hui, elle est à nouveau fortement investie et est en partie portée par des personnes qui se considèrent – ou se considéraient – comme « hétérosexuelles ». Chez les femmes hétérosexuelles, la critique de l’hétérosexualité n’est plus seulement vécue comme une accusation (celle d’être une « mauvaise » féministe) mais est davantage envisagée comme un moyen de créer et de renforcer un sentiment de sororité et d’accroître leur réflexivité sur des attirances et des pratiques sexuelles encore largement naturalisées. L’objectif de ces journées est ainsi d’examiner de façon approfondie les évolutions de l’hétérosexualité – entendue à la fois comme un système normatif et un ensemble de représentations et de pratiques – d’un point de vue empirique et théorique. Ces journées seront aussi l’occasion de mener une réflexion méthodologique sur les différentes manières de saisir, en sociologues, ces transformations. Comme les bouleversements de l’hétérosexualité sont intrinsèquement liés au degré et aux formes de l’acceptation sociale de l’homosexualité (et de la bisexualité, de l’asexualité, etc.), les groupes minoritaires « affect(a)nt l’espace des possibles sexués et sexuels de la population dans son ensemble » (Trachman et Rault, 2023), un intérêt particulier sera porté aux frontières de l’hétérosexualité : à quelle(s) condition(s) les individus se disent-ils hétérosexuels ? À quelle(s) condition(s) les chercheurs et chercheuses peuvent-ils et elles considérer des pratiques ou des relations comme hétérosexuelles ? Les journées chercheront également à examiner la diversité des configurations relationnelles de l’hétérosexualité (relations libres, relations polyamoureuses, plans cul, relations d’un soir, etc.). Par qui celles-ci sont-elles investies ? Comment les rapports de genre s’expriment-ils dans chacune de ces formes relationnelles ? Ces journées donneront par ailleurs une importance centrale à la place qu’occupent les pratiques et les relations sexuelles dans les façons qu’ont les individus de se voir eux-mêmes et de se donner à voir aux autres. Quels sont les comportements et attitudes sexuels valorisés ou au contraire dévalorisés dans les différents espaces sociaux ? Enfin, nous proposons d’échanger autour de l’enquête de terrain. Dans un contexte de forte pression normative autour de la sexualité, comment dépasser le discours des enquêté.es pour accéder aux pratiques ? Comment faire parler aux personnes qui ne se sentent pas légitimes ou intéressé.es par la sexualité ? Ces journées aspirent à documenter les évolutions touchant l’hétérosexualité depuis le début du moment « MeToo ». Elles ont également pour ambition de réfléchir, plus théoriquement, à ce que font la conscientisation et la politisation d’un rapport social dans un domaine de la pratique sur la pratique et le rapport social en question – en l’occurrence ici la sexualité et le genre. Axe 1 – Les frontières de l’hétérosexualité Axe 2 – Les configurations contemporaines de la sexualité et des formes relationnelles hétérosexuelles Axe 3 – (Re)présentation de soi : l’hétérosexualité comme rapport à soi et rapport aux autres Axe 4 – Méthode et terrain : comment enquêter dans un contexte de forte pression normative autour de la sexualité ? Modalités de soumission Les propositions de communication sont à envoyer à l’adresse mail heteroenquestion@gmail.com avant le 9 décembre 2024 (délai prolongé). Entre 3 000 et 4 000 signes (espaces compris), elles devront contenir un titre, une problématique, les données de terrain mobilisées, la méthodologie et l’axe dans lequel elles s’inscrivent. Les propositions devront être accompagnées d’une courte présentation biographique : contact mail, affiliation institutionnelle, discipline(s), statut, principaux thèmes de recherche (10 lignes maximum). Une réponse sera apportée courant janvier 2025. Les journées d’études auront lieu les 9 et 10 avril 2025 à l’Ined (9, cour des Humanités, Aubervilliers).
- Délai: 09 décembre 2024 APPEL A COMMUNICATIONS TEEN SERIES : Genre, sexualités et séries pour ados; 12-13 juin Université Bordeaux Montaigne Les propositions attendues devront comprendre : 1. votre nom/prénom et affiliation uniiversitaire ou professionnelle, 2. un résumé de votre communication (environ 3.000 signes), 3. une inscription dans un des axes précités. Vos propositions sont à envoyer à : Arnaud Alessandrin (arnaud.alessandrin@gmail.com), à Evelyne Barthou (evelyne.barthou@univ-pau.fr) et Mélanie Bourdaa (melanie.bourdaa@ubordeaux-montaigne.fr) avant le 09/12/2024 - Une réponse vous sera communiquée la semaine du 13/01/2025 => Les propositions retenues pourront faire l’objet d’une publication dans un ouvrage tir du colloque ou un numéro de revue
- Délai: 09 décembre 2024 APPEL A COMMUNICATIONS Colloque 10 ANS DE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS 6 et 7 novembre 2025; Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Poitiers (Université de Poitier et CNRS, UAR 3565) En 2015, la création de la revue « Les cahiers de la LCD » promettait une mise en dialogue des disciplines et des thématiques autour d’un enjeu majeur : la lutte contre les discriminations. 10 ans après, 20 numéros ont vu le jour. La santé, l’école, le langage, le droit de la nondiscrimination, la ville, le sport, le handicap, l’éducation populaire, le monde rural, les quartiers prioritaires, le travail, l’accès à la culture ou bien encore le handicap et l’antiracisme ont été interrogés. Envoi des propositions comprenant votre nom, affiliation, titre et synthèse de la communication (2000 signes) : 09 décembre Les propositions sont à envoyer simultanément à : cahiers.lcd@gmail.com et hugo.dupont@univ-poitiers.fr Réponse aux participant.e.s : 13 janvier Colloque : 6-7 Novembre Ces communications pourront donner lieu à une publication dans un double numéro des « Cahiers de la LCD » à paraitre en 2026
- Délai: 09 décembre 2024 L'appel à communication des journées d'études L'hétérosexualité en question. Les reconfigurations de l'hétérosexualité dans un contexte de conscientisation des rapports de genre se clôture dans un mois. Ces journées se tiendront le 9 et 10 avril 2025 dans les locaux de l'Ined (Aubervilliers). Les propositions de communication sont à envoyer avant le 9 décembre 2024 (délai prolongé) à l’adresse mail: heteroenquestion@gmail.com Entre 3 000 et 4 000 signes (espaces compris), elles devront contenir un titre, une problématique, les données de terrain mobilisées, la méthodologie et l'axe dans lequel elles s’inscrivent. Les propositions devront être accompagnées d’une courte présentation biographique : contact mail, affiliation institutionnelle, discipline(s), statut, principaux thèmes de recherche (10 lignes maximum). Une réponse sera apportée courant janvier 2025.
- Délai: 10 décembre 2024 Colloque international à l’occasion des 10 ans de Genre en séries #MeToo français dans le cinéma et les médias Contribution à la fabrique d’un objet de recherche universitaire Créée en 2015, la revue Genre en séries s’est donnée pour but d’explorer la manière dont le genre traverse les cultures médiatiques. Son ambition a d’emblée été de « participer à l’appropriation, tardive pour les études médiatiques et audiovisuelles, de ces approches et outils d’analyse par le champ universitaire français » en analysant collectivement « les questions de pouvoir, de structure sociale et de normes à l’oeuvre dans les cultures médiatiques. » Toute proposition de communication ou de participation sous toute forme (table ronde, workshop, témoignage, etc.) sera étudiée de façon sérieuse, bienveillante et solidaire par le comité scientifique constitué des membres de la revue et de spécialistes des questions de genre appliquées au cinéma et aux médias. Nous proposons toutefois, à titre indicatif, quatre axes de réflexion privilégiés dont nous pensons qu’ils peuvent contribuer à éclaircir les logiques et zones d’ombres du #MeToo français : Histoire Média Transnational Institutions et publics Les propositions en français ou en anglais (argumentaire de 500 mots accompagné d’une brève notice biographique) sont à adresser d’ici au 10 décembre 2024 à genreenseries@gmail.com, en mettant svp en copie la direction de la revue (thomas.pillard@sorbonne-nouvelle.fr et gwenaelle.le-gras@u-bordeaux-montaigne.fr). Une réponse sera donnée le 1er février 2025 par le comité d’organisation. Le colloque est prévu sur deux jours en novembre 2025 (dates à préciser) à Paris, dans les locaux de l’Université Sorbonne Nouvelle. Il donnera lieu à une publication scientifique collective sous la forme d’un numéro spécial de la revue Genre en séries.
- Délai: 10 décembre 2024 We are inviting scholars to apply for a conference on family relations and exile in the Age of Revolutions. Stay or Leave? Family Survival Tactics during the Age of Emigrations, 1770-1830s Interdisciplinary Workshop at the Forschungskolleg Humanwissenschaften of Goethe University Frankfurt am Main, Bad Homburg v.d.H. // 24-26 July 2025 Organization: Prof. Dr. Frederike Middelhoff, Associate Professor of Modern German Literature with a focus on Romanticism Studies, Goethe University Frankfurt am Main PD Dr. Friedemann Pestel, Deputy Professor of Modern History, University of Tübingen Dr. Kelly Summers, Assistant Professor of Humanities, MacEwan University During the Age of Revolutions (c. 1770-1830), Europe and the Americas were convulsed by a wave of interrelated political upheavals, social protests, slave rebellions, and wars. Republican alternatives to monarchies proliferated, even as colonial wars and abolitionist insurrections shook even the most entrenched empires. As a result, hundreds of thousands of people found themselves displaced and dispersed across the Atlantic world. While some chose to leave out of political or religious principle, others were forced out by some combination of ideological persecution, economic dislocation, and armed conflict. Wherever they ended up, the uprooted were forced to negotiate foreign and often hostile cultures and asylum practices. While this momentous epoch has inspired much study, scholars have only recently drawn attention to the fact that the Age of Revolutions was also, inextricably, an age of both emigration (see, among others, Polasky 2023; Diaz 2021; Pestel 2019; Jansen 2018; Carpenter 2015; Jasanoff 2010) and re-migration (Summers 2024; Middelhoff 2021). Migrants were predominantly male, and have been studied as such, but they often brought or left behind networks of dependents including female relations, minors, servants and friends. Indeed, the navigation of gender norms and family relations were integral parts of the exilic experience. Drawing together historians and scholars of the literary, visual, and musical arts, this workshop aims to shed light on the least-visible members of these diasporas—women, children and servants—and to develop interdisciplinary perspectives on familial constellations of exile. The following non-exhaustive list of questions relating to gender, social status and migration may serve as a guide for discussion: Whether they stayed at home or accompanied their husbands, fathers, employers or guardians abroad, what strategies did women of different social classes and education levels develop to support themselves and their emigrant family members in the revolutionary diaspora? How did they access and contribute to charitable networks and navigate rapidly shifting policies relating to divorce, property and inheritance seizures, residency proofs, and compensation claims? What role did servants and close family friends play in the decision to remain in or leave one’s home amidst socio-political upheaval? How did women demonstrate resilience (emotional, financial, legal, and otherwise) and improvisation skills over the course of their families’ exiles and/or separations? What role did women play in organizing the logistics and in some cases the legal reprieves (i.e., bureaucratic re-classifications, political amnesties, etc.) needed for their male relatives to return? How did women of different generations make sense of their exilic experiences as mothers, daughters, sisters, wives, and/or servants? What sorts of historical evidence allow us to appreciate their perspectives and contributions? How can we investigate the experiences of children and other dependents within the family unit in the context of (forced) migration? How did they impact family decisions? How was female agency in exile shaped by enslavement and liberation? How did kinship and the preservation of the household (including dependents such as women, servants, and minors but also non-human actors such as animals and pets) operate under the conditions of exile? How did women, children and other kin feature in literature and the visual arts in terms of representing (r)emigration? Which aesthetic techniques and narrative strategies did authors and artists use to reconfigure the experiences of families and the politics of family life in exile? Abstracts for talks of 30 minutes max. should be sent to middelhoff@em.uni-frankfurt.de (cc: summersk5@macewan.ca and friedemann.pestel@uni-tuebingen.de) by 10 December 2024. Please provide an abstract of max. 1 DIN A4 page and short CV (preferably in a single file). Accepted presenters will be notified by the end of the year. The workshop will take place at the Forschungskolleg Humanwissenschaften of the Goethe University in the Villa Reimers in Bad Homburg v. d. Höhe (https://www.forschungskolleg-humanwissenschaften.de/index.php/en/). Accommodation costs will be covered; travel funds might be available if needed. The conference will be conducted primarily in English; a publication of the contributions is planned. Kontakt friedemann.pestel@uni-tuebingen.de Veranstalter: Forschungskolleg Humanwissenschaften, Goethe University Frankfurt am Main, Bad Homburg v.d.H. (Frederike Middelhoff; Friedemann Pestel; Kelly Summers) Ausrichter: Frederike Middelhoff; Friedemann Pestel; Kelly Summers Ort: 61348 Bad Homburg vor der Höhe, Deutschland Findet in Präsenz statt Deadline: 10.12.2024
- Délai: 12 décembre 2024 European Conference on Domestic Violence - Barcelona - 3-5 September 2025 While physical, emotional, and sexual forms of domestic violence and violence against women continue to be major social and health problems, new forms of domestic violence have emerged. In the last decade, legislation in different European states has started to incorporate forms of domestic violence and violence against women that had not been identified as such until now. For example, digital violence and abuse, coercive control, economic abuse, and isolating gender-based violence (which concerns violence or abuse against those who support victims, isolating them further). Children have also been identified as victims of domestic violence. Broadening definitions of domestic violence and violence against women have led us to establish new strategies and interventions to prevent and reduce their effects. The contributions to this sixth ECDV conference will enable us to share recent advances in knowledge about both established and new forms of domestic violence and violence against women across Europe, as well as the political and social impacts achieved and the differences that have been made to the lives of victims and survivors. Spain has been a pioneer in Europe in the development of legislation to combat gender violence. These developments have been underpinned by the co-creation of knowledge and the commitment to generating scientific evidence that is a key feature of the ECDV conferences. This Conference is a great opportunity to create spaces of exchange and discussion to continue the co-creation of scientific knowledge aimed at eradicating all forms of domestic violence and violence against women. The conference language will be English, and the conference is in-person only. There will be the option of presenting a proposal of Workshops in Spanish.
- Délai: 12 décembre 2024 Nous avons le plaisir de vous transmettre l'appel à communication de la journée d'étude « Prisonnières » : mythes, fictions et récits de femmes incarcérées que vous trouverez en pièce jointe et à cette adresse. Cette journée se tiendra le jeudi 6 mars 2025 à Rennes 2 et est organisée au sein de l'association Ad Hoc (Association des jeunes chercheur·euses du Cellam). Cette journée d'étude s'intéressera aux figures de la prisonnière dans la littérature à travers les siècles et les langues. Nous serons ravies de recevoir vos propositions de communication. L'appel à communication se clôt le 12 décembre 2024 et les propositions devront être envoyées à l'adresse mail suivante : asso.adhoc@gmail.com.
- Délai: 15 décembre 2024 European Conference on African Studies, Prague, June 25-28 2025 ECAS 2025 consists of 253 panels representing all disciplines and methodological approaches of the social sciences and humanities. The panel reference numbers (e.g. Econ01) are derived from disciplinary streams: Anthropology, Arts and Culture, Economy and Development, Environment and Geography, Health, History, Language and Literature, Law, Politics and International Relations, Religion, Sociology, and Urban Studies. Apart from disciplinary streams, panels have also been tagged with transdisciplinary themes: Afropolitan & Afropean, Climate Change, Conservation & Land Governance, Culture & Language, Decoloniality & Knowledge Production, Disaster & Adversity, Gender, Sexuality & Intersectionality, Identity & Cultural Politics, Inequality, Infrastructure, Sustainability, Violence & Conflict Resolution. When the Programme is announced, you can click on the Streams button to see all the disciplinary and thematic streams and peruse the panels tagged in those. The Call for Papers will open on 4 November 2024 and end on 15 December 2024. Over the course of a month and a half, interested parties will be able to submit a paper proposal to the panel of their choice. It is highly advisable for the applicants to submit their paper proposal only to one panel.
- Délai: 15 décembre 2024 We seek contributions that explore the potential of a queer-feminist building culture from an architectural history perspective, asking how anti-hegemonic historiographies, design practices, and knowledge productions (Haraway 1988; Ahmed 2017) might transform heritage conservation into a form of queer-feminist care work. We aim to examine invisible or actively overlooked spaces—those that, due to historical and patriarchal power structures, are socially stigmatized or silenced. We invite contributions from scholars, practitioners, and activists interested in queer-feminist methods of research, planning, and the re-appropriation of existing spaces. This call seeks to foster a sustainable engagement with architecture—not only through the lens of material conservation but by exploring its historical, cultural, and social significance. We believe that the current shift away from new buildings must inherently involve a turn toward history, expanding beyond mere physical conservation to embrace the many-layered meanings embedded within architectural spaces. In this context, “history” is not limited to the data found in archives, construction plans, or other documents; rather, we aim for an inclusive approach that considers as many dimensions of meaning as possible. For us, sustainable contemporary architecture can only emerge through a sensitive engagement with the past. As such, design practices within existing structures must be transdisciplinary, rejecting the canon’s “genius-centered” narratives in favor of more inclusive approaches. We seek contributions that explore the potential of a queer-feminist building culture from an architectural history perspective, asking how anti-hegemonic historiographies, design practices, and knowledge productions (Haraway 1988; Ahmed 2017) might transform heritage conservation into a form of queer-feminist care work. We aim to examine invisible or actively overlooked spaces—those that, due to historical and patriarchal power structures, are socially stigmatized or silenced. We welcome interdisciplinary and transdisciplinary submissions from fields such as architectural design and theory, historic conservation, art and architectural history, sociology, anthropology, political science, and beyond. Contributions should offer fresh insights into queer-feminist approaches to the treatment of existing spaces, challenging prevailing images of the “ingenious architect” and illuminating overlooked works and networks created by marginalized groups. We are particularly interested in analyses of existing architectural structures that adopt an intersectional perspective on their future conservation and use. We encourage submissions that present innovative methodologies for revealing not only individual objects and biographies but also systemic approaches to engaging with the built environment, proposing alternative tools for engaging with architectural heritage. Our goal is to develop a new set of instruments rooted in existing architectural research while offering a meaningful departure from conventional tools of the canon (Lorde 1984; Bonnevier 2007). Submissions may address, but are not limited to, the following themes: (I) Antihegemonic Counter-Narratives of the Architectural Canon A queering art historical practice (Huber/Berndt 2023) calls for a transdisciplinary approach that applies alternative interpretive frameworks, focusing on concepts such as affect, emotion, and desire—not only on identities but also on social relationships as analytical parameters. This perspective sheds light on patriarchal social hierarchies, visibility, and systemic marginalization. We invite papers that examine how marginalized architectural and artistic works can be identified and recounted in ways that do not merely replicate canonical narratives or reduce these works to sexual identities within a counter-canon. The goal is to critically assess and reconfigure these narrative structures, generating anti-hegemonic stories that are sensitive to both history and identity. (II) Queer-Feminist Practices of Conservation Everyday practices of maintaining building stock, from cleaning an apartment to caring for neighborhood public spaces, illustrate how conservation is a collective and ongoing act. Yet traditional conservation is often seen as an act of expert-led conservation, focused on passive inaction. We seek contributions that challenge this notion, conceptualizing conservation as a form of care work that regards nature and culture as intertwined rather than as dichotomous. How might queer-feminist and intersectional theories inspire alternative knowledge systems and conservation practices? What might queer-feminist approaches to monument conservation look like, and how could they expand or transform conventional practices? We welcome papers that explore how new actors, practices, and bodies of knowledge can be brought into view through these approaches. (III) Queer-Feminist Design Concepts and Spatial Practices for the Existing Urban Fabric If patriarchal structures are inscribed in existing architecture, what would design methods that dismantle these mechanisms look like? Inspired by Audre Lorde’s concept of “Dismantling the Master’s Tools,” we seek new approaches that enable alternative forms of spatial design, spatial practice, and architectural production. How might we intervene in existing urban structures when we read built architecture as an archive of patriarchal histories? What tools are appropriate for this purpose, and how might we draw on insights from other disciplines to develop new design methods? Submission Guidelines Please submit an abstract (maximum one page) and a brief CV to sophie.stackmann@tuwien.ac.at by December 15, 2024. Completed papers are due by February 28, 2025, with a maximum length of 30,000 characters. Submissions may be in English or German. All contributions will undergo a double-blind peer review and language editing process. This edited volume will be published in both open access and print formats, launching a new series on space and gender. The publication will be edited and overseen by Theresa Knosp, Thomas Moser, Julia Nuler, and Sophie Stackmann as part of the EXCITE project “Unvoiced Heritage” at Vienna University of Technology.
- Délai: 15 décembre 2024 Call for papers: "S’approprier les espaces et les métiers de l’international. Femmes et féministes européennes au XXe siècle »". Les propositions de communications (une page), accompagnées d’un CV succinct sont à envoyer d’ici le 15 décembre 2024 à Peter Hallama : peter.hallama@univ-paris1.fr La journée d’études, organisée par la Chaire de professeur junior « Société civile, institutions et coopérations européennes (XIXe – XXIe siècles) », l’UMR SIRICE, l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et la Chaire Jean Monnet EUGENDERING (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles), s’intéresse aux croisements entre histoire des relations internationales, études européennes et histoire des femmes et du genre. Depuis le début du XXIe siècle, l’historiographie des relations internationales et de la construction européenne a connu d’importantes transformations qui ont favorisé l'émergence d’une perspective de genre dans ces champs de recherche. Or, écrire une histoire des relations européennes et internationales au féminin et intégrer une perspective de genre dans ces domaines scientifiques reste loin d’être évident. C’est pourquoi cette journée proposera de faire un état des lieux des approches qui se situent au croisement de l’étude des relations internationales, de la construction européenne, du genre et des féminismes, et d’offrir un lieu de débat autour de travaux empiriques récents ou en cours. La journée d’études s’articulera autour de trois axes de recherche : les outils, les concepts et les approches ; les espaces de l’international ; les métiers féminins internationaux. Pluridisciplinaire, elle s’adresse aux historien·ne·s, politistes, sociologues et chercheur·es d’autres domaines dont les travaux portent sur les femmes et féministes en tant qu’actrices des relations européennes et internationales au XXe siècle. Les propositions de communications (une page), accompagnées d’un CV succinct sont à envoyer d’ici le 15 décembre 2024 à Peter Hallama (peter.hallama@univ-paris1.fr(le lien envoie un courriel)) Organisation : Laurence Badel (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / UMR SIRICE), Peter Hallama (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / UMR SIRICE), Sophie Jacquot (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles / Chaire Jean Monnet EUGENDERING) Comité scientifique : Pascale Barthélémy (EHESS / IMAF), Anne-Laure Briatte (Sorbonne Université / UMR SIRICE), Elena Danescu (Université du Luxembourg / EUI Florence), Jane Freedman (Université Paris 8), Claire Lafon (EUGENDERING / Université des Femmes) Date et lieu du colloque : 19-20 juin 2025, Campus Condorcet, Aubervilliers
- Délai: 15 décembre 2024 Féminismes et justice sociale, équilibres et expériences d'Amérique latine et d'Europe face aux assauts d'une extrême droite mondiale 11ème congrès du CEISAL, Conseil européen pour la recherche en sciences sociales de l’Amérique latine, à Paris du 2 au 4 juin 2025, dans les locaux de l'Université Sorbonne Nouvelle et il portera sur la justice sociale, environnementale et climatique en Amérique latine et dans les Caraïbes. Mémoires invisibles : justice et équité de la mémoire en Amérique latine Les violences en Amérique latine génèrent des mémoires qui sont travaillées – contrairement à d'autres régions du monde – depuis une simultanéité temporelle qui ne sépare pas les crimes du passé des violences du présent. Cette observation a été le point de départ de plusieurs initiatives transdisciplinaires (histoire, géographie culturelle, art, littérature, linguistique, études culturelles, médiation sociale, psychologie, droit...) qui cherchent à sauver les mémoires invisibles des violences. Ces violences ont été vécues dans des situations de conflits internes, mais aussi dans des contextes intrafamiliaux, dans les tensions liées au narcotrafic et à la délinquance, qui ont une continuité dans le présent. Quand il s'agit de rechercher sur des crimes, le chercheur fait face à la difficulté de restaurer, au-delà des faits, les acteurs dans leur entièreté, avec la profondeur de ce qu'ils ont vécu. Concernant les victimes de violences intersectionnelles en particulier – par exemple, les femmes racialisées et vulnérables socioéconomiquement – les archives sont partielles et ne permettent pas de rendre compte des expériences dans leur totalité. Comment rendre compte de qui était la personne disparue et/ou de la singularité de l'expérience de la victime, lorsque ce qu'il en reste – quand il reste quelque chose – ne sont que des fragments, parfois de simples souvenirs ? Autrement dit, comment contribuer à "l'équité de la mémoire" selon les termes de Paul Ricoeur ? ("Histoire et mémoire : l'écriture de l'histoire et la représentation du passé", Annales. Histoire, Sciences Sociales, n°4, 2000, p. 744). Cette session reviendra sur les initiatives et recherches qui s’efforcent d’identifier, analyser, sauvegarder et rendre visibles, en termes pédagogiques également, des mémoires relevant des défis éthiques, qui permettent des formes de résilience et de réparation dans les sociétés de postconflit et sur la voie de la paix. Nous exposerons l'importance de promouvoir les archives privées, conservées par les associations de victimes, mais aussi par les familles et les victimes elles-mêmes. Nous réfléchirons aux objets comme sources d'information et nous étudierons les répertoires d'action produits par les victimes. Nous nous intéresserons également aux projets qui, à travers des médiations artistiques et/ou numériques, valorisent des archives singulières, personnelles et intimes. Nous démontrerons l'intérêt de travailler avec les victimes et leurs familles pour transcender des mémoires qui non seulement dialoguent entre présent et passé, mais qui résistent et pansent le présent. Comment soumettre une proposition ? Les abstracts doivent être soumis exclusivement en ligne via le portail dédié. Les abstracts envoyés par mail ne seront pas acceptés. Les abstracts devront être soumis par l’auteur principal qui sera le présentateur et le correspondant pour la suite des échanges. La date limite de soumission des résumés est fixée au 15 décembre 2024, 23 :59 CET Le lien pour soumettre la proposition : https://www.ceisal2025.com/appel-a-communications/
- Délai: 15 décembre 2024 Women's Spaces of Existence: Gendered Everyday Perspectives on the Holocaust Call for Papers We invite interested researchers (graduate students, PhD researchers, established scholars) to submit proposals that will contribute to an in-depth discussion about Women during the Holocaust: survivors, victims, and victimizers, resistors, rescuers, and bystanders. Because WHISC holds funding for fellowships to conduct research about Women during the Holocaust, we particularly encourage PhD candidates and early career scholars to apply. We also invite declarations of interest to join a working group (to be founded during the first workshop meeting): If you want to participate, submit a short biography and a brief declaration of interest (no more than 150 words each); If you want to present your research, submit an abstract of no more than 250 words to whisc.center@gmail.com, susanne.korbel@uni-graz.at, and lilyzami@gmail.com. Please ensure to submit all materials by 15 December 2024. Successful applicants will be notified by 15 January 2025. WHISC (Women in the Holocaust International Study Center), in collaboration with the Center for Jewish Studies at the University of Graz, aims to encourage new research on women's spaces of survival outside the concentration camps. Exploring heterogenous spaces and the everyday experiences linked to diverse survival circumstances, we seek to enrich the gender history of daily life during the Holocaust. Women's – Jewish and non-Jewish – spaces of existence and/or survival in the Holocaust existed in different forms, including areas in and adjacent to concentration camps. As Christa Paul demonstrates, women in concentration camps could "earn" "privileged" spaces working as forced prostitutes, for example, which could enable them to survive (Paul 1994). Other spaces of survival were located closer to or in the environment experienced as belonging to the everyday before National Socialist persecution: Politically and/or racially persecuted women could survive outside the camps in privileged "mixed marriages", in hiding and protected by contacts, or in hope of surviving by constantly fleeing. There is no need to emphasize that the Holocaust and research on the Holocaust are decisively determined by gender and are equally biased in this respect. Research on the Holocaust has started to increasingly focus on gender-specific work, fostering studies on (Jewish) men and masculinity, and gradually also women, sexuality, and queerness. These important approaches made us learn that gender played a decisive role in camps and ghettos (Goldenberg, Shapiro 2012; Háková 2020, 59) and the few studies that exist to date also indicate that gender could be central to survival outside the camps (Kosmala 2013). Yet, with the exception of a few works (Rittner, 1993, Bergen, Hájková, Löw 2013), this gender turn in Holocaust studies has still paid little attention to everyday history – the history of a forced everyday life emerging from radical experiences of violence – in spaces outside the camps, although early works by Carol Rittner, John K. Roth eds. (1993), and Marion Kaplan show the determining role played by women in the exceptional situation of "everyday life" in persecution (Kaplan 1998)as well as Anna Háková also impressively demonstrates the importance of everyday perspectives on the Holocaust and especially for research into women's experiences during the Holocaust (Hájková; Bergen, Hájková, Löw 2013). WHISC (Women in the Holocaust International Study Center) together with the Center for Jewish Studies at the University of Graz seeks to remedy this gap. We aim to stimulate new research by investigating women's spaces of survival outside the camps as well by researching everyday experiences associated with these survival scenarios. We envision hosting a workshop in two parts: the first an online meeting and the second an in-person meeting in Graz. Between the two parts of workshop, participants will split into working groups, meeting together in their respective groups to conduct and discuss research on different aspects within the thematical frame of this call. Workshop Format The online meeting will be held 24-25 February 2025. - Day 1: Presentations, - Day 2: Formation of working groups. Participants already doing research will introduce themselves and their work. Others interested in the thematic direction of the group will participate and identify research focus in discussions. The in-person meeting will be held at the University of Graz (Austria) 4-6 May 2026. Participants in the meeting will present essays, which we intend to publish in a special issue of an open-access peer reviewed journal.
- Délai: 15 décembre 2024 The Female Science Talents Intensive Track goes into the next round! For the year 2025, we are looking for 20 exceptionally talented women* in science from all disciplines to take part in our one-year intensive programme. Benefits of the Intensive Track The Intensive Track programme offers selected participants a wealth of opportunities for personal and professional development: Participate in two high-level gatherings in Berlin: Join the International Spring Gathering and International Fall Gathering at the Falling Walls Science Summit 2025. Travel scholarships are provided for both events. Skill-Enhancement Workshops and Career Talks: Attend a series of online and in-person workshops on topics like female leadership, science entrepreneurship, science communication, pitch training, and more. Peer Exchange with Fellow Talents: Connect with like-minded, high-potential scientists from various disciplines in a vibrant and diverse learning community. Exclusive Networking Opportunities: Engage with Female Science Talents role models and women leaders in academia, business, and politics, including representatives from our official partners: Bayer Foundation, Elsevier Foundation, Volkswagen Foundation, German Research Foundation, and the Klaus Tschira Foundation. Access to the Falling Walls Community: Expand your network through the Falling Walls Venture, Engage, and Lab communities. Visibility and Reach: Benefit from increased visibility via the Falling Walls Community, sharing your work and insights with a global audience. Selection Criteria We welcome applications from PhD students in the final stages of their research and postdocs or those with equivalent qualifications from all scientific disciplines and from universities or research institutions worldwide. We are looking for candidates who not only excel in their fields but also bring an inspiring vision and dedication to our community. We are especially seeking candidates who: Excel in Their Scientific Field: Demonstrate outstanding research, innovative thinking, and a commitment to advancing knowledge in their discipline. Actively Contribute to the Programme and Community: Engage in Peer-to-Peer Learning: Share skills and insights in interactive sessions and small group discussions. Mentor the Next Cohort: Support future participants through mentorship, offering guidance to help them thrive in the cohort of 2026 (up to 4 times per year). Initiate and Engage in Community Events: Organise engaging events like panel discussions or knowledge-sharing sessions that bring added value to the community. Are Proactive and Collaborative: Enthusiastically participate in programme workshops, contribute ideas, and foster a positive and supportive atmosphere for all participants. Have Excellent Communication Skills: Fluency in English; good communication and self-presentation skills Timeline and Availability The programme will commence in February 2025 and run through January 2026. Successful applicants take part approx. once a month in online events such as workshops or career talks (up to 180 minutes) and travel to Berlin (Germany) twice: for 4 days in April/May and for 4 days in November. How to Apply To apply, please visit our online platform (see "Apply Now” button below) and fill in the application form. In this form, you will be asked to: Tell us about yourself (300 characters limit incl. spaces) Describe your research (300 characters limit incl. spaces) Outline your career goals and vision (300 characters limit incl. spaces) Describe how this programme can support your objectives (300 characters limit incl. spaces) Explain how you can positively contribute to the programme (300 characters limit incl. spaces) Additionally, you will be asked to upload the following documents: Curriculum Vitae (CV): Highlight the key stages and achievements of your career (tabular format). Video Introduction: Share more about yourself and your motivation in a video (mp4, maximum 3 minutes). Application period: 15 November - 15 December 2024 We look forward to welcoming driven, talented women who are ready to make a meaningful contribution to our community and beyond! We are especially encouraging women* from the Global South to apply. * Female Science Talents uses an inclusive definition of women and welcomes submissions from cis and trans women, as well as genderqueer and non-binary people.
- Délai: 15 décembre 2024 L’appel à projets « L’égalité des genres dans les carrières scientifiques et académiques » est une action de la Fondation pour les Générations Futures à l’initiative et grâce au soutien du Fonds Sakura pour les Générations Futures qui vise à promouvoir l’égalité des genres dans les carrières scientifiques et académiques. L’objectif de l’Appel ? L’appel à projet Sakura offre un soutien financier à des initiatives situées en Belgique qui : visent à augmenter significativement le nombre de femmes qui passent avec succès -et plus de sérénité- le cap entre le début du doctorat et le moment de s’inscrire plus durablement dans une carrière académique. permettent de dépasser le soutien individuel à des femmes, pour travailler sur de véritables leviers de transformation structurelle. Le soutien apporté par le Fonds Sakura pour les Générations Futures porte tant sur le soutien financier que sur la mise en réseau, la promotion et la valorisation des projets soutenus. Qui est éligible ? Cet appel à projet s’adresse à toute personne ou structure liée à ou pouvant démontrer des liens forts et pertinents avec les établissements d’enseignement supérieur et de recherche en Belgique. Le règlement de l’appel à projet (voir ci-dessous) détaille l’ensemble des critères d’éligibilité des projets et des porteurs et porteuses de projet. Agenda : 17 septembre 2024 : ouverture de l’appel à projets 15 décembre 2024 : clôture de l’appel à projets 28 février 2025 : annonce des projets sélectionnés pour un financement Mars 2025 : lancement des projets financés Complétez le formulaire de candidature et renvoyez-le accompagné des annexes demandées (cf. formulaire de candidature) à l’adresse sakura@futuregenerations.be, avant le 15 décembre 2024 à minuit, date de clôture de l’appel à candidatures.
- Délai: 20 décembre 2024 Call for Abstract « Contemporary feminist liberation struggles: bodies, borders and intersections » | 12th European Feminist Research Conference – ATGENDER 12th European Feminist Research Conference – ATGENDER 2025 – 9-12 JULY – BARCELONA (CATALONIA, SPAIN) Introduction: In an era marked by heightened oppressions, including ongoing genocides, (neo-)colonialism and imperialism, violent conflicts, and intersecting injustice and socio-political turbulence, the 12th European Feminist Research Conference invites scholars, activists, and practitioners to engage in critical dialogues around the theme “Contemporary Feminist Liberation Struggles: bodies, borders, and intersections”. Building upon the rich tradition of feminist inquiry and activism, this conference seeks to explore how feminist thought and praxis continue to disrupt and challenge prevailing power structures in the face of persistent injustices, aggressions, and authoritarian power grabs. The conference theme is rooted in the pressing need to address the multifaceted dimensions of contemporary oppressions and struggles for liberation, fostering interdisciplinary conversations and collaborations across a broad range of research topics. By foregrounding bodies, borders, and intersections, as well as the voices and experiences of those most affected by repression, the conference aims to delve into the intricate ways in which individuals and communities navigate, resist and chart pathways to confront systems of harm, violence and injustice. Exploring the transformative potential of feminist liberation that centers intersectional, queer, non-adultocentric and anti/decolonial feminisms, participants will interrogate the interlocking systems of power that shape experiences of violence, displacement, and resistance. The conference has 10 thematic strands, each shedding light on critical aspects of contemporary struggles for liberation. Conference thematic tracks or strands*: STRAND 1. Gender, Climate Change and Environment STRAND 2. Desiring sub/versions: sexualities, gender identities and belongings STRAND 3. « Mundo zurdo”: decolonial struggles, subversive affects and feminist disorders STRAND 4. Epistemologies and methodologies (of) in between. STRAND 5. Institutional violence, transformation, and justice: contemporary harms and intersectional struggles for justice within and beyond institutions STRAND 6. Intergenerational Feminists Perspectives STRAND 7. (Un)mattering of worlds: feminist and other critical perspectives on science and technology STRAND 8. Feminist Subversions for Peace: Rights, Cultures, and Communities STRAND 9. Geopolitical, Socio-Cultural, and Personal Borders STRAND 10. Rebuilding Communities: Transformative justice in conflict- and violence-affected contexts *For more information about the Strands you can visit our website: https://atgender.eu/call-for-abstracts/ Conference Format: The 12th European Feminist Research Conference will be an on-site event only, looking forward to welcoming you in Barcelona. Proposed types of submission: OPTION 1. Independent paper (1 or up to 3 presenters per paper) OPTION 2. Panel discussion (between 3 and 4 papers) OPTION 3. Workshop (1 or up to 3 facilitators). Note about workshops: We encourage and support alternative session formats such as interactive workshops to foster creative dialogue and practical skills among participants. Submission guidelines: All proposal must be submitted through the online submission form (see the link below), no later than December 20th 2024: Submitted abstracts will be peer reviewed by strand coordinators. Notification of acceptance will be sent to the corresponding presenters by the beginning of February. Proposals can be submitted to one strand only. Participants can only submit one paper (independent or in panel) OR submit one workshop proposal. However, they can also appear as co-presenters on other submissions. Submissions must adhere to established research ethics standards, ensuring integrity and transparency of data collection, and respect and privacy for participants. ATGENDER is committed to confronting structures of power. It acknowledges past and present institutionalized forms of inequities. It recognizes and stands in solidarity with group struggles against intersecting forms of structural oppression. It acknowledges the importance of advocating peaceful measures stipulated by the UN Charter to put pressure on states committing gross violations, to comply with international and humanitarian law. Guidelines for each type of submission: OPTION 1. Independent paper Name, affiliation and email address of corresponding presenter; Name, affiliation and email address of co-presenters; short biographies of the presenter(s) (50 words each); information about visa requirement; title; keywords (up to 3); abstract (max 250 words) OPTION 2. Panel Panel title and key words (up to 3), title and abstract of each paper (minimum 3, and up to 4), name, affiliation, email and short bio (max 50 words) of corresponding panellist and other panellists; information about visa requirement. OPTION 3. Workshop: interactive sessions Name, affiliation and email address of corresponding facilitator; Name, affiliation and email address of co-facilitator; short biographies of the facilitator(s) (50 words each); information about visa requirement; title; keywords (up to 3); abstract (max 250 words)
- Délai: 20 décembre 2024 Coordinators: Anna Morero Beltrán and Carme Vivancos-Sánchez, Universitat de Barcelona The deadline for submission of proposals is December 20, 2024. In recent decades, neoliberalism has generated profound changes in social and family policies that have had an impact on the family institution, redefining its structure, relationships and dynamics. This economic, political and social system that promotes individualism and contractual freedom, cuts in health, education and welfare, has also redefined family roles and responsibilities, all with the aim of reaffirming the sexual division of labor, the traditional nuclear family as a reference model, as well as placing in the market all the mechanisms necessary to guarantee its reproduction, such as reproductive technologies. At the same time, neoliberal policies have fostered an alliance with social conservatism, stressing the importance of the family as a pillar of the socioeconomic order (Cooper, 2017). In this sense, neoliberalism and social conservatism seek to restore the family to a central position, generating a union characterized by a free market economy that is supported by a conservative social structure (Cooper, 2017). That is, the role of the family in the sustainability of life and the labor force and its relationship with the state and the market, which need each other to survive (Vivancos-Sánchez, 2024). In this context, questions arise about care, private debt and possibilities for alternative social organization that challenge the traditional nuclear family and associated relational models. Authors such as Michelle O’Brien (2023) and Sophie Lewis (2023) put the theory of the abolition of the family back at the center of academic and social debate. With proposals that show that the neoliberal order is based on individualism that denies the indispensability of the communitarian and the collective of care and bonds. Their contributions seek community alternatives where care is organized collectively allowing people to live and relate more freely and equitably (O’Brien, 2023; Lewis, 2023). In this sense, we see that the current institutional and social configuration of the family makes it seem an undesirable option for some people, while for others, the family acts as a refuge in a hostile world (Fraser and Vivancos-Sánchez, 2024). A world that is going through a crisis of care and social reproduction, which paradoxically depends on unpaid care work centralized in families, while at the same time destabilizing and devaluing it, generating the persistence and emergence of inequalities according to gender, origin, ethnic group and social class (Fraser, 2022). Based on these ideas, this monograph aims to bring together contributions from the social sciences that analyze and reflect on the following questions: What is the relationship between neoliberalism and the transformations of the family? What tensions are we currently witnessing between individualism and family solidarities? What is the impact of the cuts in the welfare state on the family? Which revolutionary movements are making new proposals for family and social organization? Experiences of family and social organization as alternatives to the nuclear family. Critical reflections on the theory of the abolition of the family. Critical reflections on reproductive technologies as a way to strengthen and maintain the two-parent family model as the main and desirable model. Analysis of the theory of social reproduction and its relevance in the neoliberal context. Experiences of community organization as a way to experience security and create the basic conditions for the survival of society itself.
- Délai: 20 décembre 2024 In recent decades, neoliberalism has generated profound changes in social and family policies that have had an impact on the family institution, redefining its structure, relationships and dynamics. This economic, political and social system that promotes individualism and contractual freedom, cuts in health, education and welfare, has also redefined family roles and responsibilities, all with the aim of reaffirming the sexual division of labor, the traditional nuclear family as a reference model, as well as placing in the market all the mechanisms necessary to guarantee its reproduction, such as reproductive technologies. At the same time, neoliberal policies have fostered an alliance with social conservatism, stressing the importance of the family as a pillar of the socioeconomic order (Cooper, 2017). In this sense, neoliberalism and social conservatism seek to restore the family to a central position, generating a union characterized by a free market economy that is supported by a conservative social structure (Cooper, 2017). That is, the role of the family in the sustainability of life and the labor force and its relationship with the state and the market, which need each other to survive (Vivancos-Sánchez, 2024). In this context, questions arise about care, private debt and possibilities for alternative social organization that challenge the traditional nuclear family and associated relational models. Authors such as Michelle O'Brien (2023) and Sophie Lewis (2023) put the theory of the abolition of the family back at the center of academic and social debate. With proposals that show that the neoliberal order is based on individualism that denies the indispensability of the communitarian and the collective of care and bonds. Their contributions seek community alternatives where care is organized collectively allowing people to live and relate more freely and equitably (O'Brien, 2023; Lewis, 2023). In this sense, we see that the current institutional and social configuration of the family makes it seem an undesirable option for some people, while for others, the family acts as a refuge in a hostile world (Fraser and Vivancos-Sánchez, 2024). A world that is going through a crisis of care and social reproduction, which paradoxically depends on unpaid care work centralized in families, while at the same time destabilizing and devaluing it, generating the persistence and emergence of inequalities according to gender, origin, ethnic group and social class (Fraser, 2022). Based on these ideas, this monograph aims to bring together contributions from the social sciences that analyze and reflect on the following questions: 1. What is the relationship between neoliberalism and the transformations of the family? 2. What tensions are we currently witnessing between individualism and family solidarities? 3. What is the impact of the cuts in the welfare state on the family? 4. Which revolutionary movements are making new proposals for family and social organization? 5. Experiences of family and social organization as alternatives to the nuclear family. 6. Critical reflections on the theory of the abolition of the family. 7. Critical reflections on reproductive technologies as a way to strengthen and maintain the two-parent family model as the main and desirable model. 8. Analysis of the theory of social reproduction and its relevance in the neoliberal context. 9. Experiences of community organization as a way to experience security and create the basic conditions for the survival of society itself. References Cooper, Melinda. (2017). Family Values: Between Neoliberalism and the New Social Conservatism. Zone Books Fraser, Nancy. (2022). Cannibal Capitalism: How our System is Devouring Democracy, Care, and the Planet – and What We Can Do About It. Verso Fraser, Nancy & Vivancos-Sánchez, Carme. (2024). En conversación con Nancy Fraser. Clivaje. Estudios Y Testimonios Del Conflicto Y El Cambio Social, (12), e–46714 Lewis, Sophie. (2023). Abolir la família. Un manifest a favor de les cures i l’alliberament. Manifest llibres. O’Brien, Michelle. (2023). Family Abolition Capitalism and the Communizing of Care. Pluto Press Vivancos-Sánchez, Carme. (2024, febrero). Entre la feblesa i la romantització de l’amor i la família: contradiccions en l’era neoliberal. Catarsi Magazín. https://catarsimagazin.cat/familia-neoliberal/ Coordinators: Anna Morero Beltrán and Carme Vivancos-Sánchez, Universitat de Barcelona. For any doubts, please don't hesitate to contact us: anna.morero@ub.edu and c.vivancos@ub.edu
- Délai: 20 décembre 2024 12th European Feminist Research Conference – AtGender 2025 – 9-12 July – Barcelona (Catalonia, Spain) Introduction: In an era marked by heightened oppressions, including ongoing genocides, (neo-)colonialism and imperialism, violent conflicts, and intersecting injustice and socio-political turbulence, the 12th European Feminist Research Conference invites scholars, activists, and practitioners to engage in critical dialogues around the theme “Contemporary Feminist Liberation Struggles: bodies, borders, and intersections”. Building upon the rich tradition of feminist inquiry and activism, this conference seeks to explore how feminist thought and praxis continue to disrupt and challenge prevailing power structures in the face of persistent injustices, aggressions, and authoritarian power grabs. The conference theme is rooted in the pressing need to address the multifaceted dimensions of contemporary oppressions and struggles for liberation, fostering interdisciplinary conversations and collaborations across a broad range of research topics. By foregrounding bodies, borders, and intersections, as well as the voices and experiences of those most affected by repression, the conference aims to delve into the intricate ways in which individuals and communities navigate, resist and chart pathways to confront systems of harm, violence and injustice. Exploring the transformative potential of feminist liberation that centers intersectional, queer, non-adultocentric and anti/decolonial feminisms, participants will interrogate the interlocking systems of power that shape experiences of violence, displacement, and resistance. The conference has 10 thematic strands, each shedding light on critical aspects of contemporary struggles for liberation. Conference thematic tracks or strands*: Gender, Climate Change and Environment Desiring sub/versions: sexualities, gender identities and belongings "Mundo zurdo”: decolonial struggles, subversive affects and feminist disorders Epistemologies and methodologies (of) in between. Institutional violence, transformation, and justice: contemporary harms and intersectional struggles for justice within and beyond institutions Intergenerational Feminists Perspectives (Un)mattering of worlds: feminist and other critical perspectives on science and technology Feminist Subversions for Peace: Rights, Cultures, and Communities Geopolitical, Socio-Cultural, and Personal Borders Rebuilding Communities: Transformative justice in conflict- and violence-affected contexts Conference Format: The 12th European Feminist Research Conference will be an on-site event only, looking forward to welcoming you in Barcelona. Proposed types of submission: OPTION 1. Independent paper (1 or up to 3 presenters per paper) OPTION 2. Panel discussion (between 3 and 4 papers) OPTION 3. Workshop (1 or up to 3 facilitators). Note about workshops: We encourage and support alternative session formats such as interactive workshops to foster creative dialogue and practical skills among participants. Submission guidelines: All proposal must be submitted through the online submission form (see the link below), no later than December 20th 2024: Submitted abstracts will be peer reviewed by strand coordinators. Notification of acceptance will be sent to the corresponding presenters by the beginning of February. Proposals can be submitted to one strand only. Participants can only submit one paper (independent or in panel) OR submit one workshop proposal. However, they can also appear as co-presenters on other submissions. Submissions must adhere to established research ethics standards, ensuring integrity and transparency of data collection, and respect and privacy for participants. ATGENDER is committed to confronting structures of power. It acknowledges past and present institutionalized forms of inequities. It recognizes and stands in solidarity with group struggles against intersecting forms of structural oppression. It acknowledges the importance of advocating peaceful measures stipulated by the UN Charter to put pressure on states committing gross violations, to comply with international and humanitarian law.
- Délai: 20 décembre 2024 Sociohistoire, pratiques et représentations d’une institution littéraire Alors que la conjugalité, l’amour et l’hétéronormativité ont fait l’objet d’importants travaux dans les études de genre et la sociologie dans les dernières décennies, la notion de couple a bien souvent été ignorée, voire déconsidérée dans la critique littéraire, où elle s’est vue volontiers associée à un registre anecdotique, voire à une certaine forme de voyeurisme. Cantonnée aux dictionnaires des couples célèbres et aux biographies de collaborations, la conjugalité en littérature – et plus largement dans les univers culturels et artistiques – n’a jusqu’à présent guère fait l’objet d’approches sociohistoriques, théoriques et méthodologiques rigoureuses. Ce colloque consacré aux couples dans le champ littéraire, de la fin du xixe siècle à aujourd’hui, vise à pallier ce manque, en mettant au centre des réflexions une unité d’analyse située entre l’individu et le groupe, deux échelles plus traditionnelles dans les études littéraires et en sociologie de la littérature. Pour ce faire, nous souhaitons partir d’une définition du couple littéraire entendu comme une institution sociale caractérisée par une socialisation conjugale aux implications proprement littéraires. L’intérêt de cette définition sociologique, à rebours d’une lecture étymologique du couple insistant sur une variété possible de liens affectifs – y compris amicaux ou familiaux –, est d’interroger la nature amoureuse, sentimentale et/ou sexuelle de la relation (qu’elle soit officialisée ou non par le mariage ou la cohabitation) dans son rapport à la création au sens large – les individus n’y étant pas nécessairement des auteur·rices singulièrement reconnu·es comme tel·les, mais concerné·es par le travail d’élaboration littéraire. Travailler sur les couples dans les littératures d’expression française en étant attentif·ve aux questions de genre nécessite alors de porter une attention aiguë tant aux corpus d’œuvres qu’aux socialisations, prises de position et sociabilités afin, notamment, de ne pas invisibiliser les « petites mains » du processus créatif, principalement féminines dans l’histoire littéraire et intellectuelle. En choisissant comme terminus a quo les années 1880, nous proposons d’envisager l’historicité et la légitimité propres de cette institution sociale en partant d’un moment d’évolution juridique de la cellule conjugale et familiale. Dans ces années, la féminisation de l’enseignement, la légalisation du divorce et la perte de l’importance accordée à la dot en France y transforment radicalement les attendus du mariage. Apparaît dès lors la possibilité pour les femmes, possibilité jusque-là exceptionnelle, de partager autre chose qu’un foyer : une vie intellectuelle. Des romans comme Princesse de science (1907) de Colette Yver ou Les Feuilles mortes (1912) de Jacques Morel témoignent de ce changement. En cela, la notion de couple littéraire permet de contribuer à une histoire sociale genrée de la littérature, en tant qu’elle révèle à quel point la conjugalité a été une voie d’entrée capitale pour les femmes dans le champ littéraire à la fin du xixe siècle, au moins aussi efficace que le célibat, pourtant davantage étudié par la critique – ce qui rejaillit aussi sur les trajectoires et les carrières d’écrivains masculins. Les bénéfices du couple pour les autrices ne doivent en ce sens pas non plus être idéalisés. Au sein des « ménages d’artistes » qui se multiplient à la fin du xixe siècle et dont rendent compte des magazines comme Femina ou La Vie heureuse, il est entendu que l’épouse collabore activement à l’œuvre de son époux sans produire d’œuvre propre. Le couple formé par Edmond Rostand et Rosemonde Gérard est révélateur de cette distribution des rôles participant de la surexposition plus ancienne des hommes dans l’espace public ; alors que celle-ci était déjà connue pour la parution de son recueil Les Pipeaux, elle cesse ainsi totalement d’écrire pour s’occuper de l’œuvre de son mari. Si le champ littéraire s’est largement féminisé au xxe et au xxie siècles, ce mouvement démographique d’accès à la publication et à la reconnaissance n’a dès lors pas mis fin à une domination masculine dont les formes se sont recomposées. Longtemps effacées devant leurs époux, à l’instar de Suzanne Césaire face à Aimé Césaire ou de Clara Malraux face à André Malraux, les femmes continuent par exemple d’être soumises à un traitement différencié dans les médias et les canons littéraires. Alors que la (re)présentation de soi en tant qu’écrivain·e dans l’espace public est devenue une exigence de plus en plus affirmée à l’ère du « marketing littéraire », les autrices, même consacrées, y sont volontiers ramenées à leur statut de compagne, d’épouse et/ou de mère, selon une hétéronormativité et un familialisme présents dans la critique littéraire et journalistique auxquels échappent davantage les auteurs. Quel rôle le couple, qui participe sous sa forme hétérosexuée d’une organisation sociale patriarcale, a-t-il joué dans de tels mécanismes de réception, en particulier dans les cas d’apparitions en duo, de discours tenus sur l’autre, voire d’interventions polémiques ? Le colloque entend cependant dépasser la seule étude des couples littéraires hétérosexués, bien plus visibles dans l’histoire littéraire que leurs homologues gays ou lesbiens, en posant notamment la question suivante : la collaboration littéraire fonctionne-t-elle différemment à partir du moment où la domination de genre n’est plus un critère structurant ? L’imposition aux femmes de la norme sociale du mariage hétérosexué a en particulier contribué à l’« invisibilisation tenace » d’une histoire littéraire lesbienne qui commence à être davantage étudiée aujourd’hui. Une telle approche pourrait permettre de revisiter l’alliance de Renée Vivien et Natalie Barney, par exemple, ou, plus proche de nous, celle de Virginie Despentes et de Paul Beatriz Preciado ou de Rachid O et de Mathieu Lindon. Différents axes d’étude pourront être envisagés, sans exclusivité : Un premier axe sera d’ordre méthodologique. Envisager le couple – marié ou en union libre, hétérosexué, gay ou lesbien – comme une unité sociale discrètement structurante dans les univers de création a pour corollaire des enjeux de théorie et de méthode Un deuxième axe portera sur les socialisations et les pratiques collaboratives propres au couple littéraire Un troisième axe s’intéressera aux modalités de représentation des couples, de la presse aux fictions, en passant par l’écriture de soi – ces dimensions étant susceptibles d’être confrontées les unes aux autres. Le quatrième axe abordera les rapports de pouvoir à l’œuvre tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des couples littéraires, susceptibles de définir leurs propres règles de fonctionnement et de se situer les uns par rapport aux autres. Les propositions de communications, de 500 mots maximum, comprendront un titre, un résumé et la mention de l’axe (ou des axes) d’étude concerné(s). Quelques indications bio-bibliographiques sur l’auteur·rice sont également attendues. Les propositions sont à envoyer, de même que toute demande de renseignements concernant le colloque, à l’adresse colloquecouple2025@gmail.com avant le 20 décembre 2024.
- Délai: 31 décembre 2024 The COVID-19 pandemic has brought renewed attention to two important aspects of work: technology and workers’ health. In this Research Topic, we focus on the interrelations of health, care, and technology in either promoting or impeding inclusion at work. Contemporary technology-enabled workplaces are typically posited to facilitate the inclusion of traditionally marginalized groups, including women, the elderly, people from the Global South, caste-oppressed individuals, queer individuals, and (dis)abled workers. Historically, technological changes have been associated with the increasing participation of marginalized communities in wage labor. However, critical work and organizational scholars highlight the continuing dominance of masculine, Euro-US centered, heteronormative, casteist, and ableist bodies and lives, despite or through digital technological work infrastructures. The inclusion of marginalized bodies and lives in the racial-colonial-cisgendered-heteronormative transnational capitalist structures comes at the cost of immense physical and mental challenges for these workers in navigating the dominant norms at work. Furthermore, the hyper-extractive logics of neoliberal capitalism leads to the production of ‘sick bodies’. Workers are held responsible for their marginalization and are encouraged to find individualized solutions for their systematic exclusion from or exhaustion due to wage labor. Through this neoliberal worldview, issues of health and care at wage work are instrumentalized in the service of productivity and efficiency. Coupled with the dominant gendered-ableist-casteist-racial logics, workers often hide their illness and vulnerabilities to survive in the extractive labor markets. Instead of addressing these systemic issues, employers encourage workers to care for themselves and remain healthy by taking advantage of work-from-home arrangements to balance competing demands, which take a toll on their health, and by forming digital communities to relieve stress and anxieties. However, digital technologies have made it even more difficult for workers to distance themselves from work, leading to increased physical and mental health problems. We invite submissions that critically examine the concepts of "health" and "care" for workers in the context of an increasingly technology-driven workplace and lifestyle. Contributions from different disciplinary and theoretical frameworks and methodologies are welcome. Suggested themes include, but are not limited to: Theorizing technology, work, and worker’s health and care relations from an intersectional perspective Transnational division of work and its impact on workers’ health Technologies of quantification in governing workers’ health and the impact of structural inequalities Workers’ health insurance programs and their gendered, cis-heteronormative, racialized, ability-centered, casteist, and classist limits Health and care issues among migrant workers Histories of work, health, and technology relations Problematizing the instrumental approaches to health and “sickness” at work (Re)imagining healthy and caring workers and workplaces Decolonial, crip, queer, Dalit, and feminist alternatives to ableist regimes of work. We accept a variety of article types; full details can be found on the Frontiers in Sociology website.
- Délai: 31 décembre 2024 Special Issue Equity and Health in Ethics, Medicine and Public Health Online Journal We are pleased to announce a Call for papers on the theme of "Equity and Health" for a Special Issue of Ethics, Medicine and Public Health Online Journal. This edition aims to explore the intersection of equity and health, examining how disparities in access to healthcare, resources, and opportunities impact overall well-being, health outcomes and society at large. This Special Issue seeks to delve into various dimensions of equity in healthcare, including but not limited to socioeconomic disparities, geographical, age, ethnic inequalities, gender disparities and access to healthcare services. We invite submissions that address these issues from an interdisciplinary perspective, drawing on fields such as public health, social sciences, healthcare management and policy studies. We welcome original research papers, case studies, theoretical perspectives and policy analyses that shed light on the challenges and opportunities in achieving health equity. Submissions may address, but are not limited to, the following areas: Social and geographical determinants of health and equity Health disparities among marginalized communities Access to healthcare services and resources Policy implications for promoting health equity Intersectionality and its influence on health outcomes Innovative approaches to reducing disparities in health outcomes For more information, please refer to the submission Guidelines: https://www.sciencedirect.com/journal/ethics-medicine-and-public-health/publish/guide-for- authors Submissions should be sent to philippe.charlier@uvsq.fr and to priscille.ahtoy@univ-tours.fr They should be rigorous, evidence-based, and contribute to advancing knowledge in this critical area. Submissions will be subject to double-blind peer review. They will be evaluated based on relevance, clarity, significance, originality, soundness and quality of presentation. Accepted papers will be considered for publication in the Special issue. We look forward to receiving your contributions and thank you for your interest and participation in advancing knowledge in this area. Submission deadline: December 31, 2024
- Délai: 31 décembre 2024 Though there has been an eruption of horrific violence in Gaza over the past weeks, this violence comes in the wake of decades of Israeli occupation, and Israeli, British, and US colonialism (Khalidi 2020). Yet the meta-narratives about this occupation have often been overwhelmingly told through the lens of Israeli officials, the IDF (Israeli “Defense” Force or as it is more adequately framed IOF – Offense Force), and their powerful allies. This special issue focuses on responses to the ongoing violence and occupation of Palestine. Throughout the occupation of Palestine and the genocide in Gaza, the circulation of information that covers the egregious acts of violence remains cloudy and difficult to trace and verify. The violence of continuing occupation as well as the inability of journalists to tell stories from the ground has resulted in the dissemination of conflicting, misleading, and false reporting, while many news media outlets and politicians limit the terms in which Israeli-Palestinian relations can even be discussed, using Israeli-apologist language couched in terms of “conflict,” “war,” “peace,” claims of anti-semitism, and blatant Islamophobia. Much of the coverage of the genocide of Palestinian people has been documented through social media by journalists such as @motaz_azaiza and @aymanalgedi12, and many other Palestinians, who risk their lives remaining in Gaza under extremely dangerous circumstances. This CFP invites short responses (of around 500 to 3000 words) to existing cultural content on the ongoing genocide in Gaza and the occupation of Palestine. Submissions can be in the form of short essays, reflections, visual art, poetry, creative nonfiction, multimedia, sound, video, interviews, or a combination thereof, and will be reviewed on an ongoing basis. Submissions will not be peer-reviewed but will be read carefully by our editorial team. Submissions might consider the following themes: The “fog of war” or the “information war” Pinkwashing and co-opting of LGBTQ language by Israel Disability justice and genocide Queer liberation and Palestine The destruction of Land, bodies, culture, and non-human kin Petrocultures and occupation of Gaza Social media and alternative forms of reporting or information dissemination Responses to specific news stories/coverage Highlighting of specific events Discussions of settler colonization and decolonization efforts Cultural content creation by Palestinians and their allies Poetry, art, music, dance, and research as intervention Government and official and state-backed rhetoric on the violence by world leaders Censorship of pro-Palestinian views (particularly Canadian, US, German, and Western European censorship) Journalistic and editorial standards and rhetorics that limit and dictate language choice and occlude genocide, apartheid, and occupation through use of so-called “neutral” and absolving language Celebrity responses Censorship by and at universities Solidarity, coalition, and reparations Indigenous, Black, Muslim, Of Color, and Jewish solidarity with Palestine Police and military enforcement and arms manufacture between the US, Israel, and other nations Masculinity, femininity, childhood, and genocide in Gaza, the West Bank, and in representations thereof Boycott, Divestment, and Sanctions Children’s literature on Palestine and the attack on Palestinian childhood Transnational networks of support and resistance
- Délai: 31 décembre 2024 Pendant l’été 2024, le milliardaire étatsunien Elon Musk déclarait que sa fille trans, « né [sic] gay et légèrement autiste », était devenue trans à cause du « virus de la pensée woke ». Depuis maintenant quelques années, les politiques anti-trans représentent les autistes comme des victimes de l’activisme trans et queer, affichant une sorte d’externalité entre l’autisme et la transitude qui revient à silencier les voix autistes (Yergeau 2018) et effacer la queerness fondamentale de nombreuses vies autistes. Ce numéro spécial se positionne contre un tel effacement des sujets autistes des cultures et activismes trans et queer, notamment par les communautés LGBT elles-mêmes. S’appuyant sur des politiques de respectabilité et une rhétorique validiste (par ex. « terminally/chronically online » ou « snowflakes »), on observe une tendance à opposer des subcultures et communautés LGBT assimilables à d’autres, queer, jugées abjectes et déraisonnables, qui découlent souvent de positions autistes (Hillier 2020). Le ciblage des individus queer et trans par les agenda néolibéraux en Occident met en effet la pression sur l’activisme queer et trans pour que celui-ci se synchronise et s’oriente selon des priorités nationalistes et capitalistes (Bassi et LaFleur 2022). Les récits queernormatifs et transnormatifs, en se concentrant sur la performance de la blanchitude, de la productivité et de la neurotypicalité, positionnent ainsi trop souvent l’incarnation autiste de l’a/genre, de l’a/sexualité et de l’a/socialité comme un problème pour la citoyenneté et l’appartenance queer et trans (Pyne 2021). Pourtant, et d’abord depuis une perspective médicale et pathologisante, de nombreuses études ont démontré la surreprésentation des personnes autistes au sein des communautés queer (Hermann et al. 2022;Janssen, Huang and Duncan 2016; Strang et al. 2014; Warrier et al. 2020). De nombreux·ses autistes elleux-mêmes décrivent une diversité de formes de dés/identification avec le genre, la sexualité et la socialité, ce qui ouvre un champ de prolifération et d’expérimentation qui échappe aux trajectoires de vie aussi bien hétéronormatives que queernormatives (Cavar et bougie 2024). Plutôt que de se concentrer uniquement sur la critique de la rhétorique néolibérale et néofasciste, ce numéro vise à narrer, figurer et spéculer sur la créativité subversive émanant des autistes. Tout en réfléchissant au-delà des politiques de l’identité, il cherche à comprendre comment les pratiques autistes individuelles et collectives s’inscrivent dans des communautés, subcultures et performances queer et trans plus larges et les constituent, même si elles se déploient parfois sous des signes différents. Pour ce numéro spécial, nous invitons tout particulièrement des propositions faites par des chercheur·euses autistes et des contributeur·ices qui placent l’expérience directe des personnes autistes au centre. Différents régimes de pensée et d’écriture issus des savoirs situés autistes, comme l’autistethnographie (Grace 2013), l’autobiographie autiste, la fabulation spéculative et littéraire d’utopies neuroqueer (Reichart et al. 2021; Stannard Ashley 2024) sont bienvenues, aux côtés de régimes plus classiques, comme l’histoire et la sociologie des communautés autistes, ou la théorisation queer et féministe de l’autisme. Conformément à l’accent mis sur les vies autistes dans leur diversité et leur complexité, les contributions pourraient aborder le rôle d’autres formes de neurodivergence dans les subcultures et les pratiques autistiques. Les contributions portant sur et partant de l’expérience d’auteur·ices noir·es, autochtones et non occidentaux sont également particulièrement bienvenues. Les contributions qui explorent (entre autres) ces lignes de recherche sont vivement souhaitées : Expériences et performances autistes non-normatives de l’a/genre et de l’identit Expériences et performances autistes non-normatives de l’a/sexualité et de l’érotism Expériences et performances autistes non-normatives de l’a/socialite et de la parent Instructions pour les contributions Les contributions au numéro spécial peuvent inclure : Des essais théoriques longs (5000 – 7000 mots) Des textes créatifs plus courts, commentaires culturels, récits personnels ou autistethnographies (500 – 2500 mots) Poésie, essais-photo, films/vidéos courtes, art visuel et sonore, ou une combinaison de formes. Toutes les contributions peuvent être préparées en anglais, en français, ou dans les deux langues. Pour soumettre une proposition, veuillez envoyer un résumé de 250 mots et une biographie de 100 mots à l’éditeur·ice invité·e Ombre Tarragnat à ombre.tarragnat[arobase]gmail.com d’ici au 31 décembre 2024, en prenant soin d’ajouter Feral Feminisms en cc à feralfeminisms[arobase]gmail.com. Pour des directives détaillées concernant les contributions, consultez le site http://www.feralfeminisms.com/submission-guidelines/. Veuillez préparer vos contributions à partir du style Chicago auteur-date, que nous vous demandons de suivre scrupuleusement de manière à faire preuve de respect et à réduire la charge de travail de l’équipe éditoriale bénévole. Feral Feminisms ne prend en compte que les articles qui n’ont pas été publiés antérieurement ou qui ne sont pas en cours d’évaluation dans d’autres revues. Les contributeur·ices conservent les droits d’auteur de leurs articles sous licence Creative Commons. Calendrier prévu L’AAC pour les résumés ferme : 31 décembre 2024 Réponses éditoriales : 31 janvier 2025 Rendu des textes complets : juin 2025 Examen par les pairs : juillet à octobre 2025 Rendu des textes révisés auprès de l’éditeur·ice invité·e : décembre 2025 Relecture-correction : janvier à mars 2026 Sortie prévue du numéro : printemps/été 2026 À propos de l’éditeur·ice invité·e Ombre Tarragnat (iel/elle) est doctorant·e en études de genre et philosophie au Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité (LEGS), rattaché à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, où iel travaille sur un projet intitulé “L’autisme comme éthodivergence. Éthologie philosophique, posthumanisme, phénoménologie” situé à l’intersection de l’autisme et de l’animalité.
- Délai: 31 décembre 2024 Nous avons le plaisir de partager l'appel à communications, en pièce jointe, de la journée d’étude « "Je suis peinée de dénoncer une de mes compagnes“ Les relations de travail à l’épreuve du signalement, XIXe -XXIe siècles. » Cette journée d’étude est organisée par Marie Derrien (marie.derrien@univ-lille.fr), Zoé Poli (zoe.poli@univ-lyon2.fr) et Mathilde Rossigneux-Méheust (mathilde.rossigneux@univlyon2.fr). Elle se déroulera à Lyon le lundi 12 mai 2025 au LARHRA (Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes), avec le soutien de l’Institut Universitaire de France et dans le cadre de l’ANR PSYGNAL. Les réponses à l’appel à communication doivent nous parvenir sous forme d’un court résumé (une page maximum) mettant en évidence le terrain en jeu, le matériau et la question posée. Il devra être adressé aux trois organisatrices avant le 31 décembre 2024. Les frais de transport pourront être pris en charge pour les chercheurs et chercheuses présentant une communication et ne pouvant recevoir le soutien d’une unité de recherche de rattachement.
- Délai: 06 janvier 2025 Law and Diversity in European History Call for Papers: The 19th Annual Graduate Conference in European History (GRACEH) 7-9 April 2025 University of Vienna / ZOOM GRACEH 2025 offers a platform to explore the complex interplay between legal systems and the diverse social fabric of Europe across different historical spaces and periods. Europe’s rich cultural, ethnic, and religious diversity has shaped numerous legal traditions, often oscillating between integration and exclusion. The conference seeks to examine the interaction between legal structures and social diversity as well as the role of law in promoting or suppressing diversity from a historical perspective. In this context, diversity can be understood as the variety of identities, social groups and cultural backgrounds. It includes among other aspects, differences in terms of encompassing gender, ethnicity, religion, sexual orientation, social class and DisAbilities. Gustav Klimt's Faculty Painting “Jurisprudence”, provides a visual basis for the conference theme and symbolizes the complex relationship between law, power and human destiny. The painting does not emphasize the clear order and rationality of law, but rather its ambivalence, and its often unforeseen consequences. This multifaceted depiction of law opens up the discourse about the sanctioning of diversity and the use of law as an instrument to enforce social norms or to exclude certain groups. Proposed contributions could, for example, deal with the legal challenges and developments in the area of minority rights. Migration and the legal measures of integration, as well as DisAbilities and LGBTIQ* are further central topics. Moreover, questions could revolve around diversity of the law itself, for example in the context of colonialism, multinormativity or around spaces of “lawlessness” which offer insights into normative practices and opportunities outside of the legal system. Possible topics include but are not limited to: 1. Diversity in Law Throughout history, the law has categorized certain people and behaviors as “normal” and others as “deviant”. Such categorizations are often the result of social and cultural norms embedded in the legal system. What categorizations can be found within the law? What was considered the norm in different times and places and how are certain people or behaviors categorized as “deviant”? In what way were certain people treated differently? 2. Diversity of Law Multinormativity and legal pluralism are central themes in the study of the diversity of law. The divergence of canonical and secular law or the exchange between colonial law and European societies offer insights into the complex interactions of different legal systems. In what way for example was marriage regulated differently in coexisting legal systems? How did certain principles of law which shaped institutions (eg. the judiciary and the legislative body) in different ways interact or counteract each other? 3. Sanctioning Diversity through Law The sanctioning of “deviant” behavior by the means of the law can be found in almost all historical areas and periods. What can diversity mean in the context of the history of criminality? In what way does the ban of abortion illustrate how law has been used to enforce social norms and inequalities? How were homosexuality and transsexuality regulated differently throughout European history? 4. Enabling Diversity through Law Anti-discrimination laws, the legalization of homosexuality, same-sex marriage and the recognition of the third gender as well as minority rights, gender equality and the legal recognition of religious communities are examples of legal reforms that have contributed to greater equality and diversity in many European societies. However, the distinction between legal and social equality shows that while laws can contribute to the active promotion of equality, social equality is often more difficult to achieve. How are these dynamics for example reflected in the women's suffrage, the women's movements and the fight against social inequality? 5. Diversity of Making and Administrating Law The role of legislators and judges and their influence on the administration of law is of great importance. Reform processes and the abuse of law, such as in National Socialist law, as well as the politicization of law illustrate the dynamics of legislation. Who were the people that made and administrated the law in different historical times and areas? What were their agendas? 6. Places of “Lawlessness” Places of “lawlessness” offer fascinating insights into alternative forms of social organization and the possibilities of diversity at the margins of state and institutional control. In such spaces, different cultural, ethnic and social groups were often able to develop in a way not possible in more regulated areas of societies. To what extent did private spaces, far from public and legal control, enable individual lifestyles and identities or become places of oppression and violence? How did Monasteries, religious communities, the high sea or pubs and taverns offer space for lifestyles that deviated from the social norm? The conference is open to graduate students at all stages of research. We invite graduate students working on different topics and periods on a national, international, transnational, or comparative scale. We encourage contributions with novel and diverse perspectives and interdisciplinary approaches. GRACEH 2025 warmly welcomes participants to join in person. While we offer a limited hybrid model, we strive to foster an engaging in-person experience. DATES AND INFORMATION Please send abstracts up to 300 words and a scientific CV (max 100 words) to: graceh2025.hkw@univie.ac.at by January 6th 2025. Participants will receive a notification of acceptance by February 6th 2025. Final papers (up to 2.000 words) are due March 17th 2025. We particularly encourage submissions from those who have yet to present their work at conferences or are from underrepresented regions and/or institutions. We hope to be able to support travel and/or accommodation for a limited number of presenters without access to institutional funding. Participants should cover their accommodation and travel through their home institutions if possible. If you have questions, you can get in touch with the organizational team here: graceh2025.hkw@univie.ac.at.
- Délai: 06 janvier 2025 Genre et argent, Approches historiques, AAC Atelier de recherche, 19-20 juin 2025 - Paris Les propositions de contributions (résumé de 3000 signes en anglais ou en français + bref CV ) peuvent porter sur toutes les périodes historiques, tous pays ou aires culturelles, en adoptant une approche comparée/croisée ou non. Elles prennent soin de préciser le corpus de sources utilisées ainsi que les principales références bibliographiques. Elles sont à adresser conjointement aux organisateur·rices de l'atelier : Anais Albert (anais.albert@u-paris.fr); Christopher Fletcher (christopher.fletcher@univ-lille.fr); Julie Marfany ( julie.marfany@durham.ac.uk); Marianne Thivend (marianne.thivend@u-paris.fr) et Valentina Toneatto (valentina.toneatto@univ-lyon2.fr), jusqu’au 6 janvier 2025. Introduction Le contrôle et l'utilisation de l'argent sont clairement identifiés comme une question de genre dans les sociétés contemporaines. En France, la possibilité pour une femme mariée d'ouvrir un livret d'épargne date de 1881, de disposer de son propre salaire de 1907, d'ouvrir un compte en banque de 1965 : autant de jalons sur le chemin de l'émancipation. En contrepoint pessimiste, dans The Handmaid's Tale, publié en 1985, Margaret Atwood imaginait un futur dystopique dans lequel la suppression brutale de l’accès à l’argent était le premier marqueur de l'asservissement des femmes. Les historiens, cependant, ne se sont pas encore totalement emparés de ce thème, ce qui rend difficile la compréhension des évolutions dans la longue durée et dans une perspective comparative. Les spécialistes de la littérature ont été plus actifs, retraçant, par exemple, le lien conceptuel entre la corruption apportée par l'argent et la corruption apportée par les femmes. Le travail des femmes, lui aussi, a été et est toujours une thématique bien balisée en histoire. Pourtant, l'argent en lui-même - sa gestion et son contrôle, la manière dont il peut servir d'outil de domination ou de levier d'action, la question de savoir qui le possède et qui le contrôle - a rarement été posée comme une question historique indépendante sur le long terme. Bien que la question du genre et de l'argent ait émergé de manière périphérique dans de nombreux domaines d'études, elle n'a jamais été prise en charge comme un problème à part entière. L’une des raisons principales de cette relative invisibilité est la difficulté de définir ce qu'est l'argent sur une période très longue et dans une grande variété de sociétés historiques. Ce terme polysémique renvoie à la fois à la richesse (les revenus et le patrimoine, en stock ou en flux, qui peuvent être comptabilisés de manière abstraite à travers des comptes, des tableaux ou des bilans) et à la matérialité de l’argent qui circule (le numéraire, les monnaies, en billet ou en pièces, ainsi que les monnaies alternatives étudiées par exemple par la sociologue Viviana Zelizer). Les sociologues et les anthropologues ont contribué à distinguer l’argent - qui est un fait social, politique et moral - de la monnaie, notion plus réduite, utilisée en économie pour désigner l'instrument de l’échange. L’argent englobe la monnaie, sans s’y limiter, car il prend son sens au prisme du contexte social, mais aussi des affects, des valeurs, des moeurs, des croyances, de l’imaginaire collectif et, plus généralement de l’ordre symbolique qui les sous-tend (Baumann et alii, 2008). Cette définition invite à regarder ce qui dans les rapports à l’argent relève du genre : l’argent est un moyen concret d’assurer la domination masculine, mais il peut aussi être un outil utilisé par les femmes pour se créer des marges de manœuvre. Cette compréhension large de l’argent est également une réjouissante invitation pour les historien·nes : éminemment variable selon les époques, l’argent devient un puissant révélateur des normes de genre et des rapports sociaux entre les hommes et les femmes. Afin d’ouvrir ce champ d’étude encore en friche en histoire, nous proposons cet appel à contributions pour un atelier de recherche sur deux jours afin d’analyser les multiples interactions entre l’argent et le genre du haut Moyen Âge à nos jours. L’ approche est ouverte chronologiquement et géographiquement, fondée sur des études de cas historiques, où le genre ne se réduit pas à l’histoire des femmes, mais prend également en compte les masculinités ainsi que le rôle structurant de l’argent dans les relations entre hommes et femmes. Ainsi les questions de la possession, de la gestion et du contrôle de l’argent seront centrales dans les contributions à cet atelier, ainsi que celle de l’argent en tant qu’utile levier de domination ou d’agentivité. I. Normes et langages Un premier chantier ouvert par cet atelier est celui des imaginaires de l’argent au masculin et au féminin dans la longue durée. Le rapport entre normes de genre et argent, dans une perspective d’histoire culturelle ou des représentations pourra se faire en dialogue avec les études littéraires ou l’histoire de l’art notamment. Comment l’ordre du genre d’une époque et d’une société donnée détermine-t-il le rapport à l ’argent ? Jeanne Lazarus (2021) note que le rapport des femmes à l’argent est considéré comme moins légitime que celui des hommes et qu’il est marqué par une triple soupçon. Soupçon d’impureté d’abord, hérité de l’exégèse chrétienne : les femmes sont jugées impures si elles possèdent de l’argent, ce qui est toujours relié de manière implicite à une suspicion de prostitution. Soupçon d’incompétence ensuite pour des femmes jugées frivoles et dépensières et toujours moins rationnelles que les hommes. Soupçon de dépendance enfin, qui conduit à n'envisager les femmes que comme sous la protection financière du mari, de la famille, de la communauté ou de l’Etat. Ces constats généraux pourront être illustrés ou nuancés par des études de cas. Les hommes, à l’inverse, sont pensés comme du côté de la rationalité, de la prévision et de la gestion de l’argent. Mais peut-on distinguer des masculinités économiques variables dans le temps et l’espace ? Existe-t-il, selon les époques, des masculinités hégémoniques et d’autres subalternes dans le domaine financier ? La distinction entre le capitaliste (décisionnaire et puissant) et son comptable (figure de la soumission et de l’exécution) dessine par exemple des pistes pour nuancer les représentations masculines de l’argent. Depuis les travaux de R.W. Connell, on perçoit bien que la ‘middle class masculinity’ peut être hégémonique ou subordonnée dans le monde contemporain (Connell 2005 [1995]). Comment historiciser cette tension? Ensuite, comment les langages du droit et de la religion construisent-ils les imaginaires de l’argent et créent-ils des représentations des rapports possibles des hommes et des femmes à la richesse, depuis le Moyen Âge ? Car si le langage ecclésiastique jette le soupçon sur la gestion feminine et sur le rapport de la femme aux biens matériels depuis Ève et sa faute originelle, il ouvre en même temps des espaces de légitimité, notamment pour les femmes consacrées qui relèvent de la noblesse et qui sont à la tête de monastères puissants dont elles administrent les biens. De même, ce ne sont pas tous les hommes qui sont reconnus comme capables d’administrer légitimement la richesse commune (de l’État, de l’Église…), mais ce sont les hommes consacrés à Dieu (clercs et moines) qui sont désignés depuis le haut Moyen Âge comme les bons administrateurs, ceux qui savent comment faire fructifier l’argent et assurer le salut collectif. À la fin du Moyen Âge, ce modèle vertueux s’applique désormais à la société laïque lorsque l’Église indique dans le grand marchand celui qui œuvre pour le salut collectif. Les imaginaires de l’argent se sont enfin matérialisés dans des normes juridiques qui contraignent les rapports à l’argent des hommes et des femmes, en fonction de leur statut (mineur/majeur) et de leur place dans la famille, notamment pour les femmes (fille, épouse ou veuve n’ont pas les mêmes droits). Mais les systèmes juridiques sont variés (droit coutumier ou droit romain ne dessinent pas le même rapport à l’héritage des filles et des garçons ou à la dot par exemple) et les spécificités nationales sont nombreuses (par exemple, le principe de la couverture dans la Common Law anglaise de la fin du Moyen Âge jusqu’au Married Women’s Property Act de 1882). Les communications, potentiellement en dialogue avec l’histoire du droit, sur le cadrage juridique de la succession, de la propriété ou de de l’alliance matrimoniale au prisme du genre seront les bienvenues. Enfin, il ne faut pas confondre ce cadre normatif avec les pratiques sociales qui peuvent s’y conformer ou au contraire le contourner : les études de cas concrètes sur les manières de faire des hommes et des femmes, avec ou contre le droit, en matière d’argent sont encouragées. II. Comptabilité et contrôle Compter, consommer, épargner, investir : en quoi la circulation de l’argent dans la famille, et entre la famille et les institutions, est-elle révélatrice des rapports de genre, entre domination et autonomie ? Qui compte, qu’est-ce que l’on compte et que l’on ne compte pas ? Comment ? Et dans l’intérêt de qui ? Ainsi, cet atelier creusera le sillon du contrôle des ressources du couple avec des études portant sur les comptabilités ordinaires familiales (dans la veine par exemple des travaux d’ethno-comptabilité). Il considéra également les rapports de forces constitués par le fait de recevoir ou de rendre des comptes, voire de faire des comptes pour soi-même. Des études historiques pionnières incitent à rechercher au-delà des stéréotypes et de ce que dit le droit – certes contraignant pour les épouses à partir du code Napoléon – pour mettre en avant des femmes, entre XIXe et XXe siècles, en lutte quotidienne pour le contrôle des gains du couple et très au fait des enjeux patrimoniaux au sein de la famille (Sohn 1996). En même temps, le renouveau des études de la comptabilité et de l’ “accountability” du Moyen Âge central à la première modernité invite à une analyse genrée jusqu’alors inexplorée. Les femmes de l’élite, en tant que propriétaires, reçoivent bien des comptes quand, plus bas dans l’échelle sociale, les femmes responsables de la buanderie, de la basse-cour ou de la laiterie, les rendent. Toutefois, entre les deux la comptabilité est surtout une affaire d’hommes. Par ailleurs, il est possible que la gestion de domaines ou d'entreprises ait permis à certaines femmes d'être autonomes en matière de dépenses et d'investissements, et que la comptabilité ait été, au moins au début de l’époque moderne en Angleterre, une compétence particulièrement féminine. Mais si la tenue des comptes a été désignée comme un travail de femme, le degré d'autonomisation peut être questionné : s'agissait-il d'une tâche ingrate et chronophage déléguée aux femmes précisément parce qu'elle les liait à la sphère domestique ? La gestion de l'argent peut-elle être assimilée au contrôle de l'argent ? La question de l’éducation est également clé. Les inégalités de genre peuvent trouver des éclairages dans ce qui se joue en amont, en termes d’éducation dans la gestion des revenus et des biens. De l’éducation à l’épargne de l’école de la IIIe république, à l’éducation budgétaire des filières professionnelles des années 1980-2000, en passant par l’économie domestique enseignée dans les écoles de filles à partir de l’entre-deux-guerres, cette éducation à l’argent a-t-elle formé un outil au service de la promotion et du maintien du patriarcat ou bien plutôt d’autonomisation des femmes et d’individualisation dans la famille ? III. Crédit, rémunération et care La participation des femmes aux marchés du crédit a été envisagée de différentes manières. Est-il plus facile pour les femmes d'emprunter que de prêter ? Le prêt peut favoriser l'autonomisation, mais cela dépend beaucoup du contexte juridique et de la situation matrimoniale. Toutefois, l'accent a été mis sur l'emprunt des femmes et, en particulier, sur le microcrédit, d'abord annoncé par les économistes du développement comme un moyen d'autonomiser les femmes pauvres. Mais il n'en a pas toujours été ainsi dans l’histoire. Qui étaient les femmes qui prêtaient et empruntaient ? À qui prêtaient-elles et à qui empruntaient-elles ? Plus largement, il s’agit d’interroger le genre de la dette. Laurence Fontaine décrit l'économie morale, structurée par les liens de la dette, en termes de liens verticaux entre riches et pauvres, mais une grande partie du crédit, comme d'autres formes de solidarité, pourrait bien avoir consisté en des liens horizontaux entre parents et voisins. Reconnaître que l'argent et l'argent liquide ne sont pas identiques nous permet d'adopter une vision plus large de ce qui constitue une transaction économique ou une forme de revenu. Le concept novateur d’« économie de bricolage » (makeshift economy) d'Olwen Hufton reconnaît depuis longtemps l'importance, pour les ménages pauvres, d'un ensemble d'activités et de formes de revenus autres que le travail rémunéré, notamment le petit crédit, l'utilisation de droits communs tels que le glanage et l'accès aux terres communales, le détournement de fonds, la contrebande, le vol, la prostitution, la mendicité, le secours aux pauvres et l'entraide. Souvent considérées comme des activités criminelles, elles sont depuis peu examinées pour leur valeur économique par des historien·nes. Ainsi le glanage pouvait représenter jusqu'à 10 % du revenu des ménages. Des propositions sont attendues sur le genre de ces bricolages comme formes de travail génératrices de revenus. Combien gagnaient les travailleur·ses du sexe dans le passé ? Quels revenus la mendicité ou le chiffonnage peuvent-ils apporter à l'économie du ménage ? Une évolution récente de l'histoire économique, dans le sillage de l'économie féministe et de l'économie du développement, appelle à attribuer une valeur monétaire aux activités de soins (care). Les dimensions interpersonnelles et émotionnelles des soins ne peuvent être négligées. Cependant, elles ont souvent conduit à l'idée que le travail de soins était autrefois effectué au sein de la famille, par les femmes, en particulier les femmes mariées, et sans rémunération. De nouvelles études montrent toutefois qu'historiquement, une grande partie du travail de soins n'était pas effectué au sein de la famille et que ce travail était effectivement rémunéré. Qui était payé pour effectuer ces soins, dans quels contextes et pourquoi ? Dans quelles circonstances les ménages ont-ils choisi de rémunérer les soins, au lieu de les considérer comme une partie « naturelle » du travail non rémunéré des femmes ? Jusqu'à présent, les études sur le travail de soins dans cette perspective ont tenté d'attribuer des valeurs monétaires sur la base des cas où il était rémunéré. Toutefois, l'attribution d'une valeur monétaire au travail de soins reproduit-elle les catégories et les valeurs masculines de productivité et d'efficacité ? La prestation de soins n'a-t-elle pas de prix ? Peut-on donner un prix à un travail qui a une dimension affective ? Ou est-il d'autant plus important d'insister sur la valeur, afin d'éviter le piège qui consiste à considérer le travail de soins comme une « vocation » ou comme un « travail d'amour » (labour of love) ? IV. Conflits, violences et mobilisations collectives Cet atelier abordera également les conflits autour de l’argent et de sa gestion. Nous encourageons particulièrement les propositions sur la question des violences économiques : comment se manifestent-elles dans le rapport à l’argent au sein des familles et des couples ? Mais aussi comment le contrôle de l’argent est-il l’un des moyens d’exercer la violence sur les femmes et les dépendant·es, notamment sur les enfants mineurs ? La violence économique constitue l’une des formes des violences intrafamiliales. Ce concept récent désigne tous les actes qui visent à priver la victime de son autonomie financière, accentuant son isolement et rendant plus difficile un départ de la cellule familiale (privation de ressources, gestion exclusive des revenus familiaux, mise en danger du patrimoine familial, refus de versement des pensions alimentaires). Dans la longue durée, la violence économique a longtemps été considérée comme légale, à l’instar d’autres formes de violences physiques (droit de correction paternel ou maritale) ou sexuelles (devoir conjugal), car le mariage plaçait les épouses en situation de minorité juridique et la gestion du patrimoine familial revenait exclusivement au mari. Pourtant ce grand schéma nécessite des études pour affiner les configurations spatiales, temporelles et sociales des violences économiques : quels milieux sociaux sont les plus touchés par ces violences économiques ? Quelles régions affirment le plus fermement la domination patriarcale sur les ressources et quelles sont celles qui peuvent être vues comme plus précocement égalitaires ? En outre, dans la pratique, les conflits et les négociations autour de la gestion des ressources économiques sont très nombreux et les archives (procédures de divorce, testaments, autobiographies, correspondances, etc.) en gardent la trace : comment les femmes négocient-elles l’accès à l’argent dans des systèmes patriarcaux, notamment quand les ressources sont limitées ? Enfin, la contestation de la domination masculine sur l’argent est aussi collective. La revendication d’émancipation économique pour les femmes mariées a été au cœur des luttes féministes européennes depuis le XIXe siècle et s’est réalisée à des rythmes différents selon les pays. Le démantèlement par le droit civil de la mise sous tutelle économique des épouses est en effet le fruit d’un long processus, entamé au XIXe siècle et achevé dans la seconde moitié du XXe siècle. Quelles ont été les actrices de ce combat ? Au-delà des textes politiques et du combat législatif, ces revendications d’autonomie financière sont-elles perceptibles dans les luttes de femmes qui portent centralement sur d’autres aspects de la vie des femmes (travail, contrôle de la fécondité, etc…) ?
- Délai: 10 janvier 2025 Journée d'étude qui aura lieu le 13 février à la Maison de la Recherche de l'Université Toulouse - Jean Jaurès Argumentaire Les figures esthético-conceptuelles – par exemple la Cyborg (Haraway), la New Mestiza ou la Nepantlera (Anzaldúa), les sujets nomades (Braidotti), les netianas (Zafra) – créées par des penseuses féministes, queer, post coloniales et décoloniales sont aujourd’hui des apports significatifs aux réflexions menées depuis l’Université. À l’occasion de cette journée, nous souhaiterions réfléchir et échanger autour de ces figures qui ont acquis une légitimité croissante ces dernières années. Les réflexions pourront porter tant sur leur conditions d’émergence que sur leurs modes d’écriture, leurs effets et implications, ou encore leur réception. L’origine de ces figures semble résider dans une nécessité de déconstruire les catégories et les normes binaires qui conditionnent la production de pensée (d’une part les savoirs et la théorie, d’autre part la fiction) et qui prennent place dans des champs de production essentiellement masculinistes, racistes et classistes qu’elles tendent à perpétuer. Nous considérons donc les figures esthético-conceptuelles comme des figures inappropriées/inappropriables (Minh-Ha) qui contribuent à défaire les catégories de sexe, de genre, de race et de classe mais aussi de pensée et de production. Nous pourrons nous demander, entre autres, ce qu’impliquent la légitimité et la place croissante de ces figures dans la recherche actuelle et comment elles affectent la production des savoirs. Il serait également intéressant de réfléchir aux modes d’articulation entre (auto)fiction et théorie – articulation qui semble propice voire nécessaire à l’émergence de ces figures – qui semblent redéfinir les textes en espaces-frontières rendant possibles de nouveaux modes de lecture, de pensée et de création. Enfin, il nous semble opportun de réfléchir aux apports de ces figures dans le champ des études littéraires et de s’interroger quant au rôle – effectif ou potentiel – de celles-ci dans la (re)lecture d’œuvres de fiction, notamment. Modalités de proposition d’une communication ou d’un atelier Les propositions de communication ou d’atelier peuvent être soumises en français, espagnol ou anglais. Elles seront de 250 mots. En début de document devront être inscrits le titre ainsi que 3 mots clés. Les propositions seront accompagnées d’une orientation bibliographique de cinq titres et d’une courte notice biographique. Nous sollicitons des contributions aussi bien théoriques qu’empiriques, issues de toutes disciplines des sciences humaines et sociales. Nous accueillons très volontiers les contributions de masterant·es, doctorant·es, jeunes docteur·es et chercheur·ses indépendant·es. Nous acceptions des propositions individuelles et collectives. Les propositions de communication sont à envoyer en un seul fichier PDF aux adresses mail suivantes : camille.back@univ-tlse2.fr et nadege.guilhem-bouhaben@univ-tlse2.fr La date limite d’envoi est fixée au 10 janvier 2025 inclus. Les notifications d’acceptation seront envoyés à partir du 15 janvier 2025.
- Délai: 10 janvier 2025 The international conference Queer Pasts: What’s Queer in Queer History aims to discuss and critically explore the “queer” in queer and trans history. We invite dialogues about and engagement with methodologies, temporalities, theories and analytical approaches that interpret, imagine and preserve queer and trans history as queer. Copenhagen, Denmark, 22-23 May, 2025. Queer history commonly refers to the study and documentation of the lives, experiences, cultures, and struggles and joys of LGBTQ+ people in the past. It covers a wide range of topics, including how gender and sexual diversity has been expressed, understood, and regulated in different societies, as well as how political, social, and cultural movements have sought to challenge discrimination and promote LGBTQ+ rights. In this sense, queer history is about carving out the contours of queer and trans lives, communities and cultures of the past. Queer history is about challenging traditional ideas about archives and representation. Much of queer history has been erased, suppressed, silenced, or ignored by mainstream historical narratives. Queer historians have had to work creatively to uncover queer histories, using letters, diaries, court records, photographs, and oral histories to reconstruct the lives of LGBTQ+ people. Practical information Send abstract of 300 – 500 words (excl. references) to queerhistoryconference@hum.ku.dk. Panels should comprise 3-4 individual contributions. Please write a panel rationale (of 300 – 500 words, ex. references) along with 3-4 individual panel paper abstracts (each of 300 – 500 words, ex. references). Send to queerhistoryconference@hum.ku.dk. Deadline: 10 January 2025 Letter of acceptance/rejection: late January 2025 Registration opens/ends: late February / late March Programme published: mid April 2025
- Délai: 10 janvier 2025 Call for papers: Queer Pasts: What’s Queer in Queer History? The international conference Queer Pasts: What’s Queer in Queer History aims to discuss and critically explore the “queer” in queer and trans history. We invite dialogues about and engagement with methodologies, temporalities, theories and analytical approaches that interpret, imagine and preserve queer and trans history as queer. Copenhagen, Denmark, 22-23 May, 2025. Organizing committee: Professor Rikke Andreassen (RUC), Associate Professor Michael Nebeling Petersen (UCPH), Postdoc; Marie Lunau (RUC), Postdoc Tobias de Fønss Wung-Sung (UCPH), and Associate Professor Camilla; Bruun Eriksen (UCPH). Queer history commonly refers to the study and documentation of the lives, experiences, cultures, and struggles and joys of LGBTQ+ people in the past. It covers a wide range of topics, including how gender and sexual diversity has been expressed, understood, and regulated in different societies, as well as how political, social, and cultural movements have sought to challenge discrimination and promote LGBTQ+ rights. In this sense, queer history is about carving out the contours of queer and trans lives, communities and cultures of the past. Queer history is about challenging traditional ideas about archives and representation. Much of queer history has been erased, suppressed, silenced, or ignored by mainstream historical narratives. Queer historians have had to work creatively to uncover queer histories, using letters, diaries, court records, photographs, and oral histories to reconstruct the lives of LGBTQ+ people. Call for papers We invite individual papers and panels including but not limited to explore the following: What makes history "queer" beyond the documentation of LGBTQ+ figures and events? How can we locate and study queer in historical times, where same-sex relationships and same-sex sexual practices did not have particular names nor carried particular associations with them? How can we locate and study trans in historical times, where trans identities, practices and communities had other names and forms? How can we talk about LGBTQ+ history when historical subjects and societies did not use modern LGBTQ+ identities or terms? How can queer historians use archives that reflect oppressive or discriminatory structures (such as medical and criminal records) to tell the stories of queer and trans people? How do we methodologically engage with such archives and how do we tell queer stories of the past without reiterating the violence, inherited in the archive and historical sources? How do queer and trans histories intersect with other axes of identity, such as race, class, and disability? How have histories of slavery, colonialism, and imperialism shaped modern understandings of gender and sexuality? How can queer history disrupt linear historical narratives that portray progress from repression to liberation? How can we work with queer temporalities in history research? How do queer historians address the erasure, silence, and suppression of LGBTQ+ people and communities in archives? How do we provide voice to silenced individuals and groups? What does a ‘queering’ of contemporary historical studies and history research entail, for example, queering histories of the welfare state, transnational connections, or popular culture? What new historiographical methods and approaches are needed to uncover and accurately represent queer histories? Relatedly, which types of empirical sources can be fruitful to uncover new queer histories? E.g., photographs, fiction literature, folk tales, etc. Send abstract of 300 – 500 words (excl. references) to queerhistoryconference@hum.ku.dk. Panels should comprise 3-4 individual contributions. Please write a panel rationale (of 300 – 500 words, ex. references) along with 3-4 individual panel paper abstracts (each of 300 – 500 words, ex. references). Send to queerhistoryconference@hum.ku.dk.
- Délai: 15 janvier 2025 Organisé au sein du Centre Interdisciplinaire d’Études des Littératures (CIEL), les 19-20 juin 2025 à l’Université de Lausanne, ce colloque comparatiste prend pour objet l’étude des rapports qui mettent en dialogue deux domaines scientifiques, à savoir : les études de genre et la littérature comparée. Ce colloque sera adossé à un atelier organisé dans le cadre de l’ASLGC (Association Suisse de Littérature Générale et Comparée) quant à lui destiné spécifiquement aux doctorant⋅x⋅es suisses dans le but de fournir un lieu et un espace d’échange au sujet de l’interdisciplinarité entre la littérature comparée et les études de genre. Le titre de l’événement se veut provocateur : il suscitera désaccords et discussions, que nous appelons de nos vœux. D’une part, il s’agit d’établir un constat : il existe des liens historiques, voire fondateurs, entre la discipline littéraire et les études de genre, et ceux-ci sont souvent créés à partir d’une démarche comparatiste – que le terme soit explicitement posé ou non. D’autre part, il s’agit de questionner l’habitude qui semble avoir été prise peu à peu, en domaine littéraire et peut-être particulièrement dans le contexte français, d’assimiler les terrains du genre et ceux de la comparée : ainsi n’est-ce pas régulièrement, désormais, que les demandes d’encadrement de mémoires “genre” en littérature y sont adressées aux enseignant⋅x⋅es comparatistes ? Inversement, les chercheur⋅x⋅ses en littérature et études de genre, en France surtout là encore, ne constatent-iels pas qu’iels sont vite supposé⋅x⋅es comparatistes par les collègues qui les connaissent mal, parfois en dépit de leurs rattachements pourtant très clairs à d’autres disciplines littéraires ? Sur ce point, les différences entre traditions universitaires nationales seront à interroger : en Suisse romande ou au Québec par exemple, ces constats paraissent moins vrais, dans la mesure où le statut disciplinaire du comparatisme pèse bien moins sur l’organisation institutionnelle de la recherche qu’en France. Mais partout, il semble qu’il y ait une différence entre la réalité statistique d’études de genre littéraires majoritairement menées dans des sections de littérature et de langue francophones, germanophones, hispanophones, etc., et les projections qui sont faites lorsque le rattachement réel du ou de la spécialiste en genre est inconnu : nous soulignons une disproportion entre la fréquence du présupposé comparatiste et la réalité statistique des rattachements. Pistes (non exhaustives) pour les propositions de communication : Pertinence ou désaccord avec cette idée d’amalgame : variations selon les traditions de recherche et d’enseignement locales et nationales, comparaison des comparatismes. Passés, présents et avenirs comparatistes du genre. Histoire des liens entre les disciplines littéraires et les études de genre ; bibliographies, généalogies. Trio comparée - interdisciplinarité - genre : quelles convergences, quelles difficultés méthodologiques ? Jeux d’échelles : genre et catégories de la littérature “mondiale” ; enjeux continentaux ou transnationaux du genre ; impasses ou bénéfices méthodologiques du comparatisme face aux enjeux croisés du genre et du décolonial. Politiques de la littérature comparée : peut-on parler d’une politique de la littérature comparée comme on parle de politiques de la littérature ? Genres du genre et généralités du genre : le genre est-il (et comment) une question “générale” (dans la littérature générale et comparée) ? Enseignements du genre en littérature comparée ; “diriger” des recherches en études de genre. Toutes les propositions sont bien sûr bienvenues, cette liste n’étant pas définitive. Les propositions de communication attendues compteront environ 500 mots (espaces compris, hors bibliographie) ; elles seront accompagnées d’une notice bio-bibliographique. Le français est privilégié comme langue de communication, mais les contributions peuvent aussi être proposées et prononcées en anglais, en italien ou en allemand. Vous pouvez les envoyer avant le 13 janvier 2025, aux adresses suivantes : francesca.catalano@unil.ch et aurore.turbiau@unil.ch. Certains frais pourront être pris en charge par l’UNIL; en cas de contrainte particulière, vous pouvez nous le signaler. Les frais de la première journée concernant les doctorant⋅es qui participeront à l’atelier ASLGC seront pris en charge.
- Délai: 15 janvier 2025 The transdisciplinary journal Gender a výzkum / Gender and Research invites submissions for thematic blocks and special issues for the period of 2026–2027. Proposals to guest-edit a thematic block or a special issue shall contain the following information: A working title A brief outline of the issue/block, focus of the content and context of the topic and its relevance Preliminary content of the block/issue (expected number of papers / ratio of contacted authors to papers in the open call / reviews, reports, an interview etc.) A list of contacted authors who commit to submit a paper, including a preliminary title and a brief abstract (optional) Schedule of the issue/block preparation and suggestions related to the distribution of the call through relevant networks A brief CV of the proposers, including selected publications and information about editorial experience Special issues may be realized between 2026 (December) and 2027 (December). Based on previous experience the estimated time needed to prepare a thematic issue is 15 to 18 months. The deadline for proposal submission is 15 January 2025. Please send your proposals in a single document to the address of the journal’s editorial board at genderteam@soc.cas.cz. The journal Gender a výzkum / Gender and Research is an academic transdisciplinary journal of gender studies and feminist theory. The journal is open access and published twice a year by the Institute of Sociology of the Czech Academy of Sciences. It is listed in the SCOPUS, ERIH PLUS, CEJSH and other databases. The journal accepts also submissions outside a special issue on a rolling basis. It publishes articles in Czech or English with gender or feminist perspective in the fields of sociology, philosophy, political science, history, cultural studies, and other branches of the social sciences and humanities.
- Délai: 15 janvier 2025 Wichtige Termine: Frist für die Einreichung des maximal einseitigen Abstracts: 15. Januar 2025 Einladung zur Beitragseinreichung: bis zum 31. Januar 2025 Frist für die Einreichung von Manuskripten: 31. März 2025 Veröffentlichung der Ausgabe psychosozial Nr. 181 (2025-3): September 2025 Wir freuen uns, den Aufruf zur Einreichung von Beiträgen für die Ausgabe 3/2025 der Zeitschrift psychosozial bekannt zu geben. Die Ausgabe konzentriert sich auf die vielschichtigen Dimensionen des Rechtsextremismus und Rechtsterrorismus. Das Schwerpunktheft strebt dabei explizit an, sowohl historische als auch gegenwärtige Dimensionen umfassend zu beleuchten. Wir laden Forschende aus sämtlichen Disziplinen (z.B. Geschichte, Soziologie, Gender Studies, Kultur- und Sozialpsychologie) ein, sich an dem inter- und transdisziplinären Dialog zu beteiligen, der unser Verständnis von den heterogenen Erscheinungsformen des Rechtsextremismus und Rechtsterrorismus vorantreibt. Marie Jahoda Center for International Gender Studies Ruhr Universität Bochum https://mariejahodacenter.rub.de/ Hans Kilian und Lotte Köhler Centrum für sozial- und kulturwissenschaftliche Psychologie und historische Anthropologie https://www.kilian-koehler-centrum.de/ Rechtsextremismus und Rechtsterrorismus: Ideologische Verflechtungen, historische Kontinuitäten und interdisziplinäre Perspektiven (psychosozial Nr. 181, 2025-3) (Rechts-)Extremismus – insbesondere in seiner gewalttätigsten Form, dem Terrorismus – stellt weltweit eine zentrale Bedrohung für demokratische Gesellschaften dar. Im Rahmen der öffentlichen Aushandlungsprozesse werden als rechtsextrem markierte Organisationen, Bewegungen, Personen und Aktionsformen regelmäßig als isolierte gesellschaftliche Randphänomene verhandelt. Die jüngsten Wahltrends in Europa zeigen indessen ein beständiges Potenzial für nationalistische und rechtsextreme Parteien. In Deutschland haben nicht zuletzt die Wahlerfolge der teilweise als rechtsextrem eingestuften Alternative für Deutschland (AfD) die Dringlichkeit verdeutlicht, den Rechtsextremismus in seiner Komplexität noch stärker als bisher inter- bzw. transdisziplinär zu erforschen. Insbesondere zur adäquaten Analyse der Verflechtungen von Rechtsextremismus und Alltagskultur sowie der gesellschaftlichen Akzeptanz und Normalisierung rechtsextremer Ideologeme müssen vielfältige Forschungsperspektiven (u.a. aus Zeitgeschichte, Gender Studies, Kultur- und Sozialpsychologie) integriert werden. Der gegenwärtige Rechtsextremismus, der sich auch in einer diffusen Online-Radikalisierung zeigt, hat zudem tiefe historische Wurzeln. Die Reduzierung der aktuellen Entwicklungen auf isolierte Ereignisse verkennt sowohl die historischen Kontinuitäten als auch die ideologischen Umbrüche innerhalb des rechtsextremen Milieus. Dabei ist ein umfassendes Verständnis der phänomenspezifischen Ursachen und Dynamiken zum Schutz der offenen Gesellschaft unerlässlich. Der gesamtgesellschaftliche Diskurs über Rechtsextremismus ist von diversen, teils konkurrierenden Akteur:innen geprägt, wobei bestimmte Narrative qua Diskursebene und Diskursposition (Jäger et al. 2024) dominieren und andere marginalisiert werden. Besonders problematisch erscheint die diskursive Macht amtlicher Wahrnehmungs- und Deutungsmuster – abseits der einschlägigen Forschung (u.a. Lipset 1960; Stöss 2010; Botsch 2012; Salzborn 2020; Decker et al. 2022; Quent 2022; Zick et al. 2023) – immer dann, wenn sich rechtsextreme Einstellungen und Verhaltensweisen in einer (vermeintlich) demokratischen Mitte der Gesellschaft offenkundig manifestieren – auf das sog. Sylt-Video und die öffentlichen Reaktionen sei an dieser Stelle lediglich exemplarisch verwiesen. Angesichts der Heterogenität und Komplexität des Themenfeldes kann die angestrebte Publikation keine abschließende Klärung der aktuellen Debatten bieten. Ziel des geplanten Schwerpunktheftes ist es vielmehr, die zentralen Untersuchungsgegenstände Rechtsextremismus und Rechtsterrorismus in einem inter- bzw. transdisziplinären Forschungsrahmen zusammenzuführen und einen perspektiverweiternden Forschungsverbund zu fördern. Das Heft strebt dabei an, sowohl historische als auch gegenwärtige Dimensionen umfassend zu beleuchten. Besonders erwünscht sind Beiträge, die bislang marginalisierte Forschungsperspektiven explizit adressieren, wie etwa die Opfer- und Betroffenenperspektive. Thematische Beiträge Wir laden Expert:innen aus sämtlichen Forschungsdisziplinen sowie aus der Praxis ein, einschlägige Beiträge einzureichen, die sich kritisch mit den folgenden thematischen Schwerpunkten befassen, ohne darauf beschränkt zu sein: 1. Historische Perspektiven: Ein vergleichender sozialgeschichtlicher Ansatz bietet die Möglichkeit, Rechtsextremismus stärker in seinem historischen Kontext zu eruieren. Bereits die definitorische Unschärfe des Rechtsextremismus bzw. Rechtsterrorismus insinuiert, dass die Phänomene über die Zeit hinweg unterschiedlich aufgeladen, (öffentlich) ausgehandelt und artikuliert wurden. Kritische Fragen zu den Zuschreibungen, der Definition von Kategorien sowie den Wechselwirkungen zwischen Fremd- und Selbstwahrnehmung sind dabei zentral. Ein fundiertes Verständnis der Zusammenhänge zwischen historischer Genese, Ideologie, Identität und Gewalt ist entscheidend für die sichtbare Etablierung eines gesamtgesellschaftlichen Problembewusstseins. Potenzielle Ansätze: Analyse der historischen Entwicklung rechtsextremer und rechtsterroristischer Strukturen, Gruppierungen, Ideologien und Aktionsformen; Untersuchung von Kontinuitäten und Brüchen innerhalb einschlägiger Bewegungen und ihrer historischen Kontextualisierung. 2. Geschlechtsspezifische Analysen und Männlichkeitsforschung: Rechtsextremismus fungiert als ideologischer Resonanzraum für die Verbreitung antifeministischer und sexistischer Positionen: Der Mann ist primär für politische Belange zuständig, während die Frau auf ihre Rolle als Mutter und Care-Arbeiterin reduziert wird – insbesondere um die „weiße Rasse“ zu sichern. Die ideologische Verflechtung zwischen Rechtsextremismus und Antifeminismus manifestiert sich außerdem in der gemeinsamen Ablehnung gesellschaftlicher Modernisierung und emanzipatorischer Bestrebungen. Sowohl rechtsextreme als auch antifeministische Akteure sehen progressive Bewegungen, die für die Gleichstellung von Minderheiten, Frauen und LGBTQ+-Personen eintreten, als fundamentale Bedrohung ihrer Vorstellung einer „natürlichen“ Ordnung und hierarchischen Struktur (vgl. Santos/Ratmann 2020). Potenzielle Ansätze: Erforschung der Verknüpfung von Männlichkeitskonzepten mit rechtsextremen Ideologien, einschließlich Antifeminismus, Misogynie und geschlechterbezogener/rechtsextremer Gewalt; Analyse, wie/welche Männlichkeitsentwürfe und -ideale zur Radikalisierung beitragen können; intersektionale Forschungsansätze (Crenshaw 1989; Adusei-Poku 2012). 3. Vergleichende und transnationale Perspektiven: Die gegenwärtigen Analysen des transnationalen Rechtsextremismus fokussieren sich auf eine strukturelle Aufhellung der grenzüberschreitenden Kooperationen und Verflechtungen. Weiterhin werden vor allem die gesellschaftlichen Gelegenheitsstrukturen thematisiert, die eine transnationale Konnektivität des rechtsextremen Milieus begünstigen (u.a. Heidenreich 1980; Ritzmann et al. 2020, 2021). Die Bewertung, inwiefern eine Bewegung, wie zum Beispiel die transnationale Ülkücü-Bewegung („Graue Wölfe“), rechtsextrem ist oder nicht, kann in Abhängigkeit von der nationalen und/oder historischen Perspektive grundlegend divergieren. Potenzielle Ansätze: Erforschung von Genese, Ähnlichkeiten, Unterschieden und Verbindungen zwischen einschlägigen Phänomenen in transnationalen Kontexten sowie deren Implikationen für eine adäquate Demokratieförderung und Sicherheit. 4. Opfer- und Betroffenenperspektiven: Potenzielle Ansätze: Erforschung der Erfahrungen und Perspektiven von Opfern und Betroffenen rechtsextremer Gewalt; Analyse, inwiefern Opfer- und Betroffenenperspektiven die öffentliche Wahrnehmung und die politische Diskussion beeinflussen; Trauma und Identitätsbildung; Untersuchung der Rolle von Medien, Literatur, Kunst und Popkultur bei der Konstruktion und Verbreitung von (Gegen-)Narrativen und Symbolen. 5. Psychosoziale Dimensionen: Potenzielle Ansätze: Analyse der psychologischen Mechanismen hinter der Radikalisierung; Untersuchung von einschlägigen Sozialisationsprozessen sowie deren Einfluss auf das Engagement in rechtsextremen Netzwerken; Berücksichtigung von Populismus, Nationalismus, sozialen Ungleichheiten und den damit verbundenen affektiven Dynamiken. 6. Präventions- und Interventionsstrategien: Potenzielle Ansätze: Bewertung der Wirksamkeit und ethischen Implikationen von Richtlinien, der Effektivität von Politikmaßnahmen bzw. Programmen und Interventionen zur Vorbeugung von Radikalisierung, Bekämpfung einschlägiger Narrative; Perspektiven aus der Deradikalisierungs- und Distanzierungsarbeit. Einreichungsmodalitäten und Verfahren Wir freuen uns über Einsendungen eines maximal einseitigen Abstracts bis zum 15. Januar 2025 an: Yassir.Jakani@rub.de Bei positiver Rückmeldung erfolgt bis zum 31. Januar 2025 die Einladung zur Beitragseinreichung. Der Beitrag mit einem Umfang von maximal 35.000 Zeichen (inkl. Leerzeichen, Fußnoten und Bibliografie) ist bis zum 31. März 2025 einzureichen. Dem Beitrag ist ein Abstract (max. 10 Zeilen) sowie fünf Keywords beizufügen. Alle Beiträge durchlaufen ein Peer-Review-Verfahren, auf dessen Grundlage gegebenenfalls um Überarbeitungen gebeten und die finale Auswahl getroffen wird. Die Veröffentlichung des Schwerpunktheftes psychosozial Nr. 181 (2025-3) ist für September 2025 geplant.
- Délai: 15 janvier 2025 Matrimoines. Penser le patrimoine en féministes Appel à contribution de la revue Nouvelles Questions Féministes pour le numéro 45/2, 2026, coordonné par Alix Heiniger, Ellen Hertz, Hélène Martin et Cécile Offroy Cet appel cherche à recueillir des articles des diverses disciplines de sciences humaines et sociales, éclairant un ou plusieurs des axes proposés et portant sur un ou divers contextes nationaux. Les propositions d’articles de deux pages (hors bibliographie) sont attendues pour le 15 janvier 2025 en format word, interligne simple, caractère 12, envoyées par mail à ellen.hertz@unine.ch et à nqf_redaction@hetsl.ch. Elles doivent contenir le nom et le prénom des auteurices ainsi que leur discipline et éventuellement leur institution de rattachement. Elles peuvent inclure une bibliographie. Les coordinatrices opèrent une première sélection parmi ces résumés. Si la proposition est acceptée, la 1ère version de l’article (45 000 signes) est transmise au groupe de coordination le 15 septembre 2025 au plus tard. Le groupe de coordination transmettra l’article anonymisé à deux rapporteurices pour évaluation en double aveugle. Il peut être accepté en l’état, accepté sous réserve de modifications mineures ou majeures ou refusé. En cas d’acceptation pour publication, la version retravaillée doit parvenir le 15 février 2026. Le numéro sortira à l’automne 2026. Les articles publiés paraissent dans la rubrique Grand angle du numéro.
- Délai: 15 janvier 2025 Environnements, intersectionnalité et dominations Les propositions de communication sont à déposer avant le 15 janvier sur le site de l’AFS. Le XIè Congrès de l’AFS s’organisera autour du thème : « Environnement(s) et inégalités ». Il aura lieu à Toulouse du 8 juillet au 11 juillet 2025 (voir modalité de participation à la fin de l’appel). Le Réseau Thématique (RT) 24 de l’AFS « Genre, Classe, Race. Rapports sociaux et construction de l’altérité » propose un appel à communications organisé en cinq axes, tout en ouvrant la possibilité de faire des propositions hors axes, à condition qu’elles s’inscrivent dans le thème du Congrès et dans l’articulation de plusieurs rapports sociaux. Au sein du RT24, nous débattons des concepts, de la méthodologie et de l’épistémologie de l’articulation des rapports sociaux de sexe, de classe, de race. Pour ce congrès, la sélection des propositions donnera priorité à celles croisant au moins deux rapports sociaux et, si nous accueillerons toute proposition susceptible de répondre à l’appel de l’AFS, nous souhaitons plus particulièrement développer la réflexion commune autour des questions suivantes : comment les rapports sociaux façonnent le(s) environnement(s), et en retour, comment les environnements participent-ils à la construction et à la reproduction des rapports sociaux de domination – de sexe, de classe et de race notamment – et des inégalités sous-jacentes ? Il s'agit de replacer les rapports sociaux au sein des lieux et espaces où ils se déroulent, et de prendre au sérieux le poids de ces espaces et leurs spécificités dans l'instauration, le maintien ou la déstabilisation de ces rapports. Nous laissons volontairement planer un flou sur ce que signifie « environnement » afin d'inviter des travaux portant sur divers types d'environnements, qu'il s'agisse d'environnements urbains, péri-urbains, ou ruraux, ou qui comparent un même phénomène au regard des divers espaces où il peut se dérouler par exemple. Enfin, pour rejoindre le bureau du RT24, il faut avoir communiqué au sein du RT24, soit dans le cadre du Congrès de l’AFS, soit lors du séminaire du réseau. Axe 1 : Luttes et appropriations autour des espaces et des environnements Cet axe propose de s’intéresser à la manière dont les rapports sociaux façonnent l’accès à l’environnement et ses usages et en retour comment les usages, appropriations et divisions des espaces s’inscrivent dans la dynamique des rapports de domination. On s’intéressera notamment à l’appropriation des espaces par différents groupes sociaux (luttes pour l’accès aux espaces naturels et touristiques, aux habitats, relégation spatiale de groupes minorisés). On peut penser par exemple au maintien d’environnements dits « naturels » comme les parcs nationaux et les réserves, ou à l’extractivisme et ses effets sur les populations minorisées. On peut se demander comment les rapports de pouvoir entre groupe sociaux conditionnent l’accès à l’espace et à un environnement favorable (accès aux espaces verts, aux espaces de loisirs…). Il sera également possible de s’intéresser aux environnements comme lieux de circulation, de traverse, aux questions de mobilités (migratoires, pendulaires…), et à leurs effets sur différentes catégories sociales et sur les inégalités qu’elles peuvent participer à produire. Les appropriations des questions environnementales par les groupes sociaux peuvent aussi être interrogées : usages des questions écologiques dans les luttes pour l’espace dans la transformation urbaine, injonctions à l’écologie ou diffusion de représentations sur la capacité de certains groupes sociaux à se soucier de l’écologie, etc. Les luttes autour de l’environnement peuvent aussi se déployer à une échelle plus large, dans le cas de travaux sur le « colonialisme vert » par exemple, sur l’exploitation coloniale des territoires et leurs prolongements dans la décolonisation. Axe 2 : Mobilisation écologique et perspectives queer et féministes : conflictualités et alliances Cet axe propose d’explorer les tensions, conflictualités et alliances qu’entretiennent les courants de pensée écologistes et féministes, depuis un prisme attentif aux rapports sociaux de domination. D’abord, nous proposons d’interroger le vaste champ de l’écoféminisme, en tant que théorisation et mouvement politique articulant la domination des hommes sur les femmes et celle des humain·e·s sur la Nature. Il peut notamment être interrogé au prisme de son rapport à l’essentialisme : quels conflits et quelles alliances ont été tissées au sein des groupes féministes par rapport à cette originelle et épineuse question ? Quelles autres lignes de fracture ou de convergence sont apparues dans les mouvements sociaux suite à la diffusion de la perspective écoféministe ? Deuxièmement, nous nous intéressons aux oppositions et recompositions entre certains pans de l’écologie politique, différents courants queer et féministes, et le mouvement anti-industriel. Ce dernier se distingue par une critique radicale des technologies, notamment des nanotechnologies, de l'industrie énergétique, mais aussi parfois des techniques de procréation médicalement assistée, des traitements hormonaux et des interventions chirurgicales. Dans ces cas, il n'est pas rare qu'il prenne la forme d’attaques frontales contre les féministes, les lesbiennes et les personnes trans. Si de plus en plus de textes et d’émissions [1] ont acté « le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel » et son virage antiféministe, transphobe et islamophobe, d’autres collectifs appellent à une critique féministe de l’industrialisation du monde et à une constellation d’affinités anarchistes, écologistes, antispécistes, queer et trans-féministes [2]. Une socio-histoire des conflits théoriques et du renouvellement des luttes anti-industrielles, queer et féministes, de même que l’ethnographie des différents groupes mobilisés les uns contre ou avec les autres seraient les bienvenues. Enfin, ces dernières années ont vu se multiplier des critiques féministes, queer et décoloniales d’une écologie blanche et bourgeoise. Dans quelle mesure les perspectives critiques sur l’écologie comme projet politique prolongent ou confrontent-elles l’idée selon laquelle la fabrique du quotidien porte un enjeu révolutionnaire ? Quelles analyses offrent ces analyses des pratiques individuelles de consommation ou des modes de production ? Les intervenant·e·s sont invité·e·s à retracer les débats théoriques entre ces différentes approches, afin d'explorer les articulations entre ces débats et les pratiques politiques concrètes, la composition des collectifs militants, etc. Pour cela, des analyses socio-historiques mobilisant différents types d’archives sont aussi bienvenues que les ethnographies de mobilisations. Axe 3 : (In)justices environnementales et inégalité de santé - Session croisée avec le RT 19 (Santé, médecine, maladie et handicap) L’essor du capitalisme et de l’industrialisation ont abouti à une surexposition des ouvrier·e·s et des agriculteur.rice.s à différentes sortes de polluants. L’adoption progressive par les pouvoirs publics de contraintes réglementaires dans le but de protéger les populations a souvent engendré l’exportation des dégradations environnementales des métropoles vers les territoires (post)colonisés et, plus généralement, des pays du Nord vers ceux du Sud. Simultanément, dans les pays occidentaux les populations racisées et/ou de classes populaires précarisées sont reléguées dans des espaces de ségrégation dégradés sur le plan environnemental et sont amenées à fréquemment travailler dans des environnements détériorés et dangereux pour la santé. On peut observer des effets différents selon le genre. L’objet de cette session conjointe est d’interroger les effets des inégalités environnementales de classe, de race et de genre sur la santé des groupes minorisés ; les polluants entraînent de nombreux problèmes de santé tels que cancer, stérilité, malformation du fœtus, handicap, mortalité précoce… On pourra, par exemple, s’interroger sur les ressorts sociaux de la production d'environnements dégradés et nocifs pour la santé en général, et la santé reproductive en particulier (la dégradation de l’environnement peut avoir des effets sur la fécondité des hommes et des femmes, par exemple). Dans quelle mesure s’accompagne-t-elle de formes de relativisation des effets des polluants et autres substances ou pratiques nocives sur la santé lorsque des minoritaires sont exposé·e·s ? On pourra, en outre, questionner les outils disponibles pour objectiver les effets sur la santé des injustices environnementales. De manière plus générale, l’environnement pourra également être entendu dans un sens plus large. Les contributions interrogeant les effets sur la santé des environnements sociaux auxquels les minoritaires sont assignés sont également bienvenues. Axe 4 : Migrations et inégalités environnementales au prisme du droit et de la justice - Session croisée avec le RT 13 (Sociologie du droit et de la justice) Cette session croisée mettra la focale sur la manière dont le droit et la justice sont mobilisés dans la lutte contre les catastrophes climatiques, l'exploitation et la privation des ressources naturelles, mais aussi les violences subies par les personnes impliquées dans les luttes contre les méga-projets extractivistes, pour la défense des territoires, et par les populations locales expropriées victimes d'exils forcés. En partant du constat que les femmes ainsi que les populations racialisées autochtones sont les premières concernées par ces formes d'exploitation et de privation spécifiques, cette session entend analyser la place du droit et des arènes judiciaires dans le gouvernement des migrations environnementales, au prisme d'un ensemble de rapports de pouvoir imbriqués (de genre, de classe, de race) mais également des (dés)équilibres inégalitaires au niveau mondial. Dans quelle mesure la reconnaissance de migrations environnementales fait-elle l’objet de luttes juridiques ? Que dit le droit sur le droit à vivre dans un environnement sain pour les populations autochtones ? Que fait le droit pour protéger les defensoras de l'environnement, lorsqu'elles sont contraintes de quitter leur pays d'origine suite aux menaces et violences qu'elles subissent ? Quelles arènes judiciaires sont investies par ces luttes contre les inégalités environnementales ? Comment et pourquoi les formes de mobilisation contre les inégalités environnementales changent depuis l'exil ? Quelles contraintes juridiques viennent façonner les possibilités de s'investir dans la lutte depuis l'étranger ? Toutes recherches qui adoptent une perspective intersectionnelle pour penser les inégalités produites par et/ou combattues à travers les arènes juridiques et judiciaires sont bienvenues. Axe 5 (Varia) : Retour du naturel Cet axe propose d’accueillir les recherches qui prolongent le travail de déconstruction des multiples formes de naturalisation auxquelles la sociologie reste confrontée, telles que la biologisation des comportements et l’essentialisation des rapports de pouvoir. Il s’ouvre aux travaux poursuivant les réflexions autour de la fabrication des groupes minorisés - donc naturalisés - par les rapports sociaux de sexe, classe, race, âge. Repartant des principales contributions de Colette Guillaumin sur l’idée d’une construction sociale de groupes réputés « naturels » et sur la fondation en nature des rapports de pouvoir entre ces groupes, cet axe accueille les recherches qui, dans une perspective intersectionnelle, poursuivent le travail de déconstruction des schèmes biologisants, essentialisants, naturalisants structurant la dynamique des rapports sociaux de domination. Le renouvellement des discours naturalistes prennent de plus en plus de place dans les débats politiques mais aussi dans les sciences sociales. La mouvance anti-woke, les appels à « sauver la différence des sexes » se multiplient (notamment dans les débats sur les trans) ainsi que des discours qui naturalisent les rapports Nord-Sud sous couvert de « différences culturelles », dans un contexte marqué par la montée de l’extrême droite dans plusieurs pays des continents européen et américain. La réactualisation de la notion de race par les sciences de la nature, la biologie, la médecine ou les sciences cognitives invite la sociologie à poursuivre les recherches et proposer des outils face au développement de la biologie et de la génétique qui favorise des lectures du social à l’aune des neurosciences. Quelles analyses proposer face au développement des tests génétiques (d'ancestralité, de généalogie) ? En quoi les études de genre et les « critical race studies » notamment participent d’un renouvellement des façons de penser ces questions au prisme de l’articulation des rapports sociaux ? Nous encourageons également les propositions qui renouvellent des pistes de recherches sur l’étude des processus de minorisation et examinent en quoi les analyses théoriques produites par les groupes minorisés permet de « désessentialiser » certaines catégories de pensée du social. Il s’agira de comprendre comment les mouvements sociaux et la réflexion de groupes minorisés contribuent à la critique des mécanismes de naturalisation de rapports de domination et/ou comment ils s’approprient une production universitaire sur le sujet pour penser leurs combats et luttes contre les effets de cette naturalisation. Nous accueillerons également les communications qui revisitent et réinterrogent la matérialité de la pratique sociologique à partir d’un regard intersectionnel. Une attention particulière sera portée aux dispositifs méthodologiques : comment dépasser les biais essentialistes qui structurent les pratiques de l’observation ethnographique ? Quels dispositifs d’enquête mettre en place et comment interroger les activités de classement et d’ordonnancement du réel à l’œuvre sur les terrains ? Pour participer au Congrès, il faudra adhérer à l’AFS et s’acquitter de droits d’inscription. Lors du précédent Congrès de 2023, l’adhésion s’élevait à 41€ pour les non-titulaires et 103€ pour les titulaires ; l’inscription au Congrès à 61€ pour les non-titulaires et 152€ pour les titulaires. Les tarifs pour le Congrès de Toulouse seront légèrement plus élevés (inflation). Les collègues non-titulaires qui ne peuvent être financé×es par leur laboratoire pourront, sur présentation de dossier, être exonéré×es des droits d’inscription et bénéficier d’une aide pour le transport et le logement. La procédure pour la demande d’exonération des droits d’inscription sera précisée plus tard. L’accès au Congrès se veut le plus inclusif possible : Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles seront mis en place. Si vous avez besoin de services d’accompagnement en raison d’une situation de handicap, vous pourrez le signaler dans le cas où votre communication est retenue. Le comité d’organisation mettra tout en œuvre pour essayer de répondre à vos demandes. Si vous avez besoin de services de crèche pendant le Congrès vous pourrez le signaler au moment de l’inscription. Le comité local essayera de proposer un mode de garde.
- Délai: 15 janvier 2025 Nous avons le plaisir de vous informer que l’appel à communications du Réseau Thématique 16 « Sociologie clinique » pour le Congrès de l’AFS qui se tiendra à Toulouse du 8 au 11 juillet 2025 est en ligne : https://afs-socio.fr/rt/rt16/ (onglet «appel(s) à communications») ou encore https://rt16.hypotheses.org Cet appel concerne 5 sessions, dont 4 en collaboration avec d’autres RT : Session croisée RT25 (Travail, organisations, emploi) -RT16 (Sociologie clinique) : S’engager pour l’écologie. Sens au travail dans la crise environnementale Session RT16 (sociologie clinique) - Actualités de la sociologie clinique : recherches, objets et pratiques Session croisée RT38 (sociologie de l’environnement et des risques) &RT16 (sociologie clinique) - Réflexivité sociologique sur les catégories de pensée : avantages et limites de « l’environnement » dans les manières d’appréhender les menaces contemporaines Session croisée RT 4 (sociologie de l’éducation et de la formation), 16 (sociologie clinique) et 46 (formation, certification, qualification) : sensibiliser, éduquer, former à l’écologie et l'environnement dans l’enseignement supérieur et la formation professionnelle ? Session croisée RT 16 (sociologie clinique) - RT 30 (sociologie du management) : Vers un management écologique Calendrier 15 janvier 2025 : date limite de dépôt des propositions de communication sur le site de l’AFS (interface de dépôt en bas de page des textes des appels à communications de chaque session) 15 février 2025 : sélection des propositions reçues 8 – 11 juillet 2025 : Congrès AFS de Toulouse
- Délai: 15 janvier 2025 Women in World-Literature: Climate, Crisis, and Contagion Abstract deadline: 15th January 2025 Full name / name of organization: The Institute of Advanced Studies, The University of Warwick Conference dates: 19th and 20th June 2025 Email to: womeninworldlitconference@gmail.com This hybrid conference follows 2022's ‘Women in World(-)Literature’ which was also held at the University of Warwick. 'Women in World-Literature: Climate, Crisis, and Contagion', urgently attends to questions about how the ecological and health impacts of the world-system are implicated by gender. Climate crisis is changing everything about how we relate to each other - from gender, racial, and labour relations, to how we conceive of borders. At the same time, scholarship, the UN, and UNESCO all agree that contagion and climate crises disproportionately effects women (Del Boca et al. 2020; Power 2020; Milford Morse and Anderson 2020; UNESCO 2022). According to one UNESCO report ‘it is estimated that 158 million women and girls are pushed into poverty as a direct result of climate change, 16 million more than the total number of men and boys’, thus it is urgent to consider how global access to resources influences the shape of contemporary culture. This conference therefore asks: how does world-literary and world-systems thinking change when we foreground gender in our analysis of global and local crises, climate collapse, and contagion? How might attending more keenly to women's experiences and cultural production as "peripheral" agents actually upset and usurp capitalism's insistence on exchange value, and what does this offer us as an imaginary to circumvent crisis-capitalism and scarcity thinking? This conference aims to open up new routes to understanding the patriarchal world-system and how we might imagine better ways to live through this epoch of collapse. Such ways of living might focus on the interconnectedness of all people with the environment and with one another. Moreover, the inclusivity at the heart of the conference aims to show how a supportive environment of care, which refuses scarcity mindsets, generates new and unexpected collaborations, outputs, and ideas. This Call for Papers invites abstracts for 20 minute papers, panels (4 papers max.), workshops (1 hour), and creative interventions (e.g. short films, art, performance) which respond to (as potential starting points): Complicating and exploring the term “crisis” as it pertains to gender Women and contagion Women’s work during crises Apocalypse; past epochs of collapse Climate and Gender Women’s health; women as health workers The gendered impact of COVID-19, HIV AIDs, and other pandemics/epidemics Bodies and/as resources Indigenous climate theory and practices Survival and annihilation; hope and defeat Extractivist capitalism and gender Experiments, vaccinations, and denialism Or, any other topic which foregrounds women in climate, crisis, and/or contagion. To welcome participants from all over the world this will be a hybrid event taking place across online and in-person platforms. If you would be interested in hosting an in-person hub at your institution please get in touch. In your submission, please include the following (for each participant if submitting a panel): Name & pronouns Institutional Affiliation (if applicable) & Short Bio (100 words) Title of Paper Abstract (max 300 words) Preferred participation (online or in person - final decisions to be made later) Time zone (for online participation) We are committed to making the event as widely accessible as possible. We welcome submissions from participants at any and all stages of their academic career, from any discipline, alongside practitioners and artists of all stripes. If you would like to discuss a potential paper, panel, or other idea with us ahead of submission please feel free to get in touch. Please note that this is a trans inclusive event.
- Délai: 17 janvier 2025 Revue Enfances Familles Générations Sous la direction de Jacques Cherblanc, professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada), Daniel Verba, maître de conférences émérite à l’Université Sorbonne Paris Nord-IRIS (France) et Christiane Bergeron-Leclerc, professeure à l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada). Ce numéro thématique propose d’explorer les dynamiques de laïcité, de religion et de spiritualité et leurs impacts sur les structures et les relations familiales. Il vise aussi à examiner les intersections et interactions complexes entre laïcité, religion et spiritualité au sein des familles et leur rapport à la société et aux institutions publiques, en tenant compte de la diversité des contextes culturels et sociopolitiques. Les propositions attendues porteront sur les dynamiques familiales abordées notamment à travers les politiques de laïcité, les pratiques religieuses, les formes de spiritualité, le pluralisme religieux et les interactions avec d’autres dimensions identitaires, et sur les religiosités au prisme de l’intervention sociale. Les propositions (résumés) sont à déposer sur le site de la revue au plus tard le 17 janvier 2025. Si la proposition est acceptée, le manuscrit complet sera à soumettre le 21 juillet 2025. Le numéro thématique paraîtra à l’automne 2026.
- Délai: 17 janvier 2025 This panel invites visual anthropologists and filmmakers to reflect on the evolving role of ethnographic film in embracing political engagement. How do feminist perspectives challenge the longstanding taboo of neutrality, reframe discussions of objectivity, ethics, and collaboration? Long Abstract: This panel critically engages with the evolving role of ethnographic filmmaking as a platform for political engagement, specifically through a feminist lens. Visual anthropologists and filmmakers working with marginalized communities and activist groups often navigate the ethical tensions between creating socially conscious, politically motivated work and the pressures to maintain an appearance of "neutrality" or "objectivity." We invite contributors to examine how feminist perspectives challenge these norms. At the heart of this discussion is the democratizing potential of documentary film and multimodal anthropology, allowing us to reach beyond academic discourse, and engage a broader public in ways traditional platforms cannot. Yet, are we maximizing this capacity or simply speaking to like-minded people? How can we leverage the power of ethnographic film to foster broader, more inclusive conversations? In addition, the feminist ethos emphasizes care ethics and collaboration, highlighting that academic and filmmaking practices are inherently collective efforts. This collaborative approach reflects a shift toward a professional ethic against the culture of overproduction and (self)exploitation. By embracing these values, we align with generational aspirations to establish new norms in visual anthropology and filmmaking. We welcome ethnographically grounded papers that explore strategies for embedding collaborative filmmaking, co-authorship with marginalized communities, and direct engagement with activist groups. Contributors will reflect on balancing objectivity with political commitment and the influence of their practices on the political agency of the communities involved. This panel discusses how film can serve as a tool for political action, advancing an engaged, ethically accountable form of visual anthropology.
- Délai: 17 janvier 2025 Sous la direction de Jacques Cherblanc, professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada), Daniel Verba, maître de conférences émérite à l’Université Sorbonne Paris Nord-IRIS (France) et Christiane Bergeron-Leclerc, professeure à l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada). Ce numéro thématique propose d’explorer les dynamiques de laïcité, de religion et de spiritualité et leurs impacts sur les structures et les relations familiales. Il vise aussi à examiner les intersections et interactions complexes entre laïcité, religion et spiritualité au sein des familles et leur rapport à la société et aux institutions publiques, en tenant compte de la diversité des contextes culturels et sociopolitiques. Les propositions attendues porteront sur les dynamiques familiales abordées notamment à travers les politiques de laïcité, les pratiques religieuses, les formes de spiritualité, le pluralisme religieux et les interactions avec d’autres dimensions identitaires, et sur les religiosités au prisme de l’intervention sociale. Les propositions (résumés) sont à déposer sur le site de la revue au plus tard le 17 janvier 2025. Si la proposition est acceptée, le manuscrit complet sera à soumettre le 21 juillet 2025. Le numéro thématique paraîtra à l'automne 2026.
- Délai: 19 janvier 2025 The annual conference for the International Society of Intellectual History, Aarhus University 11.-13. June 2025 Aristotle called the human being a zoon politikon by nature. But who exactly was this political animal? In other words, where are the boundaries of humanity to be drawn? Thinkers through the ages reflected on whether women and children were included in the question of the political; whether foreigners, slaves or servants could be considered fully human; and — particularly prompted by Roman Law — whether animals and human beings could be said to share legal and moral spaces. Indeed, concepts of what constituted true humanness are constantly being negotiated; they remain historically contingent. This annual meeting of the Intellectual History Society invites papers that historicize shifting categories of men, women and other animals throughout the ages. When, where, how and why were boundaries drawn and redrawn between men and women, animals and non-animals, between proper and improper subjects of agency, law, and morality? We invite papers that explore exclusions and inclusions of individuals and groups from, and in, narratives of intellectual history; that reflect on the borders of intellectual and political communities; and that probe the relationship of nature to culture when it comes to defining humans and other animals. Intellectual history has a reputation for dealing with “great white men” only. We would like to confront this historical bias by inviting papers that explore the question of what constitutes the very subjects that intellectual history deals with. What will happen if we turn our focus and intellectual practice around and think about women, men, and other animals? Proposals are invited which explore the theological, metaphysical, epistemic, empirical registers that have been influential in defining the status of men, women and other animals as knowledge-bearing subjects and as objects of enquiry and with this we hope to unpack further the category of “the human” by exploring different processes of “naturalization” in relation to men, women and other animals. Not restricting ourselves to a specific historical era, we welcome proposals on how knowledge and ideas about men, women and other animals have been generated across all time periods and world regions. Contributions are invited from across a broad range of domains of ideas, including but not limited to the history of political and economic ideas, the history of science, the history of religious ideas, the history of philosophy, etc. Furthermore, we welcome contributions that deal with a broad array of historical actors and sources, not simply intellectuals in the classical sense of the term. We particularly welcome proposals from early career researchers. Possible themes for papers include, but are not restricted to: The question of gender in intellectual history Masculinities in intellectual history Subjecthood in intellectual history Animal rights, ecological thinking Nature, ecology and animals in the history of ideas Female intellectuals Postcolonial critique Human/nature debates Multi-species histories What is ’the human’? Histories of man-nature, man-animal relations The deadline for the presentation of individual papers and group symposia is January 19, 2025.
- Délai: 20 janvier 2025 The Routledge Handbook on the Anthropology of Doulas: Call for Chapter Proposals This Handbook will be coedited by Caroline Chautems (UC Santa Barbara) and Ugo Edu (UC Los Angeles) and will be published within the Routledge Handbooks Series. This Handbook provides an overview of social sciences research on birth doulas. It will cover the foundations, key debates, and future directions in the anthropology of doulas, with chapters written by established and emerging scholars in the field. Most literature on doulas focuses on the United States, and more marginally on Europe. Less research explores the situation of doulas or birth companions in other countries, especially those categorized as low-income. This Handbook’s ambition is to invite contributions from researchers who have conducted studies in less explored regions of the world, where doula work is still emerging. It also includes a section with more empirical chapters written by doulas and birth workers. Within the community of scholars focusing on doulas, a significant proportion are actively engaged in doula work themselves. This dual role fosters critical reflections on fieldwork reflexivity, feminist ethnography, and advocacy within the field of doula studies–which we welcome. For this Handbook, we seek chapters on a wide range of topics that are related to doulas and doula care, including, but not limited to: globalization and local features of doula care, regulation of training and professionalization of doulas, reproductive justice, environmental justice, reproductive losses, challenges and new directions in doulas’ work. This Handbook will contain at least 35 chapters of around 7,000 to 8,000 words each, including references. Chapters may refer to prior works but must primarily feature original research, per Routledge's requirements. The following is part of Routledge’s Handbook guidelines that authors should keep in mind when writing their contributions: “The main goal of each handbook is to survey a topic, explaining why the issue or area is important, and critically discussing the leading views in the area.” In addition to submissions from social scientists, we specifically seek chapters written by practicing doulas. We invite doula authors to focus on whatever topic matters most to them. We request doulas to follow the same word count as other authors, however they do not need to follow the above Routledge Handbook guidelines. We welcome your chapter abstracts, which should be around 250-500 words long. Please send them to both of us: cchautems@ucsb.edu and uedu@g.ucla.edu. The deadline for abstract submission is January 20, 2025, 9pm PST. We will let you know if your proposed chapters have been accepted by March 2, 2025. If your participation in the Handbook is confirmed, you will need to submit the first complete draft of your chapter by September 14, 2025. We are excited about the potential of this project and look forward to your proposals!
- Délai: 30 janvier 2025 Arbeitstreffen Netzwerk Feministische Rechtsgeschichte am 28.2.-1.3.2025 in Leipzig Das Netzwerk Feministische Rechtsgeschichte hat sich in diesem Jahr als Austauschplattform für junge Rechtswissenschafter:innen und Historiker:innen gegründet. Beim ersten Treffen am 28.2.-1.3. in Leipzig können Forschungsvorhaben vorgestellt und zur Diskussion gestellt werden, die die Geschlechterdimension von Recht und rechtspolitischen Vorhaben oder auch einzelne Protagonist:innen in historischer Perspektive untersuchen. Beim ersten Arbeitstreffen des Netzwerkes Feministische Rechtsgeschichte können Forschungsansätze, Ideen oder Projekte (Dissertationen, Habilitationen, Aufsätzprojekte) mit Bezug zum Thema des Netzwerks - Feministische Rechtsgeschichte - vorgestellt und diskutiert werden. Für jeden Vortrag ist inkl. Diskussion ein Zeitfenster von einer Stunde vorgesehen. Bei Interesse ist eine Anmeldung per Mail bis zum 30.1.2025 an johanna.mittrop@uni-leipzig.de unter Nennung des Vortragsthemas möglich. Eine Teilnahme ohne Vortrag ist ebenfalls möglich. Die Teilnehmendenzahl ist begrenzt. Reise- und Verpflegungskosten können leider nicht übernommen werden. Kontakt Johanna Mittrop (johanna.mittrop@uni-leipzig.de)
- Délai: 31 janvier 2025 Nordic conference on masculinity research will take place at Stockholm University, Sweden, June 11-13 2025 Abstract submission Abstract submission will open later this fall. Deadline for abstract submission is January 31, 2025. More info TBA. Conference registration The conference registration will open in fall 2024. More info TBA. We are happy to announce that the next Nordic conference on masculinity research will take place at Stockholm University, Sweden on June 11-13, 2025. The conference theme is Men and Masculinities in Transition. The conference focuses on men, masculinity and transitions in a wide sense, including but not limited to: transitions across the life course, climate change and green transitions, transitions to more caring and inclusive masculinities, transitions across gender identities, theoretical and methodological transitions in research men and masculinities, as well as other social, political and personal transitions relevant to masculinity studies. We also welcome other contributions to contemporary masculinity research. Welcome to Stockholm in June 2025! Phd Course In the days preceding the conference, on June 9-10 2025, The Gender Academy at Stockholm University offers the Ph.D. course “Highlights in Gender Studies: Critical Perspectives on Men and Masculinity”, 2.5 ECTS. Application to the course will be open to PhD students from any university. Priority will be given to those who will also attend the conference. Course instructor: Associate Professor Kalle Berggren, Department of Child and Youth Studies. More info TBA. If you have any questions about the conference, please contact us! E-mail: masculinities2025@buv.su.se
- Délai: 31 janvier 2025
- Délai: 31 janvier 2025 International Critical Management Studies Conference (ICMS) on the 18-20 June 2025, Manchester Metropolitan University Stream 10: Feminist reclamations for emancipatory futures in life and work Description This stream engages with the idea of regeneration, adopting feminist perspectives with the aim of interrogating, problematizing and critiquing its dynamics and implications for life and work. Regeneration has become the central narrative in the exploration of future possibilities of being and living. Terms like renewal, recovery, reinvigoration and reinvention have been associated with regeneration; implicit to these terms is moving away from the past and present as moments that have failed to deliver sustainable ways of existence, and the importance of embracing a future that is crafted with a view to pioneer new forms of existence. However, important questions remain regarding why regeneration is needed, what kind of regeneration is expected, what is the agenda for regeneration and whose interests it serves. The performativity of regeneration has relied on its positioning as a “new” avenue, with very limited interrogation of its function as a device that obscures unresolved/able issues for which there is no longer impetus. Different forms of regeneration traverse life and work; for instance, environmental recovery has involved the displacement of populations and reinvigoration of urban spaces has relied on gentrification. At the organizational level, organizational renewal regularly involves restructuring resulting in job losses for some and redistribution of resources that perpetuate and recreate inequalities in organizations. In a similar vein, narratives of inclusion have been regenerated from affirmative action and equal employment opportunity initiatives. Quite often, this has reinforced the co-optation of social struggles under the rhetoric of diversity management that promises to make organizations more inclusive. This kind of regeneration has shifted the focus from social justice to different forms of whitewashing and performativities of diversity, which in the end have continued to sustain systems of oppression and the matrix of domination (Collins, 2000). In this respect, the question remains about the aim and purpose of regeneration, and how to ensure that it indeed advances social justice instead of re-generating established forms of domination. The violent nature of these encounters with regeneration calls for tactical acts of resistance and reclamation. There is potential in a critical engagement with the notion of regeneration. For instance, in her Manifesto for Cyborgs, Haraway (1994) addresses how technological advancements enable different forms of regeneration, pointing out the potential for overcoming binary concepts, such as the dichotomy of organisms and machine, reality and fiction. However, as ample research on algorithms, robotics or artificial intelligence show, all too often these potential remains unfulfilled. Furthermore, there is recognition of the possibility to re-generate by “maintaining elements of past and present and reconstructing these with emerging and useful elements” (Handlarsky, 2010: 97). Against this backdrop, reclamations become important political acts (see Haraway, 2013) that center ‘the unaddressed’, ‘the unresolved’, ‘the neglected’, ‘the othered’, and ‘the obscured’, and support more concretely the creation of emancipatory futures. With this focus, this stream contributes an important critical voice of feminist killjoy dissent, challenging the performativity and co-optation that has characterized critical management studies. Indicative themes This stream is interested in feminist contributions with a theoretical, methodological or empirical orientation that engage with the notion of regeneration of life and work. Themes of interest are outlined below. Please note that this list is not exhaustive, and we welcome contributions that speak to the overall theme of the stream: Feminist reclamations as regeneration Feminist critiques of facts and fictions of regeneration Regenerative oppressions (e.g., regeneration as a system of oppression) Discursive, performative and rhetorical regenerations Feminist critique of the artifactuality of regeneration Regeneration as apologist praxis Regeneration as domination Regeneration as reproduction Regeneration as interference Feminist methodologies for/against regeneration The stream invites submissions that take the form of: Paper presentations Opinion pieces Short stories Piece of art (e.g. collages, poems) Journals (e.g., photo-journal, diaries) Short documentaries (e.g., photo-/video-/audio format) Games Please, reach out to convenors if you wish to discuss a potential contribution to the stream. Submissions Send abstracts, summaries or synopses of approximately 500 words to feminist.reclamations@proton.me by Friday, 31st of January 2025. Please note this stream will run in person.
- Délai: 31 janvier 2025 Call for Papers Many ICMS attendees will be aware that there was a mass walkout from the Wiley-owned journal Gender, Work and Organization (GWO) in March 2024. In total, 572 Associate Editors, members of the Editorial Board and Distinguished Advisory Board, authors, reviewers and readers signed the resignation letter. This was in protest against what we all regarded as a problematic and non-transparent process of hiring three new Editors in Chief towards the end of 2023, and concerns about the strategic direction of the journal which was increasingly governed by the publisher. More information can be found here and here (with apologies in advance for paywalls). Such a corporate publishing model exploits the free academic labour involved in writing manuscripts, reviewing manuscripts, editorial handling of submitted manuscripts and the strategic and administrative labour associated with editing journals more generally. As members of a small action group which coordinated the walkout, we are now in detailed negotiations with a not-for-profit publisher to establish a new journal for critical gender, feminist and organization scholars. This journal will create a new home for research on feminist organizing and activism, gender-based violence, intersectional differences, patriarchal and racialized marginalizations and oppressions of vulnerable bodies and bodies which resist heteronormativity, in organizations and wider society. In the hope of generating papers for the new journal, this call for papers seeks to advance critical scholarship on work, organization and gender by welcoming a variety of theoretical, methodological and epistemological perspectives across, inter alia, feminist, intersectional, queer, decolonial, Indigenous and Southern traditions. With this focus, we call for contributions that develop an awareness of the various forms of exclusion and marginalization of otherness and difference – questions of sexism, racism, ableism, transphobia, classism, disability, and epistemic oppression, among others – that affect the world’s most vulnerable populations across social and organizational spheres, geographies, and locales. We invite theoretical, empirical and methodological papers offering thought-provoking contributions to feminist and gender scholarship. Contributions can vary in content and format, recognizing the need to develop new, creative academic languages, grammars and vocabularies to critically question diverse forms of inequalities and address questions of diversity and inclusion affecting the study of work, organization and gender. Submissions can take the form of traditional academic papers, activist and provocative essays, exhibition and art pieces which urge the academic community to think differently and act against overt and covert forms of discrimination and injustice. By making space for alternative offerings like these, we hope to create a lively, nurturing stream for scholars interested in advancing critical scholarship on feminisms, organizing and work. Submission Information This call is deliberately open to encourage both diversity and inclusivity in the themes this stream will cover. We are happy to discuss ideas for contributions with prospective participants. You can find our email address below. As suggested above, we also hope that submissions to this stream will be developed into submissions for the new journal. Please submit an abstract for a paper or a short proposal for an alternative submission to differentfuture25@gmail.com by 31st January 2025. Abstracts and proposals should not exceed 500 words. Do note that we will wait until this deadline has passed to review all submissions. Convenor Team Alice Wickström, Aalto University, Finland Jo Brewis, The Open University, UK Jeff Hearn, Hanken School of Economics, Finland Emmanouela Mandalaki, NEOMA Business School, France Alison Pullen, Macquarie University, Australia Mie Plotnikof, Aarhus University, Denmark Torkild Thanem, Stockholm University, Sweden Nela Smolović-Jones, The Open University, UK
- Délai: 01 février 2025 Methodological Frontiers for Intersectional Theorizing: Advancing Qualitative Approaches for Research in Labour and Organizations in the Special Issue of the Journal "Qualitative Research in Organizations and Management" This Special Issue is interested in showcasing the innovative possibilities offered by feminist and intersectional research practices, with the aim of providing labour and organizational scholars with novel and useful epistemological and methodological approaches to help make sense of, theorize, and confront workplace inequalities. Following Kimberlé Crenshaw’s (1989) academic introduction of the concept of intersectionality in socio-legal research, much attention has been placed across disciplines in the social sciences on the interplay between multiple social identities and structural inequalities. Intersectional approaches have reshaped the examination of individual, social, material, and structural influences, effectively emphasizing agency while also acknowledging social structures (Phoenix, 2006; Prins, 2006). Despite recognition of the usefulness of qualitative approaches and methods to advance intersectionality scholarship (see Bowleg, 2008; Rodriguez, 2018; Trahan, 2011), more methodological understanding is needed in relation to how multiple social identities are implicated in unequal positioning within systems of domination, and how to capture these relationships. In this respect, there is much scope to advance methodological knowledge of the operational and epistemological intricacies that helps researchers empirically access and make sense of intersectional dynamics, and how individuals navigate the resulting positions of privilege and disadvantage in their situatedness and shifting nature (Misra et al., 2021; Rodriguez, 2018). In this Special Issue, we delve into two interconnected considerations. First, the understanding of the epistemological and methodological purposes of intersectionality in terms of what it offers us, and second, how to translate that understanding into our own concrete methodological praxis as researchers. Christoffersen and Emejulu (2023) suggest that the interpretation of what intersectionality signifies is intricately linked to its application, aligning with Collins (2019), who argues that methodological practices are “vehicles” for intersectional theorizing (p. 142). There remains ample room for exploration into the intricate connections between epistemology and methodology, specifically focusing on the diverse ways in which various research practices yield distinct forms of knowledge, and the ontological and epistemological consequences related to intersectionally-sensitive methodological choices (Colombo & Rebughini, 2022; Davis & Lutz, 2022; McCall, 2005; Rodriguez, 2018). This Special Issue is interested in addressing this gap, encouraging innovative methodological perspectives to enliven and embody intersectional theories and practice (see Collins, 2019; Davis, 2014; Rebughini, 2021). As calls continue to engage with the ontological imagination of intersectionality to achieve socially just and diverse futures (Rice et al., 2019; Watson-Singleton et al., 2023), we seek to leverage curiosity, novelty, and usefulness to explore new and creative qualitative methodological avenues in intersectional research to help us deliver on its transformational potential. We welcome submissions focused on intersectional approaches that unite the imaginative exploration of methodology to theory and contribute to advancing the methodological interrogation of intersectionality both as a way to analyse the (re)production of labour and workplace inequalities, as well as a way to interrogate those who produce knowledge about it (see Carstensen-Egwuom, 2014; Rodriguez & Ridgway, 2023). List of Topic Areas How does the relationship between intersectional theorising, epistemology, and researchers' methodological choices shape research on labour and workplace inequalities? What innovative methods can be employed for collecting and analysing intersectional data? What innovative methods can be employed for collecting and analysing data intersectionally? How could an intersectional approach enable the situated exploration of researcher and participant agency? How might researchers navigate ethical considerations when using intersectionally-sensitive methodologies? What does an intersectional ethics of care in qualitative research look like? How does intersectional reflexivity contribute to researcher accountability? How can researchers methodologically tackle the co-optation and whitewashing of intersectionality? How can intersectionality be adopted in posthuman methodological approaches to investigate how technologies, infrastructures, and material environments influence and intersect with situated and multiple social identities and experiences of oppression? How can intersectional research practices investigate the interconnections between human and nonhuman entities, including technology, environment, and various materialities? How can researchers capitalise on developments in big data technology and AI to advance intersectional methodologies? Submissions Information Submissions are made using ScholarOne Manuscripts. Registration and access are available here. Author guidelines must be strictly followed. Please see here. Authors should select (from the drop-down menu) the special issue title at the appropriate step in the submission process, i.e. in response to ““Please select the issue you are submitting to”. Submitted articles must not have been previously published, nor should they be under consideration for publication anywhere else, while under review for this journal. Key Deadlines Closing date for abstract submissions: 01/02/2025 The Guest Editors are planning to hold a paper development workshop in March 2025, inviting those authors who have submitted a 3000 word abstract before the Feb 1st deadline. This is optional and full paper submissions are still welcome from those who are unable to attend the PDW. Opening date for manuscripts submissions: 01/06/2025 Closing date for manuscripts submission: 30/06/2025
- Délai: 03 février 2025 La sociologue australienne Judy Singer formule le concept de neurodiversité à la fin des années 1990 à la suite du diagnostic de sa fille autiste. Elle prend conscience qu’elle est elle-même concernée, ainsi que sa mère, ce qui la conduit à repenser leur condition commune comme une différence de fonctionnement plutôt qu’un trouble (Chamak, 2015b ; Singer, 1999). Alors que les travaux sur l’intersectionnalité (Crenshaw, 1997) et les feminist disability studies (Garland-Thompson, 2004) poursuivent leur développement, la neurodiversité est progressivement pensée comme un élément à prendre en compte en articulation avec les catégories de classe, de genre, ou de race (Strand, 2017), pour enrichir le modèle social du handicap (Abberley, 1987 ; Albrecht, Ravaud et Stiker, 2001 ; Barton et Oliver, 1997 ; Goodley, 2017). Le concept est intégré au lexique de la communauté autiste dans le cadre de revendications pour la dépathologisation plaidant en faveur d’une conceptualisation de l’autisme comme un ensemble de particularités, observables dans le champ de l’interaction sociale, des centres d’intérêt et de la perception. Tandis que le concept de neurodiversité et les différences qu’il englobe font l’objet de controverses (Chamak, 2021), on observe la généralisation d’un mouvement culturel autour de ce concept parmi les personnes présentant diverses conditions autrefois définies uniquement en termes de santé mentale, et qui se reconnaissent davantage dans la représentation d’une personne atypique (Antonetta, 2005 ; Chamak, 2013 ; Martin, 2007). Plastique, le concept de neurodiversité tend aujourd’hui à désigner la variabilité cognitive de l’ensemble des personnes neurotypiques et neuroatypiques (Egner, 2019 ; Silberman, 2017) – cette dernière catégorie incluant différentes identités au-delà de l’autisme, telles que la bipolarité, la schizophrénie, le TDAH, le HPI, les dys, etc. Axe 1. Production, représentation et réception genrées de la neurodiversité à l’écran Axe 2. Le rôle du genre médiatique et du contexte culturel dans les représentations genrées de la neurodiversité Axe 3. Approches intersectionnelles et savoirs situés Modalités de soumission des propositions d’articles : Les articles soumis ne doivent pas avoir fait l’objet de publication dans une autre revue ou dans des actes de colloque. Les propositions veilleront à expliciter et justifier l’approche disciplinaire et/ou méthodologique, ainsi que la façon dont elles se situent dans la littérature existante sur le genre et de quelle manière les problématiques liées à la neurodiversité sont abordées. Rédigées en français ou en anglais, elles seront composées d’un argumentaire de 500-800 mots, d’une bibliographie et d’une notice biographique. Elles sont à envoyer aux coordinatrices du numéro (melanie.lallet@yahoo.fr ; sandra.hamiche@gmail.com et marine.malet@u-paris2.fr) en mettant la revue en copie (genreenseries@gmail.com) avant le 3 février 2025. Une réponse sera donnée autour du 3 mars 2025. Les articles devront être rendus pour le 30 juin 2025. Ils seront ensuite soumis à une expertise en double aveugle pour une publication prévue au printemps 2026.
- Délai: 15 février 2025 An der Universität Augsburg findet im Herbst 2025 eine interdisziplinäre Tagung zum Stellenwert körperlicher Unversehrtheit in modernen Gesellschaften statt. Das Recht auf „körperliche Unversehrtheit“: So einfach und klar wie das Grundgesetz in Artikel 2 eine Antwort auf die Gewalterfahrungen der nationalsozialistischen Massenverbrechen zu geben versuchte, so komplex waren historische Hintergründe und zeitgenössische Debatten über die Frage nach einem Recht auf Selbstbestimmung über den eigenen Körper. Unser Verständnis der (westlichen) Moderne und ihrer Ambivalenzen (Zygmunt Bauman) ist von der Vorstellung geprägt, die Gesellschaft habe sich seit dem 19. Jahrhundert zunehmend individualisiert und überwiegend autonom handelnde Subjekte hervorgebracht. Das souveräne Selbst, so die Annahme, zeichne sich gerade dadurch aus, dass es Verfügungsgewalt über sich selbst besitze. Im Gegensatz zur Frühneuzeitforschung hat sich die Geschichtswissenschaft für das 19. und 20. Jahrhundert aber bisher eher ausschnitthaft damit beschäftigt, wie Menschen über die Integrität ihrer und anderer Körper verfügen wollten und konnten. Dabei ist die Frage, wie sich Vorstellungen von (Un)versehrtheit und damit verbundene soziale Praktiken gewandelt haben, elementar für eine Analyse moderner Gesellschaften, weil sie unterschiedliche Dimensionen von Ungleichheit produzieren, katalysieren oder auch infrage stellen. Ausgangspunkt unserer Überlegungen ist deshalb, (Un)versehrtheit von Körpern in Ideal und Praxis mithilfe der Zusammenführung von drei Forschungssträngen zu untersuchen: Körpergeschichte, Gewaltforschung sowie Forschungen zur (internationalen) juristischen Normsetzung und deren kultureller Aneignung sollen ein vertieftes Verständnis der Denkfigur körperlicher Unversehrtheit ermöglichen. Die Tagung soll dabei um drei Themenfelder herumgruppiert werden: 1. Menschen bilden, Körper disziplinieren – Familie und Erziehung Gewalt in Erziehungskontexten hat seit der Jahrtausendwende aus einem gegenwartsbezogenen Aufarbeitungsimpuls heraus Aufmerksamkeit erfahren, z.B. im Rahmen der Erforschung sexualisierter Gewalt in den christlichen Kirchen. Zugleich ist die Empirie für Gewalterfahrungen im privaten Raum dünn. Gerade dort war und ist Unversehrtheit als Wert, Ideal oder gar Norm brüchig, können doch Kinder und Frauen bis heute offenbar nicht im selben Maße wie erwachsene Männer körperliche Selbstbestimmung für sich beanspruchen, obwohl rechtliche Regelungen zum Schutz vor Gewalt existieren. Am Beispiel von Familie und Erziehung muss die Zivilisierungsthese, die von einer zunehmend gewaltfreien Moderne ausgeht, deshalb hinterfragt werden. 2. Werte schöpfen, Körper schinden – Arbeit und Arbeitskampf In den letzten Jahren wurde verstärkt Gewalt am Arbeitsplatz als Teil einer sozial-, alltags- und kulturgeschichtlichen Perspektive auf die Geschichte der Arbeit erforscht. Der Arbeitsplatz als Ort, an dem (körperliche) Arbeit vergütet und bewertet wird, an dem der Körper im Arbeitsprozess genutzt, aber nicht selten auch abgenutzt oder versehrt wird, ist insgesamt aber noch zu selten in körper- und gewaltgeschichtliche Fragestellungen einbezogen worden. Auch hier treffen unterschiedlichste Ansprüche aufeinander, etwa bei der Frage, inwiefern Prostituierte eigentlich über ihre körperliche Integrität bestimmen oder welche Belastungen Pflegepersonal zugemutet werden können. Zugleich lohnt es sich, Gewalt im Rahmen von Arbeitskämpfen in die Überlegungen miteinzubeziehen, wenn etwa Streikbrecher:innen physisch von Kolleg:innen angegangen werden. 3. Wunden heilen, Körper formen – Medizin und Reproduktion Am Beispiel der Medizin scheinen sich die Grauzonen eines vermeintlich modernen Ideals körperlicher Unversehrtheit besonders plastisch darzustellen, ist es doch offensichtlich, dass der Eingriff in die körperliche Integrität Bestandteil des Heilens ist. Hinzu kommt die Diagnose der neueren Medizingeschichte, dass Diversität bis heute weder in der Diagnostik noch in der Behandlung angemessen berücksichtigt wird, so dass medizinische Praktiken Körper abseits der selbstgesetzten Norm nicht selten schädigen. Darüber hinaus ist die Reproduktionsmedizin Teil der Auseinandersetzung über die Rechte ungeborenen Lebens, die mit dem Recht der austragenden Person auf Selbstbestimmung gegebenenfalls konfligieren. Wir laden alle Historiker:innen und historisch arbeitenden Sozialwissenschaftler:innen ein, ihre Themenvorschläge im Umfang von etwa 2.000 Zeichen bis zum 15. Februar 2025 an sophia.dafinger@uni-a.de zu senden. Eine Publikation der Beiträge ist geplant. Kontakt sophia.dafinger@uni-a.de
- Délai: 01 mars 2025 Corps gros, sexualités et conjugalités La revue Regards Sociologiques lance un appel à article pour un numéro sur la thématique « Corps gros, sexualités et conjugalités ». Les articles complets, d’une taille comprise entre 50 000 et 70 000 signes, doivent respecter les normes d’écriture de la revue, rappelées ici : http://www.regards-sociologiques.fr/soumettre-un-article. Ils sont à envoyer au plus tard le 1er mars 2025 aux responsables du numéro (catherinemilon@yahoo.fr ; theo.rougnant@ehess.fr) et seront évalués en « double aveugle ». Les adresses indiquées ci-dessus peuvent être utilisées par les auteur·es pour obtenir d’éventuels renseignements sur les modalités de soumission des textes.
- Délai: 31 mars 2025 Date : 20 et 21 novembre 2025 Lieu : Université d’Angers Organisation : TEMOS – UMR 9016 Modalités de soumission Les propositions de communication sont attendues pour le 31 mars 20225 à l’adresse suivante : nahema.hanafi@univ-angers.fr Elles devront comporter une brève notice bio-bibliographie ainsi qu’une présentation de la communication envisagée précisant l’ancrage (pluri)disciplinaire, les enjeux historiographiques, l’approche méthodologique ainsi que les matériaux mobilisés (800 à 1000 mots). A l’issue du colloque, des publications sont envisagées, moins sous la forme d’actes de colloque que de numéros de revue thématiques et/ou d’un ouvrage pensé collectivement. Les retours du comité scientifique auront lieu à la fin du mois d’avril 2025. Le colloque aura lieu les 20 et 21 novembre 2025 à l’Université d’Angers.
- Délai: 15 avril 2025 Résumé Des bureaux de placement du XIXe siècle aux réseaux familiaux ou amicaux, et aujourd’hui aux plateformes numériques, les intermédiaires sont loin d’être une nouveauté dans le monde des services domestiques. Les recherches qui prennent le travail domestique pour objet occultent pourtant souvent ces mécanismes d’intermédiation. L’une des ambitions de ce numéro thématique est de combler ce manque en interrogeant les effets sur les services domestiques d’une intermédiation chargée, selon les cas, de la mise en relation, du recrutement, de la salarisation ou du management. Déplace-t-elle, supprime-t-elle ou, au contraire, reconduit-elle ces frontières entre, d’une part, relations intimes et relations économiques et, d’autre part, personnalisation (d’un travail souvent réalisé au domicile) et standardisation (généralement associée aux activités peu qualifiées) ? En quoi l’intermédiation modifie-t-elle le contenu du travail et les normes professionnelles ? L’appel distingue trois axes, que les contributions pourront explorer de manière croisée ou traiter séparément : le rôle le plus apparent d’un intermédiaire du marché du travail, à savoir la mise en relation de l’offre et de la demande les effets de l’intermédiation sur la segmentation, la stratification ou encore la professionnalisation du marché des services domestiques les contours de l’intermédiation — depuis son façonnage par les politiques publiques et acteurs économiques jusqu’aux situations contemporaines de désintermédiation. Les articles feront l’objet d’une évaluation anonyme selon la procédure en vigueur au sein du comité de rédaction de Sociologie du travail. Les échéances pour d’éventuels remaniements des articles retenus seront précisés au cours des différentes étapes du processus. La parution du numéro spécial est prévue au second semestre 2026. La sélection des contributions et leur évaluation étant anonymes, les auteurices ne doivent pas contacter les coordinateurices du numéro ni les membres du comité de rédaction mais bien soumettre leurs articles via le site internet de la revue. Les propositions d’articles, d’un volume total compris entre 65000 et 75000 signes, sont attendues le 15 avril 2025 au plus tard.
- Délai: 01 mai 2025 Call for papers: Feminism, Antifeminism, and the Mobilization of Regret | Signs: Journal of Women in Culture and Society Feminism is forward-looking and world-building. Feminists everywhere can call to mind the manifestos, mobilizations, solidarities, creative inspirations, legal propositions, and revolutionary paradigms that inspire us to action and move us toward more just futures. At the same time, we may also be haunted by obstacles encountered, losses experienced, and regrets felt along the way. With over fifty years of feminist history behind the journal - and, we hope, another fifty years of feminist troublemaking ahead - Signs seeks essays that delineate both how feminists may experience, theorize, and productively apply the concept of regret and how it may, alternatively, thwart the development of feminist futures. As Andrea Long Chu asserts, “Where there is freedom, there will always be regret. . . . Regret is freedom projected into the past.” Janet Landman, similarly, has conceptualized regret as signifying the “persistence of the possible.” On the one hand, how can feminists engage these generative qualities of regret - freedom and possibility - in our thinking and action? If there are choices that we, individually or collectively, regret, how might our regrets motivate political or personal choices? On the other, how do false narratives deployed by the Right, such as threats of regret over abortion or gender transition, act to undermine individual transformation and broader social change? We seek essays that make theoretical, analytical, and/or activist interventions. We welcome papers that engage the complex dynamics and larger contexts of regret, from the personal, emotional, and creative realms to the social, political, and empirical; or that consider how regret converges with or departs from related affective terrains of shame, guilt, grief, or nostalgia. As always, Signs encourages transdisciplinary and transnational essays that address substantive feminist questions, debates, and forms of literary, artistic, and cultural representation and that minimize disciplinary or academic jargon. Possible areas of focus might include: How is regret, as affect and as political discourse, constructed in relation to gender, race, class, sexuality, nationality, and history? Whose harms are considered regrettable, and whose are merely collateral damage? How do regressive cultural phenomena such as “gender-critical” discourse; crusades against diversity, equity, and belonging initiatives; book banning; or “incel” culture position the loss of white, heterosexual, cisgender hegemony as regrettable? How can feminist action and discourse counter such framings? Some feminist and antiracist social media movements, such as #MeToo/#BalanceTonPorc/#YoTambien, #ShoutYourAbortion, or #BlackLivesMatter, resist social discourses that cast violent harm as a result of regrettable individual actions (such as what someone was wearing or where they were walking). Such movements resist regret and transform silence into speech; are they successful in dismantling power structures? Regret may stem from conflict within feminist movements. For example, regret may result in or from efforts to “call in” or “call out” negative behavior in our classrooms, communities, and online spaces. Must such regret end in irresolvable conflict, or can it produce new coalitions? Setbacks in progress toward political goals - for example, the overturning of Roe v. Wade - may lead to regret for past strategic choices. Such regret has the potential to cause paralysis or apathy; can it instead embolden us to develop new and more effective strategies? The social, political, and economic conditions of late capitalism around the world - such as lack of childcare, eldercare, healthcare, and housing - force impossible “choices” in relation to parenting, intimate relations, and work and create the conditions for regret. Nationalist ideologies of gender and family recast such constraints as “natural” and necessary. How can feminists counter such constraints and distortions? In “From a Survivor,” Adrienne Rich writes regretfully of her marriage and her husband’s suicide, “I don’t know who we thought we were / that our personalities/ could resist the failures of the race. . . . / Like everybody else, we thought of ourselves as special.” Where and how do regret and its related affects (shame, grief, loss, nostalgia) appear in or structure feminist art and literature? The deadline for submissions is May 1, 2025. Laura Green (Northeastern University) and Chris Bobel (University of Massachusetts Boston) will serve as guest editors. Manuscripts should be submitted electronically through Signs’ Editorial Manager system at http://signs.edmgr.com and must conform to the guidelines for submission available at http://signsjournal.org/for-authors/author-guidelines/.
- Délai: 31 juillet 2025 Colloque interdisciplinaire, du 20 au 21 mars 2025, au CNAM Paris Avec la «révolution numérique» (Cardon, 2019) amorcée dans les années 2000, la recherche en sociologie du travail s’efforce de rendre compte des effets induits par l’usage croissant des dispositifs numériques et des nouvelles technologies sur les structures de l’emploi, les organisations du travail, les conditions de travail, ainsi que sur son articulation avec la vie privée. Du côté de l’emploi, l’essor des plateformes numériques a fait émerger de nombreuses «zones grises de l’emploi» (Bernard & Abdelnour, 2018; Bureau et al., 2019; Azaïs et al., 2017) venant brouiller les frontières entre salariat et travail indépendant (Supiot 2000; Dupuy & Larré, 1998). Le développement des outils numériques de gestion et de communication est également venu transformer les modalités de contrôle et d’encadrement des travailleur·ses; et bouleverser – avec la progression du télétravail notamment (Schütz, 2021; Le Gagneur, 2023) – les frontières spatiales et temporelles du travail (Benedetto-Meyer & Boboc, 2021), amenant les travailleur·ses à repenser leurs modalités d’articulation des temps sociaux (Pizarro Erazo, Viera Giraldo & Landour, 2023). Ces éléments ont des répercussions sur le travail en lui-même, qui peut être amené à changer de nature, mais également sur les conditions de travail et la santé des travailleur·ses, qui peuvent se trouver améliorées (notamment par l’automatisation de certaines tâches dites «pénibles») mais aussi détériorées par l’intensification du travail. Ce colloque vise ainsi à faire le point sur les formes et les effets des transformations du travail, de l’emploi et des organisations à l’ère numérique. Comment le travail et l’emploi se transforment-ils, face à l’arrivée de nouveaux outils et modes de communication? Ces évolutions représentent-elles des gains, ou au contraire des pertes de droit, pour celles et ceux qui travaillent? Dans quelles mesure les évolutions numériques du travail et de l’emploi servent-elles les organisations? Comment ces mutations de l’univers professionnel viennent- elles modifier les organisations familiales et domestiques? Si le statut d’emploi influe sur le travail et ses conditions, comment cette équation se renouvelle-t-elle (ou non) face à l’accroissement des usages numériques? Et comment peut-on lire les usages, vécus et représentations sur ces transformations au prisme des rapports sociaux? Ce colloque se veut offrir un lieu de mise en discussion des interpénétrations multiples entre travail, emploi et numérique à travers une grille de lecture intersectionnelle. Nous encourageons pour cela les contributeur·ices à analyser la diversité des effets produits par le numérique en fonction des rapports de domination de classe, de genre, de race, d’âge ou de handicap qui traversent les organisations de travail et dans lesquels les individus sont pris. Ce colloque ambitionne également de favoriser le croisement entre différents regards disciplinaires, qui constituent une approche fructueuse pour mettre à l’épreuve la façon dont les usages des technologies numériques agissent sur le travail et l’emploi (Greenan et al., 2010 ; Bobiller Chaumon et al., 2022). Aussi, les communications de toutes les disciplines (sociologie, économique, gestion, psychologie, droit, histoire) sont les bienvenues et pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des axes suivants: Axe 1 : Le numérique comme outil de rationalisation du travail Axe 2 : Les dispositifs numériques comme instruments de mise au travail Axe 3 : Les effets des technologies sur l’articulation des temps sociaux Axe 4 : Les travailleur·ses du numérique Axe 5 : Flexibilisation de l’emploi à l’heure du numérique Axe 6 : Conditions de travail et santé à l’épreuve du numérique Modalités pratiques du colloque Les personnes intéressées pour intervenir sont invitées à déposer une proposition de communication, de 3 500 à 4 000 signes (hors bibliographie) qui présentera le titre, l’objet, la problématique, la méthode utilisée et le ou les axes dans lesquels elles s’insèrent. Les propositions devront être déposées avant le 31 juillet 2024 sur la plateforme Sciencesconf en suivant la procédure suivante : Le dépôt de votre proposition nécessite au préalable la création d’un compte sur cette plateforme : https://portal.sciencesconf.org/user/createaccount Vous pourrez ensuite procéder au dépôt de votre proposition de communication en vous connectant au site du colloque : https://travnum2025.sciencesconf.org/, dans la rubrique Dépôts/Déposer un résumé et en recopiant votre texte rédigé dans le cadre prévu à cet effet. Pour tout renseignement, vous pouvez écrire à l’adresse suivante: travnum2025@sciencesconf.org Après notification d’acceptation (fin septembre 2024), les textes complets des communications retenues (30 000-35 000 signes tout compris) seront attendus pour le 1er février 2025. Ce colloque fera l’objet par la suite d’une valorisation sous forme d’un ouvrage collectif. Calendrier Dépôts de propositions de communication : le 31 juillet 2025 Réponse du comité : fin septembre Dépôts du texte final des communications : le 1er février 2025 Inscriptions gratuites en ligne : du 15 octobre 2024 au 1er mars 2025 Déroulement du colloque : les 20 et 21 mars 2025