Appels à contributions pour des publications et des événements en Suisse et à l'étranger.
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- Délai: 14 novembre 2025 Call for papers. Conference on Gender and Education - CMU GENEVA.How to teach gender in medicine and health? Methodological issues and the challenge of interdisciplinarity. Deadline: 14 Nov 2025. Conference: 20 March 2026.As part of PNR83 project Gender and Clinical Practice: An Interdisciplinary Exploration of Clinical Cases, we are pleased to share this call for papers for the Symposium taking place on 20 March 2026 at CMU Geneva:How to teach gender in medicine and health? Methodological issues and the challenge of interdisciplinarityComment enseigner le genre en médecine et santé ? Enjeux méthodologiques et défi de l'interdisciplinarité This call is open to any person involved in health or medical education. We strongly aim to promote a multi-discipline dialogue to collectively reflect on needs and best practices to teach about gender in health and medicine. Scientific Committee: Francesca Arena, iEH2, UNIGE; Blanche Plaquevent, LERMA, Aix-Marseille University; Eléonore Crunchant, Unisanté & University of Lausanne; Joëlle Schwarz, Unisanté & University of Lausanne. Proposals deadline: November 14, 2025
- Délai: 15 novembre 2025 30–31 January 2026 — Pisa, University of PisaMichel Foucault’s work remains foundational and constantly relevant. His often-cited (and often misunderstood) concept of biopolitics explored how lives are governed and made to flourish, especially in his lectures at the Collège de France. During the COVID-19 pandemic, his insights gained renewed attention. His lectures on neoliberalism in The Birth of Biopolitics (1978–1979) have become essential reading even for economists. The idea of the Panopticon, developed in Discipline and Punish (1975), now resonates with our everyday awareness of surveillance and disciplinary control. His later work on parrhēsia (fearless speech) remains vital for understanding the role of intellectuals under neoliberalism.In recent years, scholars have extended Foucault’s methods into new areas: Tacitism in France and Spain (Di Carlo 2024a, Ferraro 2024), Reason of State in early modern Spain (Ferraro 2024), biopolitics and utopian fiction (Lindholm 2024), and even the U.S. Supreme Court (Di Carlo 2024b). These studies show that Foucault’s legacy is both transdisciplinary and transhistorical, and cannot be confined to the Western world.This conference (and upcoming special issue of Foucault Studies) seeks proposals that explore how minorities, early modernity, legal systems, LGBTQ+ communities, and climate politics engage with the Foucauldian framework.Please note that the conference will be held in hybrid format. When submitting yourabstract, indicate whether you intend to attend in person or present online.While the abstract should be submitted in English, we welcome presentations also in French, Italian, Spanish, or German.
- Délai: 15 novembre 2025 Cassandre prédit l’avenir, mais personne ne la croit. Elle est l’inefficace, la stigmatisée, la « folle qui gesticule dans l’ombre1 ». Elle annonce la chute de Troie, la mort des siens et son propre assassinat, mais sa communauté préfère risquer la destruction qu’écouter sa parole dérangeante. Elle échoue à faire transformer ce qu’elle sait devoir être transformé ou à montrer que le passé est la cause des malheurs à venir2. Punie par Apollon, qui lui crache à la bouche et transforme ses dons de prophétie en malédiction, elle énonce ses pronostics effrayants en pure perte : chez Eschyle et Lycophron, tout particulièrement, sa clairvoyance est assimilée à « d’insatiables gémissements3 ».Cassandre incarne à première vue la lucidité tournée en dérision4 et la colère inopérante. Elle a beau essayer de se rebeller contre Apollon, elle est incapable d’empêcher la catastrophe. Prise entre l’obstination et la résignation, sa parole serait cryptique, hermétique5, difficile à saisir. Plusieurs observateurs et observatrices voient pourtant en Cassandre une dissidente, une « représentante des vaincus et opprimés6 », une « victime projetant le trauma de la violence historique sur une scène d’expression7 ». Ainsi, Christa Wolf évoque son refus d’être « raisonnable8 » pour mieux critiquer le régime de la RDA, tandis que Marcial Gala9 transpose son récit dans la guerre civile angolaise pour dévoiler les violences contre les personnes trans noires.Pour les féministes, le discours inaudible – désagréable à entendre – de Cassandre apparaît aussi comme le symptôme d’un système social qui punit les survivantes dénonçant des abus de pouvoir et les maintient dans le silence de la blessure : on les rejette pour ne pas avoir à réagir aux injustices qu’elles pointent. L’actuelle production littéraire explorant la représentation de violences conjugales et sexuelles (au Québec seulement, pensons, entre plusieurs exemples, à L’Apparition du chevreuil d’Élise Turcotte ou au Privilège de dénoncer de Kharoll-Ann Souffrant) semble agir comme contestation de ce silence. Autrement dit, Cassandre dérangerait davantage par ce qu’elle ébranle que par ce qu’elle annonce. Elle serait prise au piège de sa parole à cause son statut social. Son impuissance viendrait d’un manque de crédibilité affectant l’ensemble des groupes minorisés : pour Cynthia Townley10, Cassandre est discréditée sur le plan épistémique en raison de la méfiance de la part de sa communauté ; pour Hélène Frappat, elle s’inscrit dans une généalogie des représentations du gaslighting11.À l’heure de la prolifération des fausses nouvelles et des théories du complot, de la montée des extrêmes droites et de l’effondrement climatique, cette crise de la crédibilité trouve potentiellement son envers dans la réaffirmation de Cassandre en tant que figure du savoir. La recherche de vérité de Cassandre a valeur de sagesse, ou à tout le moins « [d’]organisation de notre pessimisme12 ». Lanceuse d’alerte, Cassandre se sacrifie pour le bien commun ; militante écologiste, elle persiste à rappeler la catastrophe qui nous guette. Telle la rabat-joie de Sara Ahmed, qui fait de l’obstination le socle de son engagement politique13, elle sait que le problème n’est pas tant son discours que l’incapacité de la communauté à le recevoir. Personne ne l’entend, mais Cassandre continue de pré-dire les drames à venir. C’est aux actualisations du mythe de Cassandre que sera consacré le quatorzième dossier de la revue MuseMedusa. Il s’agira d’interroger, sous forme d’étude ou d’œuvre de création (littéraire ou visuelle), les possibles de l’incommunicabilité. Plaignantes ou parias, folles ou maudites, les Cassandre contemporaines ressassent, répètent, n’en finissent jamais de dire ce qu’il faudrait taire : c’est au pouvoir de leur parole paradoxalement mise en échec que nous souhaitons nous intéresser. Quelles sont les formes actuelles de la prophétie ? Les prophéties de malheur peuvent-elles être, malgré tout, porteuses de guérison ? Comment réfléchir l’absence de crédibilité ? Quelle place accorder à la preuve quand on cherche à gagner la confiance des autres ? Comment traiter les silences les plus dévastateurs ? Quel sens faire de discours en apparence cryptiques et illisibles ? Dans l’éternel recommencement de son discours récusé, Cassandre peut-elle trouver de la joie et échapper à son destin ?Les articles, les textes et les œuvres de création inédits, en français, en anglais ou en allemand, seront à envoyer au plus tard le 15 novembre 2025 à musemedusa@umontreal.ca, en mettant en copie conforme Ariane Gibeau (ariane.gibeau@umontreal.ca). Chaque contribution (sauf les créations, pour lesquelles une notice et deux listes de mots clés suffiront) devra être accompagnée d’une brève notice bio-bibliographique, de deux résumés et de deux listes de 10 mots clés, en français et en anglais (voir le protocole de rédaction).
- Délai: 15 novembre 2025 Les contextes africains et afrodiasporique du 21e sie cle sont marque s par une double dynamique. D’une part, on observe une re surgence des mobilisations des femmes africaines et afrodescendantes contre les rapports de dominations patriarcales, autoritaires et/ou la marginalisation de leurs luttes par un fe minisme he ge monique issu du Nord global. D’autre part, ce mouvement s’accompagne d’un renouvellement des cadres the oriques critiques fe ministes, s’appuyant sur le fe minisme noir et le fe minisme de colonial. Ces derniers contestent simultane ment : la domination d’une vision androcentre e de la science et une production et validation des savoirs par une critique fe ministe occidentalo-centre e. Ainsi, les approches intellectuelles ancre es dans la pensée féministe noire (Hill Collins 2017), et/ou le feminisme de colonial (Collectif 2022) questionnent l’autorite de ces perspectives andro et occidentalo-centre es de la science, qui pre valent dans les circuits de production, de validation et de diffusion des savoirs, a partir d’une critique fe ministe, qui est fonde e sur le rapport dialogique avec les militant·es mobilise es sur le terrain, et les chercheuses (Taher 2024; Belinga et al. 2019). Elles rappellent la dimension situe e de toute e piste mologie, en e clairant la manie re dont les logiques acade miques participent a la reproduction des rapports de pouvoir lie s au genre, a la race, a la classe, etc., ainsi qu’aux dynamiques ge opolitiques. Elles invitent alors a rompre avec le mythe d’une recherche de sincarne e fonde e sur des me thodes de recherches extractivistes (Gaudry 2011).
- Délai: 16 novembre 2025 The Prague Branch of the German Historical Institute Warsaw (Part of the Max Weber Foundation), in cooperation with the Faculty of Humanities at Charles University in Prague, the Institute of Contemporary History of the Czech Academy of Sciences, and the Herder Institute for Historical Research on East Central Europe (Institute of the Leibniz Association), invites scholars to participate in the follow-up conference, which will be held in May 2026 in Prague.The conference aims to advance and consolidate research on the histories of gender and sexual diversity, queer lives, and LGBTQIA+ experiences in East Central Europe throughout the twentieth century. Although pioneering studies have already opened this field, scholarship on the region remains comparatively limited. The cultural, social, and political trajectories of queer lives in East Central Europe are still only partially integrated into the broader historiography. Shaped by the overlapping legacies of empire, war, authoritarian regimes, state socialism, and post-socialist transition and transformation, these histories complicate linear narratives of progress and call for innovative methodological and comparative approaches.In Prague, we invite participants to approach these questions through the lenses of archives, emotions, and histories. Attention to secrecy and disclosure, to silences and absences in the archive, and to the affective dimensions of memory and everyday life opens up new ways of writing queer histories in the region. These perspectives not only uncover hidden or suppressed voices but also reimagine the very forms of knowledge and evidence on which queer historiography can be built.Prof. Ann Cvetkovich (University of Texas at Austin) will deliver the keynote lecture “Feeling My Way through the Archives: A Journey in Queer Method” to frame and inspire our discussions. Her influential work on the archive of feelings and on the intersections of affect, memory, and queer culture has profoundly shaped queer studies and historiography. Therefore, her speech will provide a conceptual anchor for exploring how emotions, archives, and intimate experiences can serve as vital sources for rethinking queer histories in 20th-century East Central Europe.Inclusive follow-up eventThis conference builds on the preparatory workshop held in Marburg in 2025, where researchers began conceptualizing queer histories in East Central Europe and presented early stages of their projects. In Prague, we seek to carry this conversation forward by bringing the original group into dialogue with a broader community of scholars. Participants from the workshop will present further developed versions of their work, while the conference also invites new contributors whose research is at an advanced stage and ready for publication.The event is thus conceived as both a continuation and an expansion: it refines the debates initiated in Marburg while opening space for new perspectives, approaches, and case studies. Depending on the range of submissions, the program may combine a workshop-style format with a broader conference setting. The ultimate goal is to situate individual papers within wider historiographical debates and to prepare contributions for a planned special issue(s) or edited volume, reflecting the intellectual directions developed across both events.Themes and scopesThe conference continues to explore queer lives and identities in East Central Europe across the twentieth century, situating them within broader political, social, and cultural transformations. We invite contributions that address queer experiences in their full diversity, from imperial and interwar contexts through wartime occupations and state socialist regimes to post-socialist transitions and contemporary anti-gender mobilizations, while also addressing the wider social, cultural, and political contexts that shaped them.Relevant themes include, but are not limited to:Archives and closets: silences, secrecy, and concealment; queer archives and counter-archives; memory production, storytelling, and the politics of absence.Forms of knowledge: institutional and non-institutional ways of knowing sexuality and gender; sexology and its alternatives; grassroots, activist, and peripheral epistemologies.Affect and belonging: queer emotions, intimacy, and friendship; affect as a mode of historical and political engagement.Alternative queer chronologies: tracing queer lives across imperial, interwar, wartime, socialist, and post-socialist contexts, while foregrounding non-linear rhythms, temporal ruptures, and continuities that disrupt conventional political histories.Networks, resistance, and survival: everyday practices, community formations, and strategies of resilience, including those that sustained alternative publics and claims to rights under shifting political regimes, from authoritarianism to democracy.Historical transformations: regulation of sexuality and gender across empires, interwar modernities, fascism, socialism, and post-socialist transitions, together with shifting legal, medical, and cultural frameworks and the reconfigurations of intimacy, sexuality, and community under changing political orders.Practices and cultural arenas: everyday cultural and social practices, ranging from nightlife and media to sport, performance, and popular culture, as sites where queer identities were enacted, negotiated, and contested.Intersectionality and marginalization: the entanglements of sexuality and gender with race, class, disability, religion, and migration; experiences of Romani, Jewish, Muslim, and other marginalized queer communities.Comparative and transnational perspectives: migration, exile, displacement, and cross-border solidarities; connections between East Central Europe, the former Soviet Union, Western Europe, and the Global South.We particularly welcome contributions that cross temporal, spatial, and disciplinary boundaries, experiment with sources and methodologies, and interrogate the role of archives, memory, and affect. The conference aims to bring together scholars from across the humanities and social sciences, fostering the kind of interdisciplinary dialogue that is essential for understanding queer histories.A Collaborative and Inclusive Safe SpaceThis conference is committed to building an inclusive, intellectually open space that supports both emerging and established scholars working across disciplines. We encourage contributions that are methodologically innovative and intersectional in perspective. The event will foster constructive feedback and transnational exchange among researchers engaged in shaping queer historical scholarship in the region.While in-person participation is strongly encouraged to facilitate informal exchange and networking, hybrid attendance may be possible in selected cases.Financial SupportAccommodation for two nights in Prague will be provided. A limited number of travel grants are available upon request; please indicate in your application if you wish to be considered for reimbursement.Practical InformationConference language: EnglishPresentation length: 15 to 25 minutes, depending on the final number of accepted contributions.Contribution length: 5 to 10 thousand words, including title, abstract, footnotes, and bibliography.Format: on-site.Venue: Prague, Czech Republic, EUSubmission Guidelines:Please submit an abstract (250 words) and a short biography (100 words) in a one PDF file by November 16, 2025, with the subject QUEERING HISTORIES to queerconfe2026@usd.cas.cz.Please note if you are a follow-up or a new participant.Important DatesSubmission Deadline: November 16, 2025Notification of Acceptance: December 8, 2025Submission of Papers: April 26, 2026Conference Date: May 26-28, 2026If you have any inquiries, please contact queerconfe2026@usd.cas.cz.We look forward to your submissions and to advancing the discourse on queer histories in East Central Europe.Scientific BoardDr. Martin Babička, Czech Academy of Sciences, Institute of Contemporary HistoryDr. Anna Dobrowolska, University of BaselDr. Jaromír Mrňka, Max Weber Foundation, German Historical Institute WarsawDr. Rasa Navickaitė, Vilnius UniversityProf. Dr. Judit Takács, ELTE Centre for Social Sciences, BudapestAdvisory BoardAssoc. Prof. Dr. Kateřina Kolářová, Charles University, Faculty of HumanitiesDr. Michal Pitoňák, Charles University, Faculty of HumanitiesAssoc. Prof. Dr. Věra Sokolová, Charles University, Faculty of HumanitiesDr. Josef Šebek, Charles University, Faculty of Arts
- Délai: 28 novembre 2025 The research groups Queer and Feminist Studies at the European University Institute and Storie di Sessualità e Genere at the University of Padua invite researchers to a two-day workshop aimed at fostering new reflections on queer and/or intersectional perspectives in historical research. The workshop seeks to critically discuss how tools, categories, and practices are shaped by heteronormative assumptions and the presupposition of fixed identities, and, conversely, how queer and intersectional approaches can help us to interpret the past in a fuller and more complex manner.In recent decades, queer history and intersectional history have become increasingly established areas within historiography. Developing mainly from gay and lesbian studies (Halperin, 2002), queer history has questioned an identity-based, and genealogical approach that failed to reflect the fragmented, inconsistent and discontinuous nature of how a person perceives themselves within social and cultural networks (Doan, 2013; Amin, 2023). While still closely linked to the history of non-conforming genders and sexualities, the queer approach enables us to understand complex phenomena relating to the construction, performance and attachment of subjectivities to particular models or forms of the self (Gammerl, 2021; Sarıtaş, 2024).In fact, some studies have shown how the flexibility of the queer approach can reveal dimensions that would otherwise remain invisible even when analysing historical phenomena that are far removed from the traditional field of investigation of queer history. Scholars have also demonstrated how queer lenses can uncover power dynamics within different political regimes, such as colonial settings (Camilleri and Fusari, 2022) or the development of participatory democracy in the second half of the 20th century (Huneke and Chin, 2025). These perspectives reveal how unstable conceptions of gender and sexuality highlight invisible and alternative historical processes.Veuillez envoyer une proposition de 500 mots maximum et une courte biographie à interqueer.padova@gmail.com avant le 28 novembre 2025.
- Délai: 28 novembre 2025 En juillet 2024, nous apprenions le décès de l’anthropologue et politiste états-unien James C. Scott, dont les travaux figurent désormais parmi les classiques des sciences sociales. Ce colloque international propose de réexaminer les propositions et apports théoriques de l'oeuvre de James C. Scott, depuis ses débuts en 1968 sur ses terrains d’Asie du Sud-Est jusqu’à son dernier ouvrage In Praise of Floods, publié en 2025 à titre posthume.Son oeuvre se distingue par l’ampleur de ses enquêtes tout comme par la richesse de ses concepts et leur dimension heuristique. Elle participe à jeter un regard nouveau sur des questions classiques des sciences sociales et de l’anarchisme comme celles de la définition de l’État, du politique, ou encore des modes de domination et de résistance à l’autorité.Lu aussi bien en anthropologie qu’en sociologie, en histoire, en philosophie, ou même en archéologie, James Scott a été pour chacune de ces disciplines une source d’inspiration, tout en suscitant des critiques. À ce titre, Scott incarne un auteur-carrefour à partir duquel un véritable dialogue interdisciplinaire peut s’engager. Ses thèses constituent également des sources d’inspiration au-delà de la sphère académique dans les univers militants que la critique de l’État intéresse.Ce colloque souhaite s’employer à réactualiser sa pensée en la confrontant à des terrains d’enquête, une démarche encouragée par Scott lui-même de son vivant. Son objectif est d’évaluer les potentialités offertes par la réappropriation de ses concepts ou de ses analyses et de redessiner les contours de leurs champs d’application. Afin d’éviter de verser dans l’exercice mémoriel, sinon hagiographique, ce colloque entend assumer une perspective résolument critique, résonnant avec les approches épistémologiques de l’anarchisme qu’il a participé à développer. Ainsi, certains de ses travaux ont suscité d’importantes controverses qu’il serait intéressant de retracer mais surtout de poursuivre.Nous encourageons les communications issues de toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Les propositions pourront porter sur les apports et les limites des travaux de Scott, soulever de nouveaux points en confrontant les outils d’analyse scottiens à des terrains d’enquête inédits, ou s’intéresser aux controverses qu’a suscité la réception de l'oeuvre de Scott, en discutant des usages et interprétations parfois trop lâches qui ont pu être faits de certains concepts.Modalités de soumission (à retrouver dans l'AAC)Les propositions de communications devront indiquer : l’axe de l’appel dans lequel elles s’inscrivent,la discipline dans laquelle elles s’inscrivent,cinq mots clefs,un titre,une bibliographie,être anonymisées,ne pas excéder 300 mots, incluant une présentation des matériaux, de la méthodologie, un positionnement par rapport à la littérature, une problématique et des axes,Elles devront être envoyées au format .doc ou .docx à l’adresse suivante : beyondscott@proton.me
- Délai: 30 novembre 2025 The hegemony of linear clock time is shaped by the rationality of efficiency in capitalist societies. The associated time-is-money logic leads to a variety of time conflicts, such as time stress and time poverty for carers, or collective powerlessness in the face of the long-lasting effects of environmental destruction and extractivism. Who has how much and what kind of time available depends mainly on material and socio-political conditions. The distribution of time is gendered and embedded in intersectional inequalities.Theories of time from queer, feminist, ecological, decolonial, ableism-critical or intersectional perspectives emphasise different temporalities and their hierarchisation in Eurocentric and androcentric capitalism. Difference is temporalised, for example, when hegemonic and linear temporality marks other temporalities as ‘backward’. Terms such as chrononormativity or crip time illustrate how the hegemonic temporality produces heteronormative and ableism-centred standardisations and normalisations of time. Feminist theories of time, for example, emphasise the specificity of the temporality of care, which is characterised by simultaneity, cyclical temporality, and limited predictability. Time and temporality thus play a central role in maintaining hierarchical and intersectional gender relations.These diverse approaches to time theory point to the necessity of emancipatory and participatory time policies. Feminist time policies aim, for example, at redistributing and reducing wage labour time, slowing down social and political processes, or recognising different temporalities. They raise core questions about social and political participation and analyse the temporal prerequisites for democratic participation processes, especially for feminised care providers and precarious groups that are structurally excluded. In this respect, emancipatory time politics represent an essential lever for democratic participation and thus an effective strategy against accelerationist right-wing and (neo-)fascist politics.In political science, as in political theory, right-wing populism research, migration research, and international relations, gendered time-theoretical and time-political perspectives remain a research gap. In feminist political science, time theories and time politics tend to be discussed separately and occupy a marginal position. Feminist political science could benefit from interdisciplinary queer theory, decolonial, ableism-critical, ecological and feminist time theories in order to analyse dominant and marginalised time politics. This special issue aims to centre the topic of time and politics in feminist political science considerations, especially in the context of growing social and economic inequality and multiple crises. We want to examine the theoretical foundations of time, politics, and gender, as well as the conditions and consequences of time politics from a feminist perspective.We invite contributions that engage with critical theories and politics of time from different feminist perspectives on time. Possible thematic focuses include feminist perspectives on time theory and time politics concerning social and/or ecological processes of re_production, care relations, participation and democracy, coloniality, ableism, heteronormativity, time and space, or resistant feminist practices.Abstracts and ContactFriederike Beier and Hanna Völkle are the editors for this Special Issue. Abstracts of one or two pages should be sent to friederike.beier@fu-berlin.de and voelkle@posteo.de or to the editorial office at redaktion@femina-politica.de by November 30, 2025.As an intersectional feminist journal, Femina Politica supports scientific work by women and other marginalised gender identities (such as trans*, inter*, non-binary or gender-nonconforming persons) in and outside academia. It invites submissions of abstracts with qualified content. We invite the submission of high-quality abstracts and particularly welcome contributions that go beyond white, Eurocentric, cis-heteronormative feminism.Submission deadlineThe Special Issue editors will select contributions from the abstracts and invite authors to submit full papers. The deadline for manuscripts between 35,000 and 40,000 characters (including spaces, notes, and bibliography), prepared for anonymous double-blind review, is March 15, 2026. Information concerning the author should only be given on the title page. All manuscripts are reviewed by external reviewers (double blind) and editors. If necessary, a third review may be requested. The reviews will be returned by May 15, 2026.The final selection will be based on the (revised) full-length paper. The deadline for the final version is July 15, 2026.
- Délai: 30 novembre 2025 La revue internationale en sciences de l'éducation et didactique "Tréma" lance un appel à contribution pour son numéro du premier trimestre 2027. Cet appel à communication s’inscrit dans la continuité d’un double panel organisé en juillet 2025 à Lille, lors de la 46ᵉ édition de la Conférence internationale permanente d’histoire de l’éducation (ISCHE). À forte dimension pluridisciplinaire mais résolument ancré en socio-histoire, ce panel a rassemblé des chercheur·es dont les échanges ont mis en évidence la richesse d’approches diversifiant les points de vue pour analyser, dans une perspective de genre, les trajectoires et carrières enseignantes.
- Délai: 01 décembre 2025 Reproductive Governance from Below: Childbearing, Trust, and Community Norms in East Central Europe, 1850–1945This Special Issue encourages reconceptualization of fertility as a structuring force, reversing conventional explanations of demographic behavior. Rather than treating reproduction as a passive outcome of ethnicity, religion, or economy, it analyses the decisions made by families and communities, challenging the teleology of demographic transition theory while moving beyond classic family history and historical demography. The Special Issue focuses on East Central Europe, especially the Habsburg Empire and successor states, where similar institutions produced divergent reproductive strategies. This imperial context offers an ideal comparative laboratory, combining shared legal frameworks with varied kinship systems and community norms. The innovative aspect of this approach lies in the reversal of causality:instead of reading fertility as a reaction to external pressures, the Special Issue shows how practices of childbearing reshaped authority, economic strategies, and community cohesion. It foregrounds reproductive governance from below, calling attention to the ways in which midwives, older women, and village judges, for instance, sustained or contested norms. This perspective complements analyses of church and state, stressing interactions between formal and informal authorities. Methodologically, the Special Issue integrates historical anthropology, microhistory, and gender history with demographic tools, network analysis, and GIS. It pioneers the use of underexplored “crisis archives,” such as the documents produced during abortion trials and inheritance disputes, presbytery minutes, folklore, and various ego-documents, which, precisely because they emerge from moments of tension, reveal hidden negotiations of norms.Topics of interest include (but are not limited to):the role of trust, reputation, and the influence of informal authorities (midwives, older women, village judges) on reproductive decision-makingthe role of informal and formal authorities: comparing community actors with clergy, teachers, and officials across local contextsthe role of community cooperation, female solidarity, and the informal market for abortion through abortion trialsthe role of “folk” knowledge about birth control, with particular regard to the roles of doctors, midwives, and older womenthe light shed on childbearing practices by conflicts and crises, as evidenced in abortion trials, reconciliation papers, inheritance disputes, and domestic-violence casesthe role of reproductive strategies and abortion decisions in rural Jewish and Roma communitiesmethodological reflections on analyses of childbearing practices and the sources on which these analyses are based.We welcome submissions from scholars in various disciplines, including history, the history of science, the history of education, art history, literary history, and cultural studies. We especially encourage submissions that offer interdisciplinary perspectives and engage with current historiographical debates.Please send an abstract of no more than 500 words and a short biographical note with a selected list of the author’s three most important publications (we do not accept full CVs) no later than December 1, 2025.Proposals should be submitted to the special editor of the issue by email: koloh.gabor@abtk.huThe editors will ask the authors of selected papers to submit their final articles (max. 10,000 words) no later than April 1, 2026. The articles will be published open access after a double-blind peer-review process. We provide proofreading for contributors who are not native speakers of English.All articles must conform to our submission guidelines.
- Délai: 01 décembre 2025 Assistance médicale à la procréation et sciences sociales. Penser les manques. Inventer les possibles.Journée d’études 29 mai 2026L’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) regroupe un ensemble de techniques élaborées pour contourner différents types d’infertilité. Si ces techniques représentent un progrès médical qui a fait naître plus de 10 millions d’enfants dans le monde, elles soulèvent également de nombreux défis. Des manques thérapeutiques persistent, que ce soit dans la prise en charge médicale, psychologique ou sociale des personnes concernées.Parmi ces manques, on peut citer :l’infertilité masculine, encore peu explorée et parfois minorée ;l’(in)fertilité des personnes trans et les parcours souvent invisibilisés ;le deuil de la fertilité et l’accompagnement du renoncement aux soins ;les parcours d’AMP sans naissance d’enfant et la nécessité de réinventer sa vie après les traitements;les disparités économiques et sociales dans l’accès aux traitements.Sans nul doute, d’autres angles restent également à identifier.Comment les sciences sociales peuvent-elles contribuer à repérer ces manques thérapeutiques et à ouvrir de nouvelles pistes de réflexion? Quelles méthodologies (ré)inventer pour mieux comprendre les impasses, les limites et les besoins des personnes concernées ? Comment favoriser un dialogue interdisciplinaire entre sciences sociales et médecine de la reproduction ?Nous invitons des contributions issues de toutes les sciences sociales qui :interrogent les impasses, limites et écueils des pratiques actuelles de l’AMP ;analysent les besoins non couverts des personnes concernées ;questionnent les méthodes des sciences sociales appliquées à la médecine de la reproduction ;expérimentent des approches interdisciplinaires (sciences sociales / biomédecine)proposent des méthodes innovantes ou des collaborations artistiques pour explorer ces questions.Les propositions de communication sont à envoyer jusqu’au 01 décembre 2025 (environ 300 mots) à l’adresse suivante : parcours2026@gmail.com (Réponse fin décembre) Les présentations auront lieu en personne uniquement au campus Condorcet – Aubervilliers, 93300, France
- Délai: 01 décembre 2025 Initié en 2024, « Archéologie au féminin » est un cycle quinquennal de journées d’études qui propose d’interroger la place des femmes dans l’Archéologie. À la croisée de l’histoire des sciences, des institutions et des femmes, les recherches, publiées ou communiquées depuis près de 20 ans sur ce sujet en France, pointent la diversité historique des fonctions comme des « terrains » occupés par les femmes. Ces dernières années ont également permis l’émergence et la libération de la parole dans les pays européens francophones, non sans retard sur le monde anglo-saxon, et ont vu la création de collectifs et d’associations, dont l’objectif est de sensibiliser le grand public et le mondede la recherche à ces phénomènes. Cette dynamique a accompagné la reconnaissance de biais dans la manière dont les sociétés humaines du passé ont pu être appréhendées lors de la construction scientifique de la discipline, et restitue l’importance des femmes archéologues sur les chantiers dès le XIXe siècle. Elles soulignent dans le même temps leur faible niveau de représentation officielle, à titre individuel, dans les lieux traditionnels de fabrication et de reconnaissance des savoirs archéologiques – la responsabilité d’opération et la publication – et, a contrario, leur concentration sur les missions de conservation et de documentation.
- Délai: 07 décembre 2025 By the 1980s, a field of research had developed within intersectional and interdisciplinary gender studies that addresses the complexity of concepts and images of the body. To counteract current biopolitical tendencies toward simplification and disambiguation and to reflect on the co-construction of material, biological, discursive, and technological aspects of embodiment, we welcome contributions that critically examine new interdisciplinary, intersectional, and interdiscursive strategies for producing complexity. Contributions should engage with current debates in (health) policy, aesthetics, and law on topics such as body/embodiment, gender, sexual orientation, illness, disability, and racialization.Editors are Sigrid Nieberle and Katrin Röder. We cordially invite you to submit an abstract by 7 December 2025.
- Délai: 07 décembre 2025 Si l’histoire sociale des idées politiques s’est attachée à mettre en lumière les contextes de production, de circulation et d'appropriation des idées politiques, elle s’est encore trop peu interrogée sur la manière dont les rapports sociaux (genre, classe, race) traversent les conditions matérielles de leur production et participent à la définition non seulement des canons de la pensée politique, mais aussi des catégories d’entendement ainsi que des supports légitimes des idées politiques (Bonin et Dupuis-Déri, 2019). Ces questionnements amènent pourtant à renouveler le regard sur ce que sont les idées politiques, et ouvrent donc plusieurs chantiers de recherche.Les contributions peuvent traiter d’une ou plusieurs de ces questions à partir d’un terrain ou corpus spécifique. Celles portant sur les idées féministes et intersectionnelles sont particulièrement attendues. Les propositions doivent être envoyées avant le 7 décembre aux adresses suivantes : aaubert@uliege.be; mairaabreu2014@gmail.com; emeline.fourment@univ-rouen.fr Elles ne doivent pas dépasser 300 mots suivie d'une mini-bio.
- Délai: 08 décembre 2025 Cette journée d’étude a pour ambition de fédérer les chercheur·euses dont les travaux se construisent à partir de ou avec la presse lesbienne, qu’elle soit étudiée comme un objet médiatique, un matériau sociologique, ou encore un outil de construction d’une culture commune. Si la presse lesbienne, encore peu étudiée, est placée au coeur de cette rencontre, les propositions pourront également s'intéresser à des espaces, rubriques ou représentations lesbiennes dans la presse féministe ou homosexuelle. Il s’agira de révéler la diversité de la presse communautaire et militante au prisme des questions de genre et de sexualité, mais également dans un panorama plus vaste des contre-cultures et de la presse alternative, à l’échelle internationale.Modalités de soumission des propositions de communicationsLes propositions de communication, d’une longueur de 3 000 signes maximum, sont à envoyer avant le 08 décembre à l’adresse suivante : presselesbienne@gmail.com. Elles devront contenir un titre et un argumentaire avec le sujet traité, les données de terrain mobilisées, la méthodologie et l’axe dans lequel elles s’inscrivent, ainsi qu’une bibliographie. Elles seront évaluées en double aveugle par le comité scientifique et les réponses seront envoyées mi-janvier.
- Délai: 15 décembre 2025 In 1982 Michel Foucault concluded his lectures at the Collège de France by reflecting on our contemporary fascination with the Delphic maxim “Know thyself” (gnôthi seauton). Thus, he invited his audience to “remember that the rule that one should know oneself was regularly combined with the theme of care of the self” (2005, p.491). The widespread proliferation of public discourse on care over the past forty years exhibits a newfound contemporary fascination with care, especially self-care, worth problematizing.In this conference, we aim to address the relational dimension of self-care, taking the ancient care of the self (epimeleia heautou, cura sui) as a point of departure for engaging contemporary care ethics in critical discussion of self-care from a labor perspective. The consolidation of contemporary care ethics has seen the simultaneous rising popularity of self-care literature that mobilizes care while dismissing relational interdependence – one of the central tenets of care ethics (Gilligan, 1982; Noddings, 1984; Kittay & Meyers, 1987). This dismissal needs explanation. In this respect, the ancient care of the self offers a unique analytical opportunity because it amounts to a version of care ethics that similarly seems to dismiss the relationality and interdependence that go into care, especially if understood from a labor perspective. Whereas ancient “freemen” committed to the theorization and practice of the care of the self, it was enslaved and women’s domestic labor that allowed for the care for the soul (epimeleia tês psuchês in Plato’s terms), which distinguished “freemen” from a bunch of “careless” others: enslaved people, women, foreigners (barbarians), children, and animals. This conference asks if similar logics of othering run within contemporary self-care.Tellingly, Plutarch relates that Anaxandridas, the Spartan king, faced with the question as to why the Helots (forced laborers) tended to the fields, rather than the Spartans themselves, answered that “we acquired these lands not to take care [epimeloumenoi] of them, but of ourselves [autôn]” (Apophthegmata. 10.3). This helps illuminate the usually unacknowledged labor that upholds self-care, and raises questions concerning the scope of ancient and contemporary notions of self-care: namely, are these notions commensurable? While the ancient care of the self rested on exploitative relations, contemporary self-care rather seems to help the exploited further endure exploitation. Also, if self-care indeed depends on the concealed care labor of others, can we really conceive of a care that ends at the limits of the self? Should we not extend our versions of self-care to account for this labor? And would this extended version of self-care entail cultivating a selfless self (Varela, 1991), which acknowledges the always already implicated care labor of others?This conference aims to address such questions and envision a care of the self that is not mobilized in the service of “othering” those whose forced/unpaid care labor prevents them from engaging in self-care. Maybe then we can manage to decenter the self in self-care and foster a self(less)-care that centers selflessness instead.Possible topics include:Ancient and/or contemporary self-care from a labor perspective“Carelessness” as an ancient and/or contemporary mark of otheringAncient and/or contemporary care of the self beyond the selfAncient care ethics beyond the Greco-Roman worldCare as a challenge to ancient and/or contemporary notions of selfhoodSelfless self as an alternative response to ancient and/or contemporary self-carePlease send your anonymized abstract (300-500 words) in PDF format to selflesscare@upce.czby the 15th of December 2025, together with a title, 5 keywords, and a list of no more than six references (not to be included in the word count). In the body of the email please add a short biography of yourself. Papers should not exceed 30 minutes, followed by 15 minutes of discussion. A notification of acceptance should be available by the end of December 2025. We are unable to provide funding, but we encourage you to consult with your home institutions.
- Délai: 15 décembre 2025 Institutionnalisées toutes deux au début des années 1970 aux États-Unis, l’histoire environnementale et l’histoire des femmes – puis celle du genre – ont, paradoxalement, assez peu dialogué jusqu’à une période récente, comme cela été souligné plus largement pour l’histoire de l’environnement et l’histoire sociale (Mosley 2006). Ces deux champs de la discipline historique partageaient pourtant dès l’origine un objectif commun : en redonnant une voix et une agentivité aux oublié·e·s de l’histoire officielle, il s’agissait de s’emparer de nouveaux objets d’étude (les femmes, les non-humains), voire, de façon plus ambitieuse, de relire le passé à l’aune des rapports de pouvoir entre les sexes ou des enjeux environnementaux (Fressoz et al. 2014 ; Quenet 2014 ; Mathis 2018). Dans le contexte des luttes pour les droits civiques et l’égalité des sexes et de l’essor des mouvements écologistes, l’engagement académique plus ou moins militant en faveur des dominé·e·s constituait un second point commun entre ces deux courants. Une trentaine d’années plus tard, alors que les historien·ne·s de l’environnement cherchaient à doter leur champ d’une armature théorique afin d’en démontrer à la fois la centralité et l’intérêt pour l’histoire en général comme pour les sciences sociales, c’est aussi l’histoire du genre qui a servi de modèle à celles et ceux qui souhaitaient faire de l’environnement une catégorie d’analyse comparable à la race, à la classe et au genre pour mettre au jour des relations et asymétries de pouvoir (Scott 1986 ; Steinberg 2002 ; Stroud 2003 ; Quenet 2014).Les propositions de communication (titre, résumé de 2000 signes maximum, court CV) devront être envoyées à genre.environnement@gmail.com avant le 15 décembre 2025. Une réponse sera donnée avant le 15 février 2026. Les langues du colloque seront le français et l’anglais. Les propositions de jeunes chercheur·e·s sont particulièrement bienvenues. Les frais de mission seront ajustés en fonction du budget.
- Délai: 15 décembre 2025 Herausgeberinnen: Doris Gödl, Tanja Obex, Birgit Riegraf, Madeleine ScherrerThe ecofeminist perspective analyses capitalist, patriarchal and racist exploitation of humans and nature as hegemonic domination and appropriation of the re/productivity of life. (Bauhardt 2019b, S. 23)Reaktionäre Kräfte gelten mittlerweile in der Mitte der Gesellschaft als salonfähig. Sie attackieren immer schon und aktuell in unverhohlener Weise zentrale Errungenschaften des Feminismus, die das Resultat jahrzehntelanger beharrlicher Kämpfe sind (bspw. Beschneidung von Selbstbestimmungsrechten von Frauen*, Zurückdrängung von Frauen* in die Sphäre des Privaten, Verbote gendergerechter Sprache in öffentlichen Institutionen…). Darüber hinaus stellen sie wissenschaftliche Fakten etwa zur Klimakrise infrage, und sie torpedieren sowohl aktivistische Interventionen, die eine ökologisch-gerechtere Lebensweise einfordern, als auch deren Akteur*innen. Ziel dieses Schwerpunktheftes soll eine Erweiterung und Vertiefung ökofeministischer Diskurse sein. Wir freuen uns über Beitragsvorschläge zu folgenden Themenbereichen: Potenziale ökofeministischer Diskurse als erweiterte antikapitalistische/ antirassistische/ antipatriarchale GesellschaftsanalysenAnalysen ökofeministischer Interventionen als Antworten auf globale Herrschafts- und Ausbeutungsprozesse im Zusammenhang mit der KlimakriseKritik an „Essentialisierung“ und „Naturalisierung“ von Körpern und GeschlechternSchärfung feministischer (Grund-)Begriffe und Konzepte wie bspw. Produktion, Reproduktion, Regeneration, Sorge, Beziehungsweisen usf. in menschlichen und mehr-als-menschlichen KonstellationenDeutung politischer Kämpfe als Ausgangspunkte für feministische/ queere/ dekoloniale Analysen in ihrer Historizität und Aktualität…Im geplanten Heft sollen Beiträge versammelt werden, die angesichts globaler sozialer und ökologischer Verheerungen beharrlich Kritik am Bestehenden üben; die aber weder uneinhaltbare Versprechen auf ‚einfache Lösungen‘ aufrufen noch grausame Hoffnungserzählungen (vgl. Berlant 2011) weitertreiben. Extended Abstracts (ca. 3.000 Zeichen) können bis spätestens zum 15. Dezember 2025 an die folgende Adresse eingereicht werden: manuskripte@feministische-studien.deEs können Abstracts für die Rubriken Hauptbeiträge (45.000 Zeichen inkl. FN und Literatur) und Diskussion (30.000 Zeichen inkl. FN und Literatur) eingereicht werden. Erwünscht sind außerdem Vorschläge für Tagungsberichte (10.000 Zeichen), (Sammel-)Rezensionen (10.000 Zeichen) und künstlerische Arbeiten für die Rubrik Bilder und Zeichen vorzugsweise, aber nicht ausschließlich zum Schwerpunkt des Heftes.Die Rückmeldung zu den Abstract-Einreichungen erfolgt Ende Januar 2026; die Manuskripte müssen bis Ende Juli 2026 vorliegen. Das Feedback nach Double Blind Peer Review erfolgt im November 2026; bei Annahme ist eine Überarbeitung bis Januar 2027 möglich.Für inhaltliche Nachfragen kontaktieren Sie bitte Madeleine Scherrer unter: madeleine.scherrer@unifr.ch
- Délai: 15 décembre 2025 Call for Abstracts: Feministische Studien 01/2027, Herausgeberinnen: Doris Gödl, Tanja Obex, Birgit Riegraf, Madeleine ScherrerReaktionäre Kräfte gelten mittlerweile in der Mitte der Gesellschaft als salonfähig. Sie attackieren immer schon und aktuell in unverhohlener Weise zentrale Errungenschaften des Feminismus, die das Resultat jahrzehntelanger beharrlicher Kämpfe sind (bspw. Beschneidung von Selbstbestimmungsrechten von Frauen*, Zurückdrängung von Frauen* in die Sphäre des Privaten, Verbote gendergerechter Sprache in öffentlichen Institutionen...). Darüber hinaus stellen sie wissenschaftliche Fakten etwa zur Klimakrise infrage, und sie torpedieren sowohl aktivistische Interventionen, die eine ökologisch-gerechtere Lebensweise einfordern, als auch deren Akteur*innen. In diesen Praktiken verknüpfen sich patriarchale Herrschaftsformen, Antifeminismus und kapitalistische Ausbeutungsverhältnisse. Petromaskulinität ist das Konzept, das Cara New Daggett (2023) geprägt hat, um die Verknüpfung von Frauen*feindlichkeit und Klimawandelleugnung als Waffen „neuer autoritärer Bewegungen“ (ebd., S. 10) zu verstehen. Petromaskulinität bezeugt diese „wechselseitige Konstituierung, wobei neben Klimaangst auch gender anxiety zum Vorschein kommt, und frauenfeindliche Gewalt sich zuweilen als fossile Gewalt entlädt“ (S. 10f.; Hervorh. i.O.). Diese spezifische Verknüpfung von Misogynie und Wissenschaftsfeindlichkeit (die sich u.a. in der Leugnung des anthropogenen Klimawandels zeigt), scheint uns eine neue, bedeutsame Beobachtung zu sein, die im aktuellen Klimadiskurs bislang keine Rolle spielt(e). Vielmehr dominieren dort technologiebasierte Lösungsansätze, die mit einer naiven Hoffnung auf einfache „technological fixes“ (Alaimo 2012, S. 563) verbunden sind. Sie basieren auf wissenschaftlich-technischen Machbarkeitsphantasien, wobei Fragen nach sozialer Gerechtigkeit, insbesondere nach der Geschlechtergerechtigkeit, ausgeklammert werden. Interessant ist, dass feministische Diskurse bereits in den achtziger Jahren des vergangenen Jahrtausends Umweltfragen gestellt haben (bspw. die Antiatombewegungen in Deutschland, England, USA, die von Frauen* initiiert und getragen wurden). Mit dem Titel „Ökofeminismus“ haben Maria Mies und Vandana Shiva eine feministische Klassenanalyse und postkoloniale Kritik des gesellschaftlichen Mensch-Natur-Verhältnisses vorgelegt (vgl. Mies & Shiva 1995/2016). Die Reaktionen auf den Text mach(t)en deutlich, dass die Adressierung der Beziehung „Mensch-Natur“ im Feminismus schwierig und umkämpft ist. So kann den Autorinnen vorgeworfen werden, dass sie einen essentialistischen Ansatz verfolgen, der eine Naturalisierung von Körper und Geschlecht vornimmt und in einem binären Denken verhaftet bleibt. Eine solche Essentialisierung zeigt sich insbesondere dann, wenn Frauen* als umweltfreundlich, naturnah und als ressourcenschonende Konsument*innen adressiert werden (z.B. Lettow/Nessel 2022). Dadurch wird außerdem einer individualisierten Handlungsstrategie das Wort geredet. Kritische, antiessentialistische Stimmen im Feminismus definieren das Mensch-Natur-Verhältnis neu, indem sie einen intersektionalen und queeren Ansatz realisieren (z.B. Gaard 2017; Sandilands 2001). Der material feminism (z.B. Barad 2007) sowie ein post- oder nonhuman feminism (z.B. Alaimo 2000; Haraway 2000; Grosz 2005) entfernen sich von binär angelegten Konstruktionen, indem sie zugleich die Heteronormativität und hierarchisierende, binäre Denkweisen „Kultur vs. Natur“, „Mensch vs. Natur“, „Vernunft vs. Natur“ etc. infrage stellen (z.B. Merchant 1994; Plumwood 1993). In diesen Ansätzen geht es zudem um eine Kritik an anthropologischen Fixierungen, die sich beispielsweise in der Verwendung der Bezeichnung „der Mensch“ zeigen. Dieser erste kurze Abriss verdeutlicht bereits, dass es den Ökofeminismus nicht gibt, sondern dass wir – wie viele andere Autor*innen auch – von Ökofeminismen sprechen müssten, um den unterschiedlichen Strömungen Rechnung zu tragen (z.B. Hansen & Gerner 2024; Tsomou 2022). Bei aller Vielstimmigkeit ist den Ökofeminismen eine Auseinandersetzung mit Macht-, Herrschafts- und Ausbeutungsverhältnissen in unterschiedlichen Kontexten gemeinsam (z.B. Gago 2021; Peredo Beltrán 2018). So baut das kapitalistische System auf der Ausbeutung von Arbeit – insbesondere von derjenigen, die von Frauen* vermeintlich „gratis“ geleistet wird – und auf der Ausbeutung „natürlicher Ressourcen“ sowie der Ausklammerung lebensnotwendiger Reproduktions-, Regenerations- und Sorgearbeit auf (z.B. Bauhardt 2019a+b; Bauhardt & Harcourt 2019; Federici 2020, 2021; Tronto 1993). Christine Bauhardt spricht in diesem Zusammenhang von Ausbeutung und Unterwerfung menschlicher und natürlicher Ressourcen bei gleichzeitiger „Aneignung lebendiger ReProduktivität“ (2019a, S. 468).
- Délai: 15 décembre 2025 In La condition fœtale (2004) beschreibt Luc Boltanski die Ambivalenz, die die kulturellen und gesellschaftlichen Umgangsweisen mit dem Fötus prägt: Er erscheint zugleich als unsichtbares medizinisches Objekt, als Projektionsfläche sozialer Erwartungen, als rechtlich normiertes Leben im Werden und als intimes Geheimnis. Diese Gleichzeitigkeit des Sichtbaren und Unsichtbaren, des Privaten und Politischen, der Körpererfahrung und der gesellschaftlichen Zuschreibung strukturiert in besonderer Weise auch die Erzählungen und Praktiken rund um Schwangerschaftsabbruch und Fehlgeburt. Damit ist der Fötus nicht nur ein Grenzfall individueller Erfahrung, sondern auch ein paradigmatisches Objekt biopolitischer Regulierung im foucaultschen Sinn: An ihm verdichten sich Diskurse, die über Leben, Körper und Bevölkerung verfügen und so normative Ordnungen von Sexualität und Reproduktion herstellen. Zugleich eröffnet sich ein Spannungsfeld, in dem unterschiedliche Öffentlichkeiten und Gegenöffentlichkeiten aufeinandertreffen: Während juristische und medizinische Diskurse den Fötus in Normen und Kategorien fassen, entstehen in autobiographischen, literarischen oder künstlerischen Darstellungen Räume, die sich der hegemonialen Logik entziehen. In diesem Sinne lassen sich viele Narrative über Abtreibung und Fehlgeburt auch als Formen dessen verstehen, was Lauren Berlant (2008) als counterpublics beschrieben hat: kommunikative Räume, in denen marginalisierte Erfahrungen artikuliert und gegen dominante moralische und politische Ordnungen in Stellung gebracht werden. Schwangerschaftsabbruch und Schwangerschaftsverlust erscheinen so nicht nur als medizinisch-rechtliche Fragen oder individuelle Schicksale, sondern als Schnittstellen, an denen sich Konflikte um Sichtbarkeit, Anerkennung und die Deutungshoheit über den gebärenden Körper verdichten.Die gegenwärtigen Debatten um Abtreibung und Schwangerschaftsverlust zeigen die Dringlichkeit des Themas: die Rücknahme von Roe v. Wade in den USA, die Aufnahme des Rechts auf Abtreibung in die französische Verfassung im Jahr 2023, aber auch die anhaltenden Kontroversen um die personhood des Embryos und die Regulierung von Reproduktion. Gleichzeitig sind es nicht nur juristisch-politische Auseinandersetzungen, die das Feld prägen, sondern auch literarische, künstlerische und autobiographische Zeugnisse. Das inzwischen vielleicht prominenteste Beispiel ist Annie Ernaux’ L’événement (2000), das in seiner kompromisslosen Nüchternheit ein zentrales Dokument feministischer Literaturgeschichte darstellt. Zugleich verdeutlicht der Text paradigmatisch, wie literarische Sprache Erfahrungen des Abbruchs und deren gesellschaftliche Verurteilung sichtbar macht und dabei die starke Individualität und Subjektivität solcher Erfahrungen prägnant hervorhebt.Das geplante Themenheft möchte die Interferenzen und Spannungen zwischen Körper, Medizin, Recht, Ethik, Gesellschaft und Subjektivität in Bezug auf Schwangerschaftsabbruch und Fehlgeburt in den Blick nehmen. Dabei sollen unterschiedliche zeitliche, kulturelle und soziale Kontexte berücksichtigt werden. Das Heft versteht sich als Plattform für eine interdisziplinäre Diskussion, die die lange medizinhistorische und anthropologische Dimension von Abtreibung und Fehlgeburt ebenso ernst nimmt wie deren aktuelle literarische, künstlerische und politische Aushandlungen. Ziel ist es, ein Panorama von Zugängen zu eröffnen, das die Schnittstellen von Körper, Wissen, Normen, Praktiken und Erfahrung in diesem hochsensiblen Feld sichtbar macht.Wir laden Beiträge aus allen relevanten Disziplinen ein – unter anderem der Sozial- und Kulturanthropologie, Empirischen Kulturwissenschaft, Medizingeschichte, Medienwissenschaft, Soziologie, Hebammenwissenschaft, Humanmedizin, Rechts- und Geschichtswissenschaft, Literatur- und Kulturwissenschaft, Kunstgeschichte, Filmwissenschaft, Philosophie und Ethik, Gender Studies sowie den Medical/Health Humanities. Dabei sind auch interdisziplinäre Zugänge willkommen.Beiträger:innen könnten sich u. a. mit folgenden Perspektiven auseinandersetzen – oder aber ganz eigenen Fragestellungen entwickeln und eigens gewählten Kontexten nachgehen:Praktiken und Körperlichkeiten: Wie gestalten sich alltägliche Praktiken, Rituale und symbolische Ordnungen rund um Abbruch und Fehlgeburt? Welche Rolle spielen Hebammen, Ärzt:innen, Engelmacher:innen, Heiler:innen, religiöse Akteure, Familien und Gemeinschaften? Welche transkulturellen Vergleiche lassen sich ziehen – etwa zwischen lokalen Wissenssystemen, biomedizinischen Diskursen und global health-Programmen?Narrative und Repräsentationen:Wie werden Abtreibung und Fehlgeburt in literarischen Texten, autobiographischen und autofiktionalen Erzählungen, künstlerischen Arbeiten, Filmen, digitalen Medien oder performativen Praktiken dargestellt? Welche Metaphern, ästhetischen Verfahren und Narrative von Scham, Schmerz, Schweigen oder Widerstand strukturieren diese Darstellungen?Historische und gesellschaftliche Dimensionen:Welche historischen Praktiken – von traditionellen Hausmitteln bis zu modernen gynäkologischen Verfahren – lassen sich rekonstruieren? Wie spiegeln sich rechtliche, medizinische oder religiöse Normierungen in individuellen und kollektiven Umgangsweisen wider? Welche Sichtbarkeits- und Unsichtbarkeitsregime prägen Diskurse über Abbruch und Fehlgeburt in unterschiedlichen Epochen und Kulturen?Theoretische Reflexionen:Wie helfen soziologische, anthropologische, kulturwissenschaftliche oder feministische Konzepte (etwa bei Boltanski, Illouz, Berlant) beim Verständnis von Reproduktion, Körper, Mutterschaft, Subjektivität und Geschlecht? Wie lassen sich intersektionale Perspektiven (Gender, Klasse, Race, Alter, Behinderung, Religion) produktiv einbinden?Affekt, Erinnerung, Verwandtschaft:Welche Formen von Trauer, Gedenken oder genealogischer Neuordnung entstehen im Zusammenhang mit Abbruch oder Fehlgeburt? Wie wirken diese Erfahrungen in individuelle Biographien, kollektive Erinnerungen und Verwandtschaftsstrukturen hinein?Zeitplan und Einreichung:Abstracts (ca. 350 Wörter zzgl. Literaturangaben sowie kurze bio-bibliographische Angaben; Beitragssprachen: Deutsch und Englisch) bis 15. Dezember 2025 an: florian.luetzelberger@uni-bamberg.deRückmeldung über die Annahme während der WinterpauseEinreichung der vollständigen Beiträge bis 1. Juni 2026Peer-Review-Verfahren und Überarbeitungen über den Sommer Geplantes Erscheinen des Themenhefts im Herbst/Winter 2026Die Zeitschrift Curare bietet seit 1978 ein internationales und interdisziplinäres Forum für die wissenschaftliche Auseinandersetzung mit medizinanthropologischen Themen, die sämtliche Aspekte von Gesundheit, Krankheit, Medizin und Heilung in Vergangenheit und Gegenwart in allen Teilen der Welt umschließt. Beiträge werden auf Deutsch und Englisch veröffentlicht und einem doppelblinden Peer Review-Verfahren unterzogen. Curare erscheint open access unter https://curarejournal.org/ojs/index.php/cur, die Druckversion im Reimer Verlag Berlin.
- Délai: 15 décembre 2025 Il s’agit d’appréhender la psychologisation des violences faites aux femmes comme un processus hétérogène aux effets contrastés, qui dépend du type de violence considéré, des rapports sociaux et des propriétés des acteur·ices en présence. La plongée dans l’intériorité des victimes permet désormais de mettre au jour des violences et des responsables. Toutefois, dans un contexte sociologique francophone marqué par une opposition historique aux analyses psychologiques, les mouvements de cette tradition, notamment au sein des féminismes doivent nous amener à interroger les différentes approches sociologiques de la psychologie et les définitions de la psychologisation qu’elles mobilisent.Modalités de contributionLes propositions de communication comprendront une proposition de titre, un résumé allant jusqu’à 6000 signes espaces inclus (hors bibliographie) détaillant l’objet d’étude, le cadre d’analyse, les matériaux utilisés, les résultats ou hypothèses de travail, ainsi que le rattachement institutionnel, et les coordonnées de l’auteur·ice. Les propositions seront à envoyer aux membres du comité d’organisation aux adresses suivantes : jessica.blouin@ens-lyon.fr ; aureliane.couppey@ehess.fr ; pache.stephanie@uqam.ca pour le 15 décembre au plus tard
- Délai: 15 décembre 2025 9e congrès international des recherches féministes dans la francophonie 17 au 21 août 2026 | Université laval | Québec, CanadaLe Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF) a vu le jour en 1996 à l’Université Laval à Québec / Kepek grâce au leadership de la professeure Huguette Dagenais, alors titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés (CCB). Premier congrès international de recherche féministe tenu en français, le CIRFF a été créé dans un contexte où les études féministes étaient dominées par la recherche anglo-saxonne, ce qui a motivé les idéatrices du CIRFF à intensifier le réseautage international en langue française. Le thème de ce premier CIRFF, « État de la situation et pistes de collaboration », soulignait déjà les portées intersectorielle et interdisciplinaire du Congrès. Depuis, le CIRFF s’est tenu dans huit villes (Québec, Dakar, Toulouse, Ottawa, Rabat, Lausanne, Montréal et Nanterre) et sur trois continents (Amérique du Nord, Afrique et Europe), devenant un événement incontournable pour les communautés féministes francophones dans le monde. Trente ans plus tard, le CIRFF revient à son point d’origine à l’Université Laval pour sa neuvième édition, qui se tiendra du 17 au 21 août 2026, sous le thème « (Ré)Imaginer : francophonie, luttes et savoirs féministes ».Si les anniversaires sont des moments propices pour célébrer les avancées, ils le sont aussi pour réfléchir de manière critique aux accomplissements passés et aux défis actuels. Le contexte mondial, marqué par la montée du populisme et des droites, ainsi que par la normalisation des discours haineux - notamment racistes, transphobes et antiféministes - entraîne un recul des droits des femmes et des personnes de la diversité sexuelle et la pluralité de genre, particulièrement celles vivant à l’intersection de multiples systèmes d’oppression. Cette conjoncture rappelle la nécessité des approches féministes dans la recherche, la création et l’action. Depuis plus de trente ans, les recherches féministes francophones interrogent, dénoncent et transforment les structures de pouvoir, en ouvrant des espaces de solidarités et de résistances. Tout en visant à renforcer les solidarités locales et internationales, cette édition sera guidée par une réflexion à la fois interdisciplinaire et intergénérationnelle, alliant le devoir de mémoire à une volonté affirmée de soutenir la relèveTrente ans après sa première édition à Québec, le CIRFF revient à son point d’origine à l'Université Laval pour rassembler les communautés féministes de la francophonie autour de réflexions critiques, interdisciplinaires et intergénérationnelles. Cette édition invite à (ré)imaginer les féminismes autours de trois axes : les rapports à la francophonie, les luttes féministes et les savoirs féministes.Les propositions peuvent être soumises jusqu’au 15 décembre 2025 à 23 h 59 (HE) via le formulaire électronique suivant : https://event.fourwaves.com/fr/cirff2026/soumission
- Délai: 31 décembre 2025 Deuxième édition des JOURNÉES D'ÉTUDES PLURIDISCIPLINAIRES: "Rites culturels et Violences Basées sur le Genre: quelles solutions pour l'épanouissement social et économique?"Université Omar Bongo (Gabon) du 20 au 22 mai 2026ContexteL’existence des violences basées sur le genre appelle une analyse de l’humain dans l’intersubjectivité. Ce concept, l’intersubjectivité, réussit à définir la condition la plus immédiate de l’humain et annonce subtilement les attentes des individus dans l’espace social. En effet, au-delà d’une simple coexistence pacifique, c’est dans un rapport d’égalité entre les sujets en relation que le social peut s’épanouir. Mais cet épanouissement exigé par la condition humaine, comme le souligne Rita El Khayat, est difficile à assumer ou problématique car bien peu des problèmes humains fondamentaux ont été résolus En le disant, l’auteure de Violences traditionnelles contre les femmes met le doigt sur la survivance de la violence dans les rapports intersubjectifs avec une insistance sur le fait que les femmes soient la fraction sociale qui subit le plus les violences. S’il existe un mécanisme de réponse en cas de violence, l’impact qu’il produit, assez dommageable, met le développement d’une stratégie efficace de prévention sur la table de la réflexion. En effet, écrit Axel Honneth, « en essayant, dans quelque intention que ce soit, de se rendre maitre du corps d’une personne contre sa volonté, on la soumet (…) à une humiliation qui détruit en elle, plus profondément que d’autres formes de mépris, sa relation pratique à soi ; car la particularité de telles atteintes, torture ou viol, ne réside pas tant dans la douleur purement physique que dans le fait que cette douleur s’accompagne chez la victime du sentiment d’être soumis sans défense à la volonté d’un autre sujet, au point de perdre la sensation même de sa propre réalité »[2]. Il est ainsi évident que ce soit la qualité-même de sujet social de l’être violenté qui se trouve brisée ; d’où la nécessité de renforcer l’attention face aux violences.Les Grands axesRites traditionnels et pouvoir social : quand les pratiques culturelles participent à la perpétuation des violences basées sur le genrePratiques rituelles et violences basées sur le genre (VBG) : analyse des formes, des justifications et des conséquences socialeRites culturels : entre transmission identitaire et reproduction des inégalitésRites et violences basées sur le genre : vécus, impacts, résistances
- Délai: 05 janvier 2026 Ce dossier vise à explorer, à partir de plusieurs champs disciplinaires, les espaces, les normes et les pratiques du travail à domicile. Il a pour ambition d'analyser les effets du cadre privé de l’habitat sur les formes du travail, ainsi que sur les manières d’habiter les espaces domestiques envisagés comme un lieu de travail mais aussi un lieu de vie. Ainsi, cet appel s’intéresse à la fois au travail que l’on réalise chez soi, mais aussi à celui qu’on effectue chez les autres.Les géographies sociales du travail constituent un champ de recherche en expansion, dont témoigne le numéro récent de la revue Carnets de Géographes consacré aux Géographies du travail (Chapuis, Estebanez, Ripoll & Rivière, 2023). La dimension spatiale du travail fait l’objet de recherches récentes, qui interrogent notamment les effets d'interdépendance entre travail et production de la ville, à l'instar des travaux du groupe transversal « Villes et métiers » du LABEX Futurs urbains. Des études s'attachent aux « monde[s] du travail », compris comme « groupe[s] de professions en interaction sur un territoire donné », comme le propose Marie Lécuyer dans son travail sur les travailleurs et travailleuses portuaires (2023). L’analyse des évolutions de la distribution des emplois, de la dimension spatiale des trajectoires professionnelles, ainsi que des pratiques et mobilités quotidiennes liées au travail, s’opère fréquemment en articulation avec les migrations, mises en avant dans un récent numéro double de la Revue européenne des migrations internationales (Schmoll & Weber, 2021) et dans un numéro spécial de la Chronique internationale de l'IRES (Magnan & Math, 2024). Les lieux du travail et leur inscription dans la ville sont aussi un champ de recherche important, particulièrement développé à propos des activités professionnelles dans l’espace public, qu’il s’agisse des marchés (Morange & Quentin, 2017) ou de la rue comme espace de travail informel (Collectif Rosa Bonheur, 2019 ; Jacquot & Morelle, 2023).Les propositions dans le cadre des Carnets de recherches et des Carnets de terrain feront l’objet d’une relecture en double aveugle par des spécialistes. Les propositions pour ces deux rubriques sont attendues le 5 janvier 2026. Les propositions dans le cadre des Carnets de débats, Carnets d’enseignement, Carnets de lectures et Carnets de soutenance ne font pas l’objet d’une relecture en double aveugle, mais seront relues par le comité de direction. Les propositions pour ces quatre rubriques sont attendues le 2 février 2026.Sophie Blanchard, Laura Durand, Emily Egan et Lilite Rossignol
- Délai: 07 janvier 2026 Depuis plusieurs décennies, les études de genre ont profondément renouvelé notre compréhension des rapports sociaux, des identités et des inégalités. Pourtant, elles suscitent encore aujourd’hui de fortes résistances et une hostilité politique marquée, formant un mouvement anti-genre porteur de ce que l’on nomme une « panique morale ». Ce phénomène met au défi les acquis féministes, LGBTQIA+ et intersectionnels, révélant un affrontement idéologique majeur. “Lobby” féministe ou LGBTQIA+, “islamo-gauchisme” ou “wokisme”, tous les disqualificatifs possibles ont été associés au genre. Mais de quelles peurs le genre est-il le nom ?C’est pour répondre à cette question que ce colloque réunit des perspectives variées – arts, géographie, architecture, sociologie, philosophie, science politique, de l’éducation, histoire, littérature, études culturelles, droit, santé, psychologie, sciences du langage… – pour interroger, de manière pluridisciplinaire, les racines et les effets de cette peur suscitée par les études de genre. Ce colloque ambitionne premièrement de mettre en valeur les apports critiques des études de genre aux dynamiques d’émancipation, de justice sociale, d’attention au care, ainsi qu’à l’amélioration concrète de la vie quotidienne non seulement des femmes mais plus généralement de l’ensemble des vies fragilisés par des modèles normatifs et oppressifs. Deuxièmement, ces journées visent à établir un état des lieux des espaces et des logiques de résistance au genre, en France comme à l’étranger.Pour cela il convient d’envoyer une proposition (peu importe le format) à l’adresse suivante colloquegenre2026@gmail.com avant le 7 janvier. Le comité d’organisation adressera ses réponses le 15 janvier.
- Délai: 09 janvier 2026 Ziel des Arbeitskreises AIM GENDER ist die fächerübergreifende gegenseitige Wahrnehmung und Kooperation von Forschenden aus Geschichts-, Literatur-, Kultur- und Politikwissenschaften sowie Soziologie, die zum Thema Männlichkeiten und deren Auswirkungen auf Kultur und Gesellschaft in Vergangenheit und Gegenwart arbeiten. Beiträge aus anderen Fachrichtungen sind willkommen.25 Jahre Arbeitskreis für interdisziplinäre Männer- und Geschlechterforschung AIM GENDER18.–20. Juni 2026, Stuttgart-Hohenheim2026 kann AIM GENDER, der Arbeitskreis für interdisziplinäre Männer- und Geschlechterforschung, auf 25 Jahre regelmäßige Treffen zurückblicken, die dazu beitrugen, die interdisziplinäre kritische Männlichkeitenforschung sichtbar zu etablieren. Selten lag der Forschungsgegenstand in dieser Zeit so klar in seiner gesellschaftlichen Relevanz vor Augen wie gegenwärtig. Ob wir eine „masculine energy“ beschwören wollen, wie Mark Zuckerberg dies tut, oder am permanenten Ringen um Männlichkeit des Schriftstellers Karl Ove Knausgård in seinen literarischen Texten teilhaben, ob in den Feuilletons über eine „toxische Männlichkeit“ diskutiert wird oder ob wir dem Ringen um die Vorherrschaft in der augenblicklichen „Broligarchie“ in den USA zusehen: Männlichkeit ist längst aus der Unsichtbarkeit des Selbstverständlichen herausgetreten. Zentrale Begriffe und Kategorien wurden in über zwei Dekaden kritischer Männlichkeitenforschung entwickelt und sind in die öffentlichen Debatten eingeflossen, andere drängen gerade aus dem politischen in das wissenschaftliche Feld ein. Der für den akademischen Blick so wichtige Plural findet inzwischen auch in den Lebenswelten Beachtung und Anerkennung, zugleich entzünden sich an ihm nach wie vor immer neue Kontroversen.Wir wollen das 25. Jubiläum des Arbeitskreises für interdisziplinäre Männer- und Geschlechterforschung zum Anlass nehmen, um die Verhandlung von Männlichkeiten in der Forschung und in der öffentlichen Wahrnehmung zu diskutieren. Bei dieser Gelegenheit wollen wir erstens (selbst-)kritisch auf die Entwicklung des akademischen Felds zurückblicken, zweitens einen Raum zur Diskussion gegenwärtiger Debatten und Trends liefern (sowohl begrifflich-konzeptionell wie an Themen orientiert), und schließlich drittens Ausblicke auf mögliche Aufgaben und Fragen ermöglichen.Es sind Beiträge aus allen Feldern und Disziplinen erwünscht, die Trends, Phänomene, Diagnosen und wissenschaftliche Beobachtungen zu aktuellen Männlichkeiten und Männlichkeitsdiskursen vornehmen und/oder auch Ausblicke zur Zukunft der Männer und Männlichkeiten wagen. Diese thematischen Aspekte sind als Anregung für Beiträge zu allen Epochen, allen Bereichen des Sozialen sowie allen ästhetisch-kulturellen Medien und Artikulationsformen gedacht.Wir laden ein, Abstracts (höchstens eine Seite, max. 1.800 Zeichen, bitte nur als PDF!) für einen Vortrag bis zum 9. Januar 2026 an Toni Tholen (tholen@uni-hildesheim.de) zu schicken. Das Abstract muss Name, Fachrichtung, Position und E-Mail-Adresse der vorschlagenden Person und einen Vortragstitel enthalten. Die Problemstellung und die benutzten Materialien sollten klar herausgearbeitet werden. Aus diesem Pool von Vorschlägen wird das Programm zusammengestellt. Spätestens im Februar 2026 werden Sie informiert, ob Ihr Vorschlag für das Programm angenommen worden ist. Tagungssprache ist Deutsch. Abstracts und Vorträge können aber auch in englischer Sprache gehalten werden.Eine Finanzierung kann nicht übernommen werden.Allen an der Teilnahme Interessierten empfehlen wir, sich direkt bei der Akademie der Diözese Rottenburg-Stuttgart, Fachbereich Geschichte, vormerken zu lassen (geschichte@akademie-rs.de). Diese Vormerkung ist unabhängig von der Präsentation oder Annahme eines Diskussionspapiers.
- Délai: 11 janvier 2026 Vulnerable Bodies. Interdisciplinary Perspectives on Vulnerability in Nineteenth-Century History, Literature, and CultureIn Britain, the emergence of industrial medicine and the Poor Law reforms, most notably the Poor Law Amendment Act (1834), exposed working-class populations to new regimes of medical inspection, while^also highlighting their precarious access to care. Debates over the conditions of factory workers, cholera outbreaks in urban centres, and the establishment of workhouses brought the vulnerability of people and their bodies into sharp political focus. In Germany, the first steps toward the professionalization of nursing and the rise of large psychiatric asylums and hospitals drew attention to the fragile boundaries between care, discipline, and control. Public health campaigns focused on the ‘sanitary awakening’ of the public and were shaped by figures such as Edwin Chadwick, John Snow, and Robert Virchow, who sought to improve societal health through clean water, waste removal, and vaccinations. Responses to typhus and tuberculosis epidemics further highlighted how states, institutions, and medical authorities defined and managed vulnerable populations. These examples reveal how vulnerability was embedded in society, shaping political, cultural, and healthcare-related questions through complex interactions. Simultaneously, modern medicine “rested upon the figure of the vulnerable and unstable subject on the one hand and the medical, administrative, and political expert systems taking care of mitigating the impact of unstable political and social constellations on the other“, creating new forms of doctor-patient dependence in which knowledge – and its absence – actively shaped both concepts of vulnerability and the production of vulnerable bodies. By analyzing narratives of illness, health, disability, and nursing, this edited volume seeks to illuminate the ways in which medical and nursing knowledge, power structures, and social hierarchies shaped experiences of vulnerability in British and German nineteenth-century literary and cultural contexts. Special attention will be given to how vulnerability was constructed, represented, and managed historically as well as to intersectional factors—such as class, gender, race, and disability—and their influence on healthcare access and patient autonomy. Furthermore, we are particularly interested in how literature, cultural memory, and historical narratives both reflected and challenged the dominant frameworks of nineteenth-century vulnerability. Through an intersectional and interdisciplinary lens, the aim is to underscore vulnerability as both a historical construct and a lived reality—one that profoundly influenced patient care, medical authority, and cultural representations of health, while also leaving traces in current debates on healthcare, disability rights, and medical ethics.We invite contributions from scholars at all career stages – encouraging especially early-career scholars – working in fields including literature and cultural studies, (medical) history, medical humanities, nursing studies, sociology, art history, media studies, ageing and disability studies, cultural anthropology, and related disciplines.Papers may focus on any (inter-)disciplinary perspective and engage with any medium. Possible topics include, but are not limited to, the following:medical epistemologies and power: how knowledge (or its absence) shaped vulnerability/the creation and exploitation of vulnerable bodiesmedical ethics and authority: patient autonomy and doctor-patient relationship in nineteenth-century practice and discoursethe politics of vulnerability in healthcare, social reform, and cultural debatesthe professionalization of nursing and care work - public health: epidemics, pandemics, contagion and the management of illness and disease in nineteenth-century Britain and Germany - vulnerability, class, and industrial labour (child labour, miners’ health, factory legislation)institutions of care: asylums, hospitals, convalescent homes, and poorhouses as sites of vulnerabilityliterary and cultural representations: nursing and therapy in British and German literature; resistance to medical power structures, patientvoices and representations of suffering, healing, and careillness, disability, aging, trauma, end-of-life care, and childhood vulnerability in medical institutions and nursing environmentsstages of life and bodily vulnerability: childhood, aging, poverty, disability and mental healththe medical gaze: perceptions of the vulnerable body in medicine, literature, and (popular) culturegendered bodies and medical authority: obstetrics, hysteria, maternal mortality, and motherhoodgenre and representation: the influence of genre on representations of vulnerability (letters, biographies, medical writing, realist novel, poetry, satire, sentimental fiction, periodicals, art)intersectional dimensions of vulnerability (gender, sexuality, race, class, age, etc.)emotional dimensions of vulnerability in nineteenth-century healthcare workcolonial medicine: exploitation, ideology, and resistance; nursing in colonial and missionary medicineimposition of Western medical frameworks on colonized populations; erasure of non-Western healing methodsSubmission GuidelinesPlease submit chapter proposals of up to 500 words, together with a brief chapter outline and a short bio of up to 200 words, as a single .docx or .pdf file to both editors, Miriam Läpple (Department of Nursing Science, mlaepple@uni-koblenz.de) and Sarah Schäfer-Althaus (Department of English and American Studies, salthaus@uni-koblenz.de), by 11 January 2026.The notification of abstract acceptance will be sent out in February 2026. Full-length articles (7,500 words, including references) are due by 30 September 2026 (tentative), with publication expected in 2028.Dr. Sarah Schäfer-Althaus: salthaus@uni-koblenz.de;Miriam Läpple, PhD: mlaepple@uni-koblenz.de
- Délai: 11 janvier 2026 About the WorkshopThe present feels haunted by the exhaustion of old promises: the collapse of liberal hopes, the hollowing of democracy, the erosion of care, the re-emergence of fascism, the persistence of colonial logics, and the expansion of global precarity. At the same time, new feminist and queer vocabularies of living, imagining, and organizing are taking shape—often fragile, experimental, and defiantly alive.Life After Death: Feminist and Queer Perspectives on the Global Now brings together scholars who diagnose our moment of crisis and probe the possibilities of renewal. Drawing on feminist, queer, anti-racist, decolonial, and ecological thought, the workshop aims to think about collapse and what comes after collapse, exploring how life, care, and politics might be reconstituted from exhaustion.Panels will address five key conjunctures shaping our global present, convened by members of the Politics and Gender Research Group, of the Institute for Political Science (IPW), at the University of Vienna.Panels and Organizers:Illiberal Biopolitics? Family, Gender, Social Reproduction, and the New Radical RightConvened by: Katharina HajekThe Demise of Feminist Promises? Queer/Feminist Entanglements with neoliberalism and nationalismConvened by: Lucie NaudéLife After Liberalism? Feminism, Neoliberalism, and the Politics of AbandonmentConvened by: Dorit GevaFrom Caring to Careless Democracy? Approaching Care through the Lens of Democracy—and Democracy through the Lens of CareConvened by: Ayse DursunFeminist Futurities and Futures of FeminismsConvened by: Firoozeh FarvardinHow to ApplyPlease send your proposal to our email address: lifeafterdeath2026.ipw@univie.ac.atYour submission should include:Abstract (max. 250 words) describing your proposed paperIndicate which panel you believe is a best fit for your proposed contributionShort bio (max. 150 words) with institutional affiliation and contact detailsPlease provide a budget overview for your participation, including:- Estimated travel costs- Available financial support, if any — please indicate the amount.- Requested financial support, if applicable — specify the amount needed and provide details on travel costs, considering environmentally friendly options (e.g. train travel where possible).For queries, please contact: lifeafterdeath2026.ipw@univie.ac.at
- Délai: 15 janvier 2026 Appel à contribution de la revue Nouvelles Questions Féministes pour le numéro 46/2, 2027 coordonné par Véronique Bayer, Coline Cardi, Clothilde Palazzo-Crettol, Armelle WeilCe numéro de Nouvelles Questions Féministes s’intéresse aux figures féminines négatives, étiquetées comme indignes, grotesques, déviantes, effrayantes, voire dégoûtantes ou monstrueuses. Plutôt que de nourrir les discours masculinistes qui érigent trop souvent ces figures en menace, il s’agit ici, dans une approche féministe, de leur redonner une forme de légitimité pour dessiner les normes de genre et la possibilité de leur transgression.Pourquoi les figures de monstruation féminine intéressent-elles, ou devraient-elles intéresser le féminisme ? Les prendre pour objet d’analyse permet d’abord de questionner en creux la constitution des normes de genre. Parce qu’elles dévient de ces normes ou les transgressent, ces figures sont stigmatisées et sanctionnées. Ces processus (transgression, labellisation, sanction) sont de puissants révélateurs de l’ordre social, notamment patriarcal (Cardi et Pruvost, 2015) et des modalités de sa préservation. Ensuite, perçues comme négatives, ces figures peuvent permettre – pour celles qui les incarnent ou les autres – de dessiner un autre univers des possibles, par la remise en cause des normes, par leur redéfinition, par leur transformation concrète. Nouvelles comme très anciennes (Demartini, 2018), elles recèlent un pouvoir d’émancipation et proposent des pistes pour rendre visible, et lutter contre, l’oppression.Cet appel cherche à recueillir des articles des diverses disciplines de sciences humaines, sociales et historiques, des études littéraires ou artistiques, éclairant un ou plusieurs des axes proposés et portant sur divers contextes nationaux. Les propositions d’articles de deux pages (hors bibliographie) sont attendues pour le 15 janvier 2026 en format word, interligne simple, caractère 12, envoyées par mail à nqf_redaction@hetsl.ch.
- Délai: 15 janvier 2026 Organized by Valerie Sofie Tollhopf and Eva Meijer13 April, University of Amsterdam, AmsterdamThis symposium aims to investigate connections, overlaps and tensions between critical animal studies and trans studies.Currently, there is some engagement with animal studies and posthumanism from a trans studies perspective, and there is some acknowledgement of trans studies from a critical animal studies perspective. However, critical animal studies? engagement with trans studies remains scarce and at times theoretically shallow, in that it draws on trans studies discourses in a tendentially superficial way. Trans studies? discussion of nonhuman animals does not always conceptualize their position in critical (political) terms.With this symposium we aim to foster a dialogue between trans studies and critical animal studies. This is beneficial for both fields: CAS can gain important perspectives on a so far under-theorised axis of domination (one that plays an important role in current processes of fascisation and must thus be part of comprehensive political analyses). Trans studies can expand on its current involvement with animal studies, adding a more critical stance towards human-animal relationships and an all too peaceful notion of ?entanglement?, which considers the material conditions of animal struggles.We also aim to conceptualize and foster political solidarity. In the current age of authoritarianism, both trans studies and critical animal studies are under threat. Furthermore, under the rise of right-wing extremism trans people worldwide are increasingly met with hostility and violence. While not obscuring the differences, better understanding processes of othering and objectification can help shed light and fight the oppression of both groups.We invite abstracts for 20 minute presentations on the following and related themes:Animalization, dehumanization & (racialized) transnessNew materialist and other (e.g. historical materialist) approaches to trans and critical animal studiesDecolonial and Indigenous approaches to trans and critical animal studies?Trans? nonhuman animals, gender nonconforming animals, multispecies trans solidarityQueer and trans ecology approachesTrans studies and critical animal studies from a social movement perspectiveConsidering trans people and animals jointly in the current political climate (e.g. further exploration of notions like ?soy boy? as fascist imaginary of racial and gendered degeneracy, tied to the consumption of plant-based protein)Historical perpectives on trans-animal topics - e.g. animal experimentation in endocrinology, the interconnected emergence of the taxonomies of race, species, and genderRelations of trans people and nonhuman animals to capitalist relations, to production and reproduction; commonalities and (substantial) structural differences; potential modes of allianceAnthropodecentering trans studies: What is at stake by including critical engagement with animals in the field? What are potential objections to the conjunction?Total liberation approaches / anarchist perspectives on the connection between trans and critical animal studiesTrans-exclusive genealogies of critical animal studies via ecofeminism & how to engage with thatQueering and transing critical animal studiesJoy, possibility, fluidity, utopia: How to live differently with ourselves and others.In addition to academic presentations, we also invite artists, activists and organizers to send proposals for presentations. Please note that there is no financial support available for showing art works or performances. The deadline for abstracts is January 15th 2026. You can send your abstract of max. 300 words to transanimalstudies@gmail.com, mailto:transanimalstudies@gmail.com. This is an in person event and there is no opportunity to present or attend online.
- Délai: 31 janvier 2026 Issues of mediatization, in particular (media) visibility and its consequences, are formative for a broad range of discourses surrounding trans experiences. While increased (affirmative) media representation of trans people became associated with potential political agency in the mid-2010s – famously coined in the US as the Transgender Tipping Point –, in 2025, these discourses are dominated by questions of violence through and in media exposure. With the rise of authoritarian forces, discriminatory policies against trans, inter, and gender-nonconforming people do not only continue, but also make them the central target of a demonizing and reactionary rhetoric, and of repressive politics against bodily and gender self-determination. This escalation can be understood as an extension of violence. BIPoC trans people, for example, have long been and continue to be exposed to severe gendered and racialized violence and discrimination. In queer and trans of color critique, various approaches have been analyzing these conditions for years, particularly with regard to the ambivalent relation of invisibility, hypervisibility, and vulnerability.Trans Media Studies refers to the eponymous research field that is slowly becoming more established in the Anglophone world. It deals with the contemporary as well as historical political and media conditions of gender(ing), transitions within and beyond the binary gender system, and its transgression. The interdisciplinary field of trans studies with its critical approaches to historical, theoretical, and epistemological questions serves as the central point of reference. Taking shared areas of interest and inquiry into account, like the critique and analysis of subjectivation, gendering, normativity, the constitution of bodies and selves, this issue also relates to neighboring disciplines such as gender and queer studies, critical intersex studies, and inter* studies.Besides questioning and re-evaluating German(-speaking) media studies through the lens of trans studies, this issue aspires to expand trans media studies beyond the US context. Therefore, contributors are invited to re-examine established media theoretical discourses. The field of gender media studies, which investigates the interdependence of gender and media, offers promising possibilities for further research. In addition, trans media studies might be able to tackle questions of trans- and intermediality from a new perspective: Which (binary) concepts structure notions of distinct media, their boundaries, transitions, and their theorization? What does this mean for our understanding of hardware and software, backup and update? To what extent does a concept of transition that is rooted in (trans) gendered experience potentially enable the politicization of media-technical contexts?While working towards further establishing trans media studies, it is also essential to consider questions of situating and decolonizing and to involve researchers and trans experiences/historiographies beyond the Global North. Overall, the issue follows the mutually productive resonances of trans and media studies to investigate the specific material-discursive, medial, and technological constellations that shape – and are in turn shaped by – trans experiences, gendered life, and desire. A project of particular political and epistemological urgency.In addition to bringing together media studies research on transness and the opening of trans studies for media studies, this issue explores how both fields can challenge each other with mutual questions and demands.The ZfM (Journal of Media Studies) is one of the largest peer-reviewed academic publications for media studies in German-speaking countries. Financed by the Gesellschaft für Medienwissenschaften (Society for Media Studies) whose more than 1,500 members receive the journal as a printed copy, the bi-annual publication is also made freely available to the public under an open access (OA) licence. Whilst the ZfM aims to promote diverse perspectives from a global academic community and welcomes international submissions, it also maintains German as its main language, which is why all articles that have successfully passed the peer-review process will be translated into German before publication.
- Délai: 31 janvier 2026 « Relié·e·s au-delà des frontières : mouvements féminins suisses et leurs interconnexions transnationales »Colloque des Archives Gosteli mouvements des femmes en Suisse en collaboration avec les Archives sociales suisse, 4–5 juin 2026, Université de ZurichLes mouvements féministes en Suisse ne sont (et n'ont été) en aucun cas des phénomènes strictement nationaux. Dès le début, les luttes pour les droits, l’éducation et le travail ont été influencées par des débats transnationaux et en lien avec ceux-ci. Des militant·e·s suisses ont participé à des conférences internationales, fondé des organisations actives au-delà des frontières et établi des connexions avec des luttes féministes dans d’autres régions. Il ne s’agissait pas seulement de recevoir des savoirs transnationaux, mais aussi de contribuer activement aux discours internationaux et de favoriser les échanges d’expériences, d’idées et de stratégies.Nous invitons les chercheur·euse·s – en particulier les jeunes chercheur·euse·s – ainsi que les militant·e·s à explorer de plus près les interconnexions, processus de traduction et tensions entre les mouvements féminins suisses et les féminismes transnationaux. Nous recherchons des contributions qui abordent aussi bien des aspects historiques qu’actuels, et qui mettent en lumière le rôle des acteur·trice·s, des réseaux, des idées et des lieux. Nous nous intéressons à la manière dont la Suisse a été à la fois un espace de résonance et un point de départ de transformations féministes – et comment des revendications féministes y ont été articu- lées dans des contextes mondiaux. L’objectif est de rendre visibles et de réfléchir de manière critique aux dimensions transnationales des histoires et des actualités féministes dans le contexte suisse.Nous accueillons avec plaisir des propositions issues des sciences historiques, sociales et culturelles, du droit ou d’autres disciplines connexes. Les contributions proposant des approches artistiques ou militantes sont également vivement encouragées.Thématiques suggéréesRéseaux, Circulations et TraductionsThèmes – Luttes – BiographiesSolidarité, Critique, IntersectionnalitéLieux du féminisme transnationalSoumissionMerci d’envoyer un résumé (300 mots max.) ainsi qu’une courte biographie (150 mots max.). Les résumés peuvent être soumis en allemand, français ou anglais. La date limite d’envoi est le 31 janvier 2026. Veuillez envoyer vos propositions à : fabienne.amlinger@gosteli-archiv.ch
- Délai: 03 février 2026 Appareil physique et symbolique caractérisant l’être humain (Le Breton, 2008), le corps est soumis à des normes et injonctions permanentes qui déterminent sa légitimité. Ces normes variables selon des catégories telles que le genre, la classe, la race1, la sexualité ou encore l’âge, construisent un idéal corporel fondé sur l’accumulation de critères multiples, auxquels le corps est censé se conformer. Historiquement ancrée, cette codification du corps s’est s’accompagnée de processus de stigmatisation et de domination engendrés par les imaginaires impérialistes et postcoloniaux (Tonda, 2015), et les systèmes de classements sociaux (Bourdieu, 1979) ont contribué à construire des corps socialement différenciés et à établir une hiérarchie de légitimité entre eux. Dès lors, le corps est devenu un enjeu central dans la reproduction des rapports de pouvoir et des inégalités sociales. Ce faisant, les corps les plus hégémoniques – à la manière des corps blancs, minces, valides, présumés hétérosexuels ou cisgenres vus comme standards (Carof, 2021) dans les sociétés occidentales contemporaines – peuvent être pensés comme majorés, car gratifiés d’une valeur ajoutée qui contribue à les situer socialement et à façonner positivement les discours et les regards qui sont portés sur eux. Au contraire, les corps auxquels nous nous intéresserons ici, minorés2 car privés des fonctions, attributs, traits ou formes qui caractérisent les corps dominants ou prétendus « normaux » par la société, sont éloignés de ces standards. De fait, toute marque corporelle de différence, qu’elle soit ostensiblement visible ou qu’elle fasse l’objet d’une tentative de dissimulation, est souvent perçue comme une déviance ; cela pu être observé dans le cas de certaines orientations sexuelles ou identifications de genre (Macé, 2010). Cette différence opère comme un stigmate au sens goffmanien du terme (Goffman, 1975)3, engendrant des processus de discrimination, voire de pathologisation à l’encontre des corps handicapés, trans, gros, maigres, malades ou racisés. Cette stigmatisation se traduit par des difficultés à exposer ces corps dans l’espace public et à les y faire pleinement accepter (Héas et Dargère, 2014), le risque de sanctions sociales y étant plus élevé. En témoignent les cas de personnes médicalement désignées comme obèses ou en surpoids (Burford et Orchard, 2014), ou encore de femmes homosexuelles (Nicaise, 2017). Toutefois, dans une logique de résistance, le corps peut être exposé selon des stratégies de réappropriation ou de dissimulation, à l’exemple de femmes se définissant comme « gouines »4 et qui, pour échapper au stigmate dans l’espace urbain, surinvestissent des actes de féminité pour être identifiées comme hétérosexuelles et se conformer à la norme dominante (ibid.).Date limite de réception des propositions : 3 février 2026Retour des décisions aux auteur·ices des propositions : 24 mars 2026Dossier coordonné parHélène Bourdeloie (LabSIC, Université Sorbonne Paris Nord)Yann Bruna (Sophiapol, Université Paris-Nanterre)Dimitra Laurence Larochelle (Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle)Parution en 2027
- Délai: 15 février 2026 La revue POUR lance un appel à article pour un numéro interdisciplinaire portant sur les dynamiques genrées du travail agricole à paraitre en fin d’année 2026. Ce numéro sera coordonné par Caroline Albinet, Caroline Bouchier, Candice Grelaud et Marie Tellier.Les études en sciences humaines et sociales portant sur les dimensions genrées du travail agricole ont souvent fait état d’une structure binaire et essentialisante de la répartition du travail entre hommes et femmes au sein des exploitations agricoles : aux hommes les travaux les plus physiques, aux femmes, les travaux de soin du bétail et les plus compatibles avec une soi-disant nature féminine considérée comme plus délicate. Pourtant, cette vision irénique selon laquelle chaque sexe serait à sa juste place ne permet pas de rendre compte de la réalité des expériences vécues par hommes et femmes dans le travail agricole. De plus, la naturalisation du travail féminin contribue à son invisibilisation. Force est de constater que le travail agricole, y compris et surtout lorsqu’il est effectué en famille, n’est pas exempt de conflits, de tensions et de rapports de domination. De plus, les frontières genrées du travail agricole ne sont ni stables ni naturelles, et peuvent être amenées à se brouiller à certaines étapes du cycle de vie des individus (notamment en cas de deuil ou de migration) ou en raison d’évènements extérieurs, comme les conflits armés.Ce dossier d'articles vise donc à interroger, dans une approche pluridisciplinaire, les grandes dynamiques du travail agricole au prisme du genre en entendant cette approche dans toute sa dimension critique, c’est-à-dire comme élément constitutif des rapports sociaux et qui à ce titre joue un rôle majeur dans la constitution des rapports de pouvoir associés à la différenciation des sexes. Les articles s’interrogeant sur le travail au sein des exploitations familiales en fonction non seulement du genre, mais aussi de la place dans les familles, des âges de la vie et du statut social et professionnel sont particulièrement encouragés. Nous accorderons une place particulière à la question du vieillissement, enjeu transversal à tous nos axes, et à ses impacts autant sur les dynamiques de genre que sur les rapports au travail. Nous souhaitons également interroger l’impact des mutations du travail agricole depuis le XIXe siècle, entre mécanisation, exode rural, évolution des pratiques législatives et de production, sur les représentations genrées du travail agricole et la place des femmes au sein des exploitations et hors de celles-ci.Pour se faire, quatre axes sont proposés pour les articles. Les propositions décentrées du cadre spatial franco-européen, les approches comparées et les propositions transversales, qui permettent de montrer comment ces différents thèmes s’imbriquent et interagissent, sont bien entendu les bienvenues.
- Délai: 01 mars 2026 Call for Papers: 15th Meeting of the Transnational Working Group for the Study of Gender and Sport “20 Years of Gender in Sport – Progresses and Backlashes”Since the inception of the Transnational Working Group for the Study of Gender and Sport in 2005, much has changed in the field of gender and sports, both in research and in practice. On the one hand, there has been an increase in research focusing on gender discrimination in sport, including research on the situation of trans and non-binary athletes. And while discriminatory and misogynistic debates about strong women in sport persist, as seen in discussions surrounding the boxer Imane Khelif at the 2024 Olympics, we are also witnessing a growing wave of international solidarity among female athletes like her in addition to critical public discourse around restrictions on femininity in sport. Even in traditionally androcentric fields, such as sports medicine and exercise science, there are encouraging signs of change. Research and public debates are increasingly addressing issues such as menstruation and pregnancy in sport, challenging long-standing gender biases. At the same time, global political trends, reflect a resurgence of a strong movement towards a new cultivation of hegemonic masculinity and queerphobia, which inevitably affect the field of gender and sport.Twenty years after the founding of the Transnational Working Group for the Study of Gender and Sport, we invite reflection and discussion around the following questions:What his(or her-)stories of gender in sport can be observed?What historical breakthroughs and victories for gender equality in sport have occurred, and what continuities or backlashes remain?What insights can an intersectional perspective offer on gender within sport practices and sports policies?What are the future directions for research and practice concerning gender equality in sports?Abstract Submission GuidelinesAuthors should submit their abstracts in English.Authors are required to submit their abstract via mail to: genderandsport2026@uni-goettingen.de.The deadline for submission is 01.03.2026.Abstracts should not exceed 250 words.Contributions can be conceptual/theoretical, empirical, or methodological in nature or they can present projects or policies that engage with gendered issues in sport.Apart from empirically oriented presentations, we encourage the submission of conceptual and theoretical works.Abstracts will be reviewed by the members of the conference’s local organizing committee.Presenting authors need to register for and attend the congress.All authors agree that their abstracts will be published in the book of abstracts online.
- Délai: 17 mars 2026 Depuis le travail d’Isabelle Baszanger sur la constitution de la douleur comme spécialité médicale (Baszanger, 1995), peu d’enquêtes sociologiques en France ont pris la douleur comme objet de recherche central. Marquée par la distinction entre corps et esprit, nature et culture (Bendelow et Williams, 1995), la sociologie tend à considérer le biologique, et donc les sensations douloureuses, comme un donné et non comme un produit du social (Bourdieu, 1981 ; Détrez, 2002 ; Fassin et Memmi, 2004). La douleur a ainsi été abordée en pointillé, entre autres, dans les études sur les conditions de travail (Crasset, 2013 ; Avril, 2014 ; Darbus et Legrand, 2021), sur le sport (Wacquant, 2014 ; Oualhaci, 2017) ou encore sur la sexualité (Nicaise, 2023 ; Millepied, 2024).Au sein de la recherche francophone, l'article « Les usages sociaux du corps » de Luc Boltanski, paru en 1971, a posé les bases d'une analyse sociologique des rapports différenciés à la douleur selon les appartenances de classe. D’après Luc Boltanski, la « dureté au mal », autrement dit la faculté à résister et endurer la douleur, serait le propre des cultures somatiques populaires, en lien avec l’usage professionnel du corps dans ces milieux sociaux (Boltanski, 1971). Cependant, son article interroge peu les effets des autres rapports de domination, notamment du genre, sur les expériences de la douleur et a donné lieu à peu de recherches empiriques. L’objectif de cette journée d’étude est donc d’analyser la douleur comme une sensation forgée par le social et faisant l’objet de qualifications, d’appropriations et de pratiques inscrites dans des rapports sociaux de genre. Loin de proposer une définition a priori des douleurs, cette journée d’étude cherche à interroger la frontière mouvante entre douleurs ordinaires et/ou normales et douleurs chroniques et/ou pathologiques (Canguilhem, 1966). Il s’agira de prendre pour objet les douleurs physiques en mettant l’accent sur la corporéité des sensations douloureuses, tout en questionnant les processus de psychologisation de certaines douleurs physiques.En effet, les sensations douloureuses sont prises dans des représentations genrées. Les quelques travaux existants montrent que celles-ci sont renvoyées du côté du féminin car associées à l’accouchement ou encore aux règles (Bendelow, 1993 ; Arnal, 2016). Une prénotion répandue présente ainsi les femmes comme naturellement aptes à supporter de fortes douleurs car leurs corps seraient biologiquement formés dans cette perspective. Ces douleurs font ainsi l’objet d’une naturalisation allant de pair avec la construction historique des corps féminins comme « essentiellement différents et pathologiques » (Salle, 2019 : 182), comparativement aux corps masculins (Charlap, 2015 ; Gardey et Löwy, 2000). Au contraire, les hommes présenteraient un rapport viriliste aux sensations douloureuses : les normes de la masculinité hégémonique s’assortiraient d’une interdiction de manifester de la douleur, physique comme psychologique (Dulong, Guionnet et Neveu, 2019). La douleur est-elle dès lors une sensation « féminine » ?
- Délai: 20 mars 2026 Dans la seconde moitié du XXe siècle, l’introduction de la notion de genre dans les SHS et dans les sciences médicales (Money, 1955 ; Stoller, 1968 ; Oakley, 1972) a restitué de la complexité à la notion de sexe, tout en produisant des effets ambivalents, notamment la production d’une dyade sexe/genre et un clivage entre biologique et social (Löwy, 2003 ; Fassin, 2008). L’hétérogénéité épistémologique des concepts rend difficile, voire problématique, le dialogue tant entre professionnel·les de santé qu’entre disciplines scientifiques, entérinant de nouveaux stéréotypes dans la recherche, la pratique clinique et l’enseignement. Dans le domaine médical en particulier, en dépit des discussions critiques sur la distinction entre le sexe et le genre, celle-ci tend à être maintenue, même si ces notions sont parfois confondues, le genre étant parfois assimilé avec le sexe, et il s’avère souvent difficile d'opérationnaliser les discussions sur le système sexe/genre dans la recherche et l'enseignement. L’historienne Joan W. Scott avait prophétisé avec inquiétude la fin du genre comme outil critique (Scott, 2011; Arena, 2021) : avons-nous atteint le stade de la dystopie du genre ? Le dialogue interdisciplinaire est cependant nécessaire pour enseigner le genre et les inégalités sociales de santé aux soignant·es, et cela requière de la part des SHS et de la médecine une certaine adaptation de ses concepts ainsi qu’une ouverture au compromis pour favoriser le dialogue. Comment également harmoniser les pratiques pédagogiques sans établir un régime de vérité sur le genre ?
- Délai: 31 mars 2026 Appel à contributions pour une série spéciale d’articles sur les inégalités entre les femmes et les hommesLa revue Economie et Statistique / Economics and Statistics souhaite consacrer une série de dossiers thématiques aux inégalités entre les femmes et les hommes.L’appel à contributions est très ouvert. Parmi les thèmes possibles :emploi, chômage, entreprenariat ;salaires et revenus du travail ;temps de travail, conditions de travail, relations professionnelles, télétravailconciliation vie familiale/vie professionnelle, carrières professionnelles ;patrimoine ;vieillissement, retraite, santé ;réussite scolaire et orientation scolaire ;logement, mobilité résidentielle.Cette liste n’est pas exhaustive. Sur chaque thème, la revue est prête à accueillir des contributions originales, mais également des revues de la littérature académique. Les contributions sont attendues jusqu’au 31 mars 2026. Les auteurs intéressés sont invités à adresser leur manuscrit à redaction-ecostat@insee.fr. Celui-ci sera soumis au processus d’évaluation habituel de la revue. Les articles acceptés pourront être publiés en ligne de façon anticipée avant leur intégration dans le numéro spécial. Sur le format des contributions, voir https://www.insee.fr/fr/information/2410168#soumettreLes articles acceptés sont publiés simultanément en français et en anglais dans l’édition numérique.