Promotion des métiers MINT : création d’un portail et étude d’impact

Promotion des métiers MINT : création d’un portail et étude d’impact

Depuis une vingtaine d’années, les 6 Hautes Ecoles du domaine Ingénierie et Architecture (I&A) de la HES-SO proposent un large éventail d’activités de promotion des sciences pour les jeunes de différentes tranches d’âge. Plusieurs de ces activités sont destinées uniquement aux jeunes filles, étant donné que le domaine désire vivement augmenter le nombre de femmes dans les métiers techniques. Un tiers des filières du domaine enregistre en effet un pourcentage de femmes inférieur à 10%.
Alors que nous constatons une quasi parité filles-garçons lors des activités proposées aux plus jeunes (Club des Petit-e-s Inventeurs/Inventeuses), celle-ci se réduit progressivement lors de l’adolescence, sans que nous ne sachions si cela est dû à un déficit d’image généralisé des métiers MINT (Mathématiques, Informatique, Sciences Naturelles et Technique), à un effet de genre ou encore à un mauvais positionnement des activités proposées. Plus généralement, et malgré leur succès, il nous est difficile de mesurer l’impact des activités proposées sur les décisions d’orientation des jeunes.  Grâce à cet appel à projet pour lequel une collaboration entre les 6 Hautes Ecoles du Domaine I&A et le CePCO de l’UNIL est envisagée, nous souhaitons créer un portail présentant les différentes activités de promotion possibles selon l’âge sous forme graphique et ludique avec des liens dynamiques, tout en présentant les différents métiers de l’ingénierie. Une étude longitudinale d’impact des mesures entreprises est également prévue dans le cadre de ce projet, afin d’interroger de manière plus spécifique les participant-e-s sur l’impact de l’activité suivie et sur la suite de leur parcours professionnel.
Il est critique que cette étude longitudinale porte non seulement sur les activités de promotion destinées uniquement aux jeunes filles, mais également aux actions mixtes, afin de déterminer si nous sommes face à une problématique de genre liée aux stéréotypes de genre sur l’accès aux filières techniques ou si les actions de promotion ne déclenchent pas une hausse de la proportion des inscriptions dans les filières techniques de manière absolue.