Daniela Solfaroli Camillocci

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Prof. Daniela Solfaroli Camillocci

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Daniela Solfaroli Camilloccia étudié à Pise, à Bologne et à Genève. Titulaire d’une licence ès Lettres (1989, Université de Pise), d’un doctorat en histoire moderne (1997, Pise - Scuola Normale Superiore) et d’un DEA en études réformées (2002, Genève, IHR/FT), elle rejoint l’Institut d’histoire de la Réformation comme chargée de cours en 2006. En 2017 elle est nommée professeure associée, rattachée à l’IHR, de la Faculté des lettres et de la Faculté de théologie. Directrice adjointe de la Maison de l’Histoire (2017) et vice-directrice de l’IHR (2018). DSC est spécialiste de l’histoire religieuse de la première époque moderne (XVe-XVIIe siècles), qu’elle aborde dans une perspective culturelle et sociale. Ses domaines privilégiés d’enseignement et de recherche sont les pratiques de piété et la spiritualité, l’histoire des femmes et du genre, l’histoire sociale de la culture. A partir de ses champs spécifiques d’enquête, elle a ouvert divers chantiers de recherche et a participé à de nombreuses collaborations internationales.

Elle étudie les représentations de la papauté dans les controverses entre protestants et catholiques à l’époque de la Réforme, et s’est intéressée aux conversions intra-chrétiennes à l’époque moderne, en coordonnant un projet international de recherche IHR sur cette question (2006-2010). Elle approfondit les enjeux confessionnels présidant à la construction des normes domestiques et des rôles dans les relations familiales, grâce à sa collaboration au projet Sinergia FNS « Lactation in History: a Crosscultural Research on Suckling Practices, Representations of Breastfeeding and Politics of Maternity in a European Context » ; dont elle a été co-requerante, et responsable de l’équipe pour l’époque moderne et contemporaine (2013-2017). Par ses recherches, elle interroge également l’usage historique et historiographique de la catégorie de dissidence religieuse. Sous cet angle, elle étudie actuellement les écrits de Jean de Labadie (1610-1674) sur les institutions ecclésiastiques réformées, ainsi que l’activité éditoriale du publiciste et historien Gregorio Leti (1630-1701) à Genève.

Membre fondatrice du network de recherche EMoDiR (Early Modern Religious Dissents and Radicalism : https://emodir.hypotheses.org/) ; membre du comité scientifique di Riforma e movimenti religiosi. Rivista della società di Studi Valdesi, et de l’Archivio italiano per la storia della Pietà.

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