Ce que les résistances au concept d’intersectionnalité nous disent sur les sciences...

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Cartographie du surplomb. Ce que les résistances au concept d’intersectionnalité nous disent sur les sciences sociales en France

Revue Mouvements, publié le 12 février 2019

Le concept d’intersectionnalité, élaboré il y a plus de trois décennies par des théoriciennes féministes de couleur pour désigner et appréhender les processus d’imbrication et de co-construction de différents rapports de pouvoir – en particulier la classe, la race et le genre – connaît certes aujourd’hui une reconnaissance académique, tardive mais importante, dans les sciences sociales françaises, comme en témoignent les nombreuses publications et les traductions qui se revendiquent du concept. Cependant, une fraction du monde universitaire, limitée mais importante par les positions institutionnelles qu’elle occupe, contribue à décrédibiliser scientifiquement cette approche en l’assimilant à une forme intellectuelle de communautarisme qui essentialiserait les identités. Pourquoi tant d’énergie dépensée à vouloir dévaloriser une approche qui a prouvé son utilité aussi bien scientifique que politique? Comment analyser les résistances suscitées par la notion d’intersectionnalité et les discours déformants dont elle fait l’objet?

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Informations sur la publication

Langues:

Français

Année:

2019

Thèmes:

Disciplines:

Thématiques:

Intersectionnalité
Race – racisation – racisme
Epistémologie – théorie – méthodologie

Branches:

Etudes Genre, Sociologie

Type:

Article