«Notre histoire compte»: Transmettre l’histoire des mouvements féministes et lesbiens à GE

Normes – normativité, Démocratie, Inégalités, Académie – université – hautes écoles, Police – justice – coercition – prison, Intersectionnalité, Droits humains – droits des femmes – droits des minorités

Franklin University Switzerland

Fonds Maurice Chalumeau - Connaissances des sexualités

Sexualité

Fachbereich Gender und Diversity, Universität St. Gallen

Etudes Genre - Faculté des Lettres UniGe

Femmes dans la mouvance communiste suisse

Monographie

Auteur·e: Pauline Milani

Editions Alphil 2007

Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités

Sexualité

CEG - Centre en Etudes Genre

Asien-Orient-Institut UZH

Home Care for Sale. The Transnational Brokering of Senior Care in Europe

Ouvrage collectif

Edité par: Karin Schwiter

SAGE Studies in International Sociology 2024

Sciences historiques et égalité dans les universités suisses. Une contribution au débat

Article

Auteur·e·s: Peter-Paul Bänziger, Francesca Falk, Alix Heiniger, Pauline Milani, Regina Wecker

Schwabe Verlag, Revue suisse d’histoire, 70 (3) 2020, pp. 426-432 (DE), 433-435 (FR) 2020

Ouvrage collectif

Edité par: Morgane Kuehni, Nadia Lamamra

Edition Octarès 2024

Élargir la focale: explorer la diversification des métiers de l’aide et de l’accompagne...

Numéro de revue, Article

Edité par: Valérie Hugentobler, Isabelle Zinn

Caisse nationale d'assurance vieillesse, Gérontologie et société 2023/3 (vol. 45/ n° 172), pp. 9-18 2023

Auteur·e: Tanja Rietmann

Historische Gesellschaft Graubünden | Società Storica dei Grigioni | Scietad Istorica dal Grischun, Jahrbuch 2022 2022

Article

Auteur·e·s: Michela Villani, Francesca Poglia Mileti, Laura Mellini, Brikela Sulstarova, Pascal Singy

Genre, sexualité & société - GSS 12 | Automne 2014 2014

Die intime Stadt – Kulturen queerer Verbindung

Numéro de revue

s u b \ u r b a n. zeitschrift für kritische stadtforschung, Bd. 10 Nr. 2/3 (2022) 2022

Le parcours de la «parole sexuelle» chez les jeunes issu·e·s de la migration

Chapitre d'ouvrage collectif

Auteur·e·s: Francesca Poglia Mileti, Laura Mellini, Brikela Sulstarova

Lambert-Lucas 2022

Vulnérabilité en santé sexuelle et migration

Article de blog

Auteur·e·s: Laura Mellini, Francesca Poglia Mileti

REISO, Revue d'information sociale, dossier «Intimité(s)» 2022

In-between strategies for reducing HIV sexual risk among young sub-Saharan migrants in CH

Article

Auteur·e·s: Laura Mellini, Francesca Poglia Mileti

Taylor & Francis, Health, Risk & Society Volume 24, 2022 - Issue 7-8 "Everyday sense-making processes regarding uncertainty and risk" 2022

Postures professionnelles concernant les transactions sexuelles impliquant des jeunes

Article

Auteur·e·s: Myrian Carbajal, Annamaria Colombo

Editions Seismo, Revue suisse de travail social No. 28 (2021) 2021

L’agentivité sexuelle au prisme du genre et de la migration

Article

Auteur·e·s: Francesca Poglia Mileti, Laura Mellini

Editions Seismo, Revue suisse de travail social No. 28 (2021) 2021

La Russie en guerre, entre virilisme et résistances féminines

Article de blog

Article

Auteur·e: Armelle Weil

Champ Pénal/Penal Field 28 | 2023 «Genre et carrières délinquantes» 2023

Ouvrage collectif

Seismo Verlag, Geschlechterfragen 2014

Selbstverständlich – und doch umstritten

Monographie

Auteur·e: Melanie Nussbaumer

Seismo Verlag, Geschlechterfragen 2023

Article de blog

Auteur·e: Meriam Mastour

nccr – on the move 2023

Personnes

Kurzbiografie 1997-2004 Studium der Geschichte und Philosophie an der Universität Zürich; 2008 Promotion an der Universität Zürich; 2018 Habilitation an der Philosophisch-Historischen Fakultät der Universität Basel. 2009-10 Dozent an der Universität St. Gallen; 2010-11 Koordinator des Graduiertenkollegs des Zentrums »Geschichte des Wissens« (ZGW) der Universität und der ETH Zürich; 2012-17 SNF-Ambizione- und Habilitationsstipendiat, Departement Geschichte, Universität Basel; 2016-20 Co-Projektleitung im HERA-JRP Disentangling European HIV/AIDS Policies: Activism, Citizenship and Health (EUROPACH); 2017-18 Fellow am Zentrum für interdisziplinäre Forschung ZiF, Universität Bielefeld; 2018-19 Vertretung der Professur für Globale Wirtschaftsgeschichte, Universität Konstanz; 2019-21 Senior Researcher im HERA-JRP Governing the Narcotic City. Imaginaries, Practices and Discourses of Public Drug Cultures in European Cities from 1970 until Today (GONACI) an der Open Universiteit (NL); 2021 (SoSe) Vertretung der Professur für Wirtschafts-, Sozial- und Umweltgeschichte, Universität Freiburg i. B.; dazwischen Forschungsaufenthalte an der EHESS Paris sowie an den Universitäten Wien, Köln und an der Columbia University, New York City. Forschungsschwerpunkte 1) Geschichte von Arbeit und Konsum Das Verhältnis von Arbeit und Konsum in der Geschichte des Kapitalismus Linearität und Zirkularität in Ökonomie und Ökologie Arbeitsmärkte und Mobilität im »langen« 20. Jh. Gesundheitsprodukte- und Drogenhandel seit dem 18. Jh. 2) Geschichte von Körper und Gesundheit Gesundheit und Ökonomie Gesundheit und (Staats-)Bürgerschaft in Europa Pandemien (HIV/Aids) Drogenkonsum und -szenen Sexualität, Therapie und Beratung 3) Mediengeschichte Tagebuch/diaristische Medien Medien des Beratens Geschlechter- und wissensgeschichtliche Perspektiven verstehe ich als transversale Aspekte der Geschichtswissenschaft. Sie spielen in meinen Forschungen eine zentrale Rolle.

Sciences humaines

Histoire

Dre. Fiona Friedli

Personnes

Sciences sociales

Science politique, Sociologie

Gendered Globalization of the Legal Professions. Comparing the Early-Stages Careers of Law

Projet

Project Gendered Globalization of the Legal Professions. Comparing the Early-Stages Careers of Lawyers in Switzerland, Germany and France En Europe et en Amérique du Nord la profession d'avocat est affectée par deux profonds changements : sa globalisation et sa féminisation. La recherche financée par le FNS et menée par Eléonore Lépinard (ISS, UNIL), Nicky LeFeuvre (ISS, UNIL), Grégoire Mallard (IHEID), et Isabel Boni-LeGoff (CEG-ISS, UNIL) vise précisément à analyser les effets de la globalisation sur les trajectoires professionnelles des jeunes avocat·e·s dans trois contextes nationaux (Allemagne, Suisse, France)En s'intéressant aux conséquences des processus de globalisation sur les inégalités de genre au sein d'une activité qui se féminise de plus en plus, la recherche adopte une démarche comparative entre trois pays présentant des configurations différentes de la profession d'avocat : la France a plus de grands cabinets que l'Allemagne et la Suisse, même si la pratique individuelle du métier y est aussi développée. En outre, alors que la profession d'avocat est fortement féminisée en Allemagne et en France, cela est nettement moins le cas en Suisse, une exception qu'il s'agira d'expliquer. L'enquête se focalise sur les jeunes générations, de manière à cerner au mieux la façon dont les conditions d'exercice du métier et les processus de globalisation influencent les choix que les avocat·e·s effectuent durant les dix premières années de leur carrière. Le projet comporte deux volets. Dans une première phase, une enquête quantitative sera réalisée auprès d'un échantillon représentatif d'avocat·e·s inscrit·e·s aux barreaux de Paris, Francfort, Genève et Zurich. Dans une deuxième phase, des entretiens semi-directifs seront réalisés auprès de jeunes avocat·e·s, afin de compléter les analyses élaborées à partir des données quantitatives. Ces résultats pourront être comparés aux conclusions d'une étude longitudinale réalisée par l'American Bar Foundation auprès des jeunes diplômé·e·s des facultés de droit inscrit·e·s au barreau de New York et Washington.

Direction: Prof. Eléonore Lépinard, Prof. Nicky Le Feuvre, Prof. Grégoire Mallard

Université de Lausanne, Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement - IHEID

Dr. Francesca Falk

Personnes

Sciences humaines

Histoire

Matthias Luterbach

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Sociologie

Dr. Franziska Schutzbach

Personnes

Prof. Kristina Schulz

Personnes

Sciences humaines, Sciences sociales

Histoire, Etudes Genre

Dre. Laure Sandoz

Littérature

Anthropologie culturelle, Anthropologie sociale

Dre. Gabriela Cordone

Personnes

Sciences humaines

Littérature

Prof. Monika Salzbrunn

Personnes

Présentation Directrice de l’Institut des Sciences Sociales des Religions (ISSR) ainsi que de l’Observatoire des Religions en Suisse (ORS) entre 2011 et 2015, la professeure Monika Salzbrunn est professeure ordinaire à l'ISSR et titulaire de la chaire « Religions, Migration, Arts ». Elle dirige en outre actuellement le projet ERC ACTIVISM. Art and Activism. Creativity and Performance as Subversive Forms of Political Expression in Super-Diverse Cities . Le prestigieux Consolidator Grant du Conseil Européen de la Recherche permettra à l'équipe de la professeure Salzbrunn d’analyser l'emploi de l'art comme moyen d'expression politique sur trois continents (au Cameroun, en Californie et dans l'Arc Méditerranéen) au travers de méthodes innovantes telles que l’anthropologie multisensorielle, l’apprenticeship ou encore le fieldcrossing. Requérante principale de nombreux projets financés, entre autres, par le Fonds National Suisse pour la Recherche Scientifique (FNS), la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG – Programme Emmy Noether), la Commission Européenne (7e PCRD) et la Région Ile de France, la professeure Monika Salzbrunn est également à la tête de de deux projets FNS en cours: L’islam (in)-visible en ville. Expressions matérielles et immatérielles des pratiques de l’islam dans l’espace urbain et Undocumented Mobility (Tunisia-Switzerland) and Digital-Cultural Resources After the « Arab Spring ». Par ailleurs, son équipe accueille un projet FNS Ambizione, deux projets FNS doc.ch et trois boursiers FNS doc.mobility. En tant qu’ERC Grantee et responsable de nombreux projets internationaux, la professeure Salzbrunn a été nommée membre du groupe de soutien des Sciences Humaines et Sociales d’Horizon 2020 - Union Européenne par le Secrétariat d'Etat à la recherche et à l’innovation. Le groupe de soutien, composé de chercheur-e-s de renommée internationale, discute les futurs projects de recherche mis en concours au niveau européen et défend les intérêts de la recherche menée en Suisse en sciences humaines et sociales auprès de la Commission Européenne. Actuellement, elle est co-responsable du comité de recherche Sociologie urbaine : villes, sociétés, action publique, à l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) et membre fondatrice de la Commission thématique sur Anthropology of Music, Sound and Bodily Performative Practices à l'International union of anthropological and ethnological sciences (IUAES). Monika Salzbrunn est également membre associé du laboratoire CéSor à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris et a mis en place un séminaire de recherche avancée avec Stefania Capone et Nathalie Luca. Axes de recherche Ayant le souci de sortir du nationalisme méthodologique, la professeure Salzbrunn a développé une démarche épistémologique qui prend l’événement et l’espace urbain comme portes d’entrée sur le terrain. Ainsi, elle s’est intéressée à la spectacularisation du religieux et aux messages politiques et religieux sous-jacents dans des parades et carnavals urbains. Outre l’Europe, ses recherches l’ont mené en Afrique du Nord et de l’Ouest (notamment au Sénégal et en Tunisie), aux Etats-Unis, en Nouvelle Zélande et au Japon. Ses travaux sont publiés en français, anglais, allemand, italien, portugais et japonais dans des revues internationalement reconnues (Social Compass, Identities, Journal of Religion in Africa, Revue Européenne des Migrations internationales, Afrique Contemporaine, Journal of Urban Anthropology, Soziologische Revue, afriche et orienti, Textos escolhidos de cultura e arte populares, COMPASO Journal of Comparative Research in Anthropology and Sociology, Sociétés Plurielles, etc.) et sous forme de films et montages audio-visuels. La professeure Salzbrunn s’est en outre intéréssée à l’islam (in)visible en ville par le biais des expressions matérielles et immatérielles des pratiques musulmanes au sein de l’espace urbain suisse : lieux formels ou informels de culte, topographie des quartiers à forte présence migratoire en Suisse, événements religieux et culturels. L'étude de ces lieux de sociabilité lui ont permis de se pencher sur les appartenances multiples des migrant-e-s et de comprendre le "boundary making" dans différentes situations sociales. Son intérêt pour les pratiques artistiques l’ont également amenée à se pencher sur l’expression d’appartenances ou de revendications politiques et sociales que ces dernières ouvrent, notamment au travers de la musique ou encore dans le cadre de carnavals. Chacune des recherches menées par la professeure Monika Salzbrunn s’est inscrite dans une optique comparative et une volonté de valorisation de la recherche au profit d'un débat civique au sein de la Cité. Parcours universitaire Monika Salzbrunn est titulaire d'un doctorat en anthropologie sociale et ethnologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris) en cotutelle avec l’université de Bielefeld, qui lui a accordé un doctorat en sociologie. Sa thèse portait sur les pratiques politiques et religieuses des musulmans sénégalais en France et en Allemagne. Après avoir été chargée de recherche au CNRS, puis boursière Emmy Noether de la DFG (Deutsche Forschungsgemeinschaft), elle a occupé des fonctions de professeure junior à l’université de Bochum, a été professeure invitée à la Kwansei Gakuin University au Japon et à la Japan’s Women University de Tokyo, invitée à l’Académie des Sciences Sociales de Beijing et dirigé l'Institute of Development Research and Development Policy (centre de recherches en sociologie du développement et de l'internationalisation). Par ailleurs, elle a dirigé l’équipe française du projet européen (7e PCRD) GEMMA, Gender and Migration, à l’EHESS. Domaines de spécialisation: Artivisme: Art et activisme Art, Musique, Théâtre et Anthropologie visuelle Evénements festifs, carnaval Espaces urbains Espaces sociaux transnationaux Migration non-documentée (harga) Confréries soufies (Tijâniyya, Mourides) Afrique de l'Ouest (Sénégal), Afrique du Nord (Tunisie), Etats-Unis, Europe, Japon

Sciences sociales

Sciences des religions

Dre. Mireille Berton

Personnes

Sciences humaines

Etudes cinématographiques

Prof. Sophie Weerts

Personnes

Economie et Droit

Droit

Dre. Peggy Krief

Personnes

Sciences médicales

Médecine

Prof. Carole Clair

Personnes

Prof. Clothilde Palazzo-Crettol

Personnes

Clothilde Palazzo-Crettol est professeure à la HETS depuis 2007, auparavant elle était collaboratrice de recherche à la Haute Ecole de travail social à Lausanne (éésp). Ses intérêts portent sur les rapports sociaux de classe, d’âge ou de sexe. Elle est responsable d’un module d’approfondissement sur la corporéité. Titulaire d’un master en sociologie et anthropologie (UNIL) et d’un certificat de perfectionnement en politiques sociales (UNIGE), elle est membre du comité de rédaction de la revue Nouvelles Questions Féministes, membre du comité scientifique permanent de l’Association Internationale pour la Formation, la Recherche et l’Intervention Sociale (aifris), et de l’association suisse (asfris). Elle organise de nombreux événements en lien avec les questions de genre en collaboration avec les étudiant·e·s et des représentant·e·s de la cité. Elle a collaboré à la boîte à outil genre pour la HES-SO. www.bao-genre.ch Axes de recherche Vieillesse, sport dans les institutions sociales comme élément marqueur du féminin et du masculin, dimensions genrées de la réalité chez les professionnel·le·s et les usagères et usagers du travail social, sexualité, alimentation Enseignement Espace du corps (pratiques, représentations, théories), genre citoyenneté et travail social, normes corporelles, faire famille-défaire famille Projets Liens intergénérationnels et solidarités en temps de crise : documenter les pratiques et réparer les éventuels dégâts d’image Impact des repas intergénérationnels en collectivité (séniors / enfants) sur l’alimentation de ces populations Solidaires en temps de crise, vraiment ? Développement d'un modèle de centre de services intégrés "santé et vieillissement" pour les régions de montagne Adopter une posture inclusive, vaincre les résistances. Pour un enseignement intégrant une perspective genre. Elaboration d’un outil pour la prévention du harcèlement sexuel dans les hautes écoles de la HES-SO Pratique de la musculation comme défi masculin : enquête qualitative dans les institutions éducatives fermées Pratiques sportives dans les institutions sociales : un « en jeu » de genre pour les jeunes et la société ? Inclure au théâtre : défis et enjeux

Sciences sociales

Travail social, Etudes Genre, Politique Sociale, Sociologie, Anthropologie sociale, Anthropologie culturelle

Prof. Dr. Christine Suzanne Lötscher

Personnes

Sciences sociales

Anthropologie culturelle, Cultural Studies

Dr. Anne-Claire Daniele Michoux

Personnes

Sciences humaines

Littérature

Dr. Sarah Schilliger

Travail social

Dr. Magali Le Mens

Personnes

Biographie Magali Le Mens est historienne de l’art de la période contemporaine. Après avoir soutenu sa thèse (Paris I), elle a été commissaire et chargée d’exposition au Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, boursière post-doctorale au Centre Allemand d’Histoire de l’art de Paris et maître assistante à l’université de Genève, durant six ans. Pionnière sur la question intersexe dans l’art, l’histoire et la culture, elle publié plusieurs textes à ce sujet : quatre articles et deux livres. Son dernier ouvrage publié en 2019 Modernité hermaphrodite. Art, histoire, culture vient combler un manque sur la présence dans l’art et dans le champ culturel (de Winckelmann à Mondrian) de celleux qu’on appelait alors hermaphrodites. Dans le cadre de ses recherches et de ses enseignements, elle a aussi travaillé sur les questions historiques d’ambiguïté et d’indétermination des images, l’histoire culturelle des corps, les débuts de l’abstraction, et celle de l’après-guerre ou le silence dans les arts plastiques – entre autres – et a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles. Ses travaux en cours concernent notamment les diverses formes de contestation des autorités du savoir, par les artistes, depuis la seconde moitié du XXe siècle. Elle est par ailleurs Membre du RéFRI (Le Réseau Francophone de recherche sur l’Intersexuation), membre associée de l’Institut des Humanités en Médecine de l’Université de Lausanne et qualifiée au CNU dans les sections 18 et 22. Domaines de recherche Ambiguïté et indétermination de l’image Histoire culturelle du corps Rapports de pouvoirs, lieux communs et représentations Histoire de la mimesis, préhistoire et naissance de l’abstraction Histoire de la notion de plastique – questions de la plasticité Pratiques et gestes dans l’art – inventions, techniques sans apprentissage, matières, intentions Plasticité du silence Natures de la ligne

Sciences humaines

Etudes Genre, Histoire de l'art

Charlotte Golay

Personnes

Sciences humaines

Sciences de l'Antiquité

Dre. Claude-Emmanuelle Centlivres Challet

Personnes

Sciences humaines

Sciences de l'Antiquité

Prof. Anne Bielman

Personnes

Sciences humaines

Sciences de l'Antiquité

Dre. Stéphanie Pache

Personnes

Sciences médicales, Sciences humaines

Personnes

Axes de recherche Littérature nord-américaine Littérature nord-américaine Etudes culturelles Cet axe de recherche relie mon travail sur la culture visuelle américaine (telle que la photographie [par ex. Diane Arbus], la peinture [Grant Wood] et le cinéma [par ex. le film de guerre hollywoodien d'après guerre]) et une étude basée sur l'analyse du discours développée par les critiques de l'Ecole de Francfort et le Birmingham Centre for Contemporary Critical Studies. Le Mélodrame Une exploration interdisciplinaire des liens entre le mélodrame dans la littérature, la culture populaire et le cinéma américains, notamment dans un article publié en 2008 sur le film de guerre américain. Genre et la théorie « queer » La notion de « gender » sert de cadre analytique à toute ma recherche. Mon livre examine ainsi les oeuvres de Herman Melville, Charlotte Perkins Gilman et Henry James au travers de la Queer Theory. Le Gothique américain Mon livre sur The Politics of the American Gothic étudie plusieurs auteurs majeurs du 19ème siècle et leur approche oblique des problématiques de conflit culturel, notamment les questions liées à la race, à l'esclavage, à l'homosexualité et au féminisme. L'un des arguments clé du livre est que la fiction gothique n'effraie pas les lecteurs mais provoque en eux une expérience intensément éthique, basée sur l'exploration de problèmes de jugement épistémologique et moral. La guèrre dans la culture américaine du 20ème siècle Littérature et culture americaines War and Military Death in post World War II Culture The American Gothic Neoliberal Gothic Melodrama Eco-Criticism and the Anthropocene Counterculture Studies Mots clés Culture anglophone Discourse analysis Ecologie et littérature Etudes genre Littéraire et culture afro-américaine Littérature et sociologie Littérature gothique et fantastique Littérature nord-américaine Récits de guerre

Sciences humaines

Littérature, Etudes Genre

Dr. Christophe Monnot

Personnes

Personnes

Présentation Après avoir été professeure assistante en prétitularisation conditionelle au rang de professeur ordinaire depuis juillet 2012, Irene Becci est professeure ordinaire depuis le 1er août 2017 à l'Université de Lausanne. Sa chaire s'intitule "Émergences religieuses et nouvelles spiritualités". Irene Becci a fait ses études de sociologie et d'anthropologie d'abord à Lausanne et à Rome (BA et MA), et a ensuite collaboré pendant trois ans à des recherches quantitatives sur les changements religieux en Suisse financées par le FNRS. Dans le cadre de son doctorat, elle a étudié à la New York University et à l'Institut Universitaire Européen de Florence, où elle a défendu en 2006 sa thèse portant sur une comparaison du rapport à la religion dans des prisons d'Allemagne de l'est et d'Italie. Elle a poursuivi son enquête de 2006 à 2009 à l'Institut Max-Planck d'ethnologie sociale à Halle/Saale (Allemagne), en menant une recherche de terrain sur la question du rôle de la religion dans la réhabilitation des ex-détenu-es en contexte post-socialiste. Les fruits de ces années de travail sur le monde carcéral sont présentés dans son livre Imprisoned Religion. An Analysis of the Transformations of Religion during and after Imprisonment (Aldershot: Ashgate, 2012). Entre 2007 et 2012 elle a enseigné l'anthropologie des institutions totales à l'Université de Halle/Saale, les méthodes qualitatives à Bielefeld et la sociologie de la jeunesse à Potsdam (Allemagne). Elle s'intéresse aux pratiques et discours liés à la spiritualité et au religieux dans des contextes spécifiques, notamment les institutions étatiques, les contextes post-socialistes, les quartiers urbains marginaux, ainsi qu'à des questions d'épistémologie et de méthodologie de la recherche. Dans le cadre du Programme National de Recherche 58 du Fonds National Suisse pour la recherche scientifique et avec le soutien de la Haute École spécialisée de Suisse occidentale, elle a co-dirigé une recherche sur la pluralisation religieuse dans les établissements carcéraux de Suisse de 2007 à 2011. Ses textes ont été publiés notamment dans les revues Social Compass, Archives des Sciences Sociales des Religions, International Journal of Practical Theology, Women's Studies et Tsantsa ainsi que dans des ouvrages collectifs aux éditions Columbia University Press, Antipodes, NZN, Brill, Peter Lang. Un livre édité avec Marian Burchardt et José Casanova sur ses terrains récents – la spatialisation du religieux en contexte urbain – vient d’être publié aux éditions Brill. Axes de recherche La pluralité religieuse dans les établissements étatiques Étude comparée des formes de présence et de gestion de la pluralité religieuse dans les prisons et les hôpitaux en Suisse et Espagne. Domaines de spécialisation: Pluralité religieuse Post-socialisme Enfermement, Nouvelles spiritualités Méthodes qualitatives

Sciences sociales

Sciences des religions, Sociologie

Prof. Elisabeth Prügl

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Relations internationales, Science politique

Sarah Rabhi-Sidler

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Sociologie

Prof. Eric Widmer

Personnes

Personnes

Mots clés Analyse des évènements du parcours de vie Analyse longitudinale Démographie sociale Parcours de vie Sciences des populations Transition à la parentalité Axes de recherche Enfants de migrants Après avoir participé à l'édition d'un ouvrage sur les aspects méthodologique qui sont mobilisées dans l'analyse des parcours de vie des enfants de migrants (Bolzmann, Bernardi & Le Goff, 2017), je développe une recherche avec Milena Chimienti et Claudio Bolzmann (HETS Genève) sur le passage à la vie adulte des enfants de migrants dans le cadre de l'IP6 du NCCR Lives. Le projet vise à analyser les influences des événements du parcours de vie et des situations passées sur les événements ultérieurs avec la perspective théorique des avantages et désavantages cumulés. Le projet développe une approche mixte dans lequel il s'agit d'analyser les données de l'enquête Lives Fors Cohort et de réaliser des entretiens plus spécifiques auprès d'enfants de réfugiés. Recherche sur les parcours de vie Mes axes de recherche se situent dans une perspective d'analyse des parcours de vie, en portant un intérêt plus spécifique sur les événements et transitions biographiques et leurs impacts sur la suite du parcours. Mes intérêts portent actuellement plus particulièrement d'une part sur le passage à la vie adulte des enfants de migrants et d'autre part sur la parentalité (parenting) et les parcours de vie familiaux. Je participe, en outre, à des travaux sur l'évolution du well-being en relation avec les événements du parcours de vie. Transition à la parentalité et maternité/maternité Après avoir développé des travaux sur la fécondité en Suisse dans une perspective de démographie des parcours de vie (Le Goff et al., 2005), je me suis intéressé plus spécifiquement aux changements que connaissent les couples lorsqu'ils deviennent parents pour la première fois et comment se différencient les parcours des hommes de ceux des femmes lors de cette transition. J'ai ainsi fortement participé à la réalisation et à l'analyse de l'enquête Devenir parent. Les données de cette enquête ont été collectées en Suisse romande entre 2006 et 2009 (Le Goff et Levy, 2016). Cette enquête avait pour objectif d'appréhender les changements intervenant chez les couples lorsqu'ils deviennent parents pour la première fois. Il s'agissait d'une enquête longitudinale en trois vagues, des couples ayant été interrogés séparément une première fois durant la grossesse, une deuxième fois quelques mois après la naissance de l'enfant et une troisième fois après que l'enfant ait atteint son premier anniversaire. Une approche « mixed method », intégrant données quantitatives et données qualitatives était développée. Un échantillon de 235 couples a été interrogé avec des questionnaires fermés en vue de comprendre les changements intervanant au moment de la transition à la parentalité. Par ailleurs, des entretiens ont été menés sur un sous-échantillon de 31 couples, en vue d'appréhender comment les hommes et les femmes ressentaient les changements. De nouveaux entretiens ont été réalisés en 2018 et 2019 auprès de 27 couples de l'échantillon qualitatif en vue de voir comment ont évolué les couples sur un long terme (le premier enfant de ces couples étant alors âgé de 12 ou 13 ans). Méthodologie Mes intérêts portent en premier lieu sur les approches mixtes ainsi que sur l'intégration de différents types de données (quali-quanti). En second lieu, travaillant sur des données de parcours de vie, je m'intéresse aux développements de modélisations et techniques statistiques qui intègrent le temps, qu'il soit appréhendé sous forme de durée ou sous forme de séquences d'événements biographiques. En outre, je développe avec Alexande Pollien (FORS) des travaux méthodologiques sur les interactions entre enquêteurs et enquêtés dans les enquêtes quantitatives. Well-being et parcours de vie Dans le cadre de travaux comparant les couples mariés et les couples vivant en union libre en Suisse, développés avec Valérie-Anne Ryser (FORS), nous cherchons à comprendre les raisons sous-jacentes au constat que les couples concubins sont plus égalitaires dans leur fonctionnement mais aussi plus « malheureux » (Ryser et Le Goff, 2017 et 2018). Je participe par ailleurs à la recherche Wellways menée par Laura Bernardi (ISS) et Marieke Voorpostel (FORS) sur le well-being en relation avec les événements du parcours de vie.

Sciences sociales

Sociologie

Dre. Fenneke Reysoo

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Anthropologie sociale, Anthropologie culturelle

Prof. honoraire René Levy

Personnes

Projet

Project Affective Activism. The feeling of belonging in transgender communities Zusammenfassung Insbesondere im vergangenen Jahrzehnt haben transgender Aktivist*innen vermehrt auf weitverbreitete und vielfältige Formen der Diskriminierung von Trans* aufmerksam gemacht. In der Folge wurden vielerorts innovative rechtliche Regelungen für die Anerkennung des selbstbestimmten Geschlechts eingeführt. Das Projekt untersucht Transgender Aktivismus als soziale Bewegung mit dem Ziel, neuartige Formen politischer De/Mobilisation und alternativer Arten und Weisen der Bildung von Gemeinschaften von Aktivist*innen zu erörtern. Der Fokus auf darin beinhaltete Affekte und Emotionen bildet der Ausgangspunkt, um bisherige Auffassungen, was soziale Bewegungen, Gemeinschaften und politische Intervention sind, neu auszuloten. Wissenschaftliches Abstract This project titled 'Affective Activism. The feeling of belonging in transgender communities' examines the recent extensive transnational political activism of transgender people - those expressing variance from gender-conforming norms. Transgender persons are increasingly visible, with unprecedented media coverage of transitioning celebrities; gender-non-conforming characters and performers in mainstream culture; and rising social movements to end violence against gender-variant people. This has increased politicians’, legislators’, and the publics’ awareness of the challenges facing transgender persons, prompting the drafting or adoption of innovative legislation on gender recognition in various jurisdictions. From a social science perspective, the large-scale changes achieved by transgender activists and their allies are remarkable. This project explores such transgender activism, which swiftly expanded from predominantly local dimensions to increasingly global social movements with transnational impact. This project provides a general account of the force of affect and emotions in building activist communities and political mobilisation, and a particular account of social movements involving transgender people. Focusing on affective activism, this project thereby contributes to the reconsideration of existing notions of political mobilisation, activism, and social movements in the social and political sciences.

Direction: Drx. Yv E. Nay

Université de Genève, Institut des Etudes Genre UNIGE, Haute Ecole Spécialisée de Zurich ZHAW

Construction des identités collectives autour du Pèlerinage aux Saint·e·s d'Afrique

Projet

Direction: Dre. Edmée Ballif

Université de Lausanne

Milk Wars: Gender, class and nation in contemporary parenting culture

Projet

Project This research project will look at the values attaches to alternative milks for children and infants – defined as plant-based (soy, almond, chestnut, etc.) and non-cow dairy milks (goat, camel, donkey, etc.) – and focus on the Swiss context. Infant and child feeding have rightly been analysed as exemplary domains of what parenting culture studies have named the « intensive mothering » culture, as mothers are under pressure to devote substantial time and energy to the provision of good-quality food for their offspring. Recent scholarship suggests that this intensive mothering culture is being reinforced under the influence of global social movements such as environmentalism and the animal rights movement, which translate into even more maternal work by complexifying consumption choices. In Western societies, modernisation and the de-traditionalisation of society has brought profound changes to gender relations, increased women’s rights and their participation in the workforce. However, parenting culture studies have shown that, despite these transformations, mothers are under increasing social pressure to engage in labour-intensive, child-centred, expert-led parenting, even more than fathers. This “intensive mothering” culture poses a challenge to gender equality, with women still torn between work and family. Infant and child feeding have rightly been analysed as exemplary domains of intensive mothering, as mothers are under pressure to devote substantial time and energy to the provision of good-quality food for their offspring. Recent scholarship suggests that this intensive mothering culture is being reinforced under the influence of global social movements such as environmentalism and the animal rights movement, which translate into even more maternal work by complexifying consumption choices. More research is needed to understand the gendered consequences of these social movements. The influence of class also needs analysis, as environmentalist and animal rights movements are frequently criticised for reproducing social inequalities, and so does the articulation of national identity with child feeding choices, given the importance of food in the discursive construction of nations.This research projects aims to fill gaps in parenting culture studies with a qualitative case study of the meanings attached to alternative milks - defined as plant-based (soy, almond, chestnut, etc.) and non-cow dairy milks (goat, camel, donkey, etc.) - for infants and children in Switzerland. The first research axis aims at mapping the values attached to different alternative milks by analysing (RQ1) how they articulate with one another and (RQ2) how they specifically relate to environmental and/or animal rights concerns. The second research axis investigates the articulation of infant and child feeding with gender, class and nation by asking (RQ3) how maternal and paternal roles figure into the discursive comparison of alternative milks and (RQ4) how alternative milks support social distinction based on class and the construction of national identity. Switzerland is an excellent site for such a case study because a controversy has been developing during the last fifteen years around the use of alternative milks and given the symbolic importance of (cow’s) milk in Switzerland’s national identity. This will be achieved by triangulating three types of data covering social uses of alternative milks: documents relative to (1) the promotion of alternative milks (packaging and marketing material), (2) expert advice on milk choices (documents, interviews with experts and observation of classes) and (3) everyday practices (interviews with parents). My aim is to generate new typologies and concepts that will reflect contemporary parenting choices.My project will make crucial contributions to the understanding of contemporary parenting norms and how they contribute to the reproduction of inequalities, at a time when the climate crisis and the Covid-19 pandemic are worsening gender and social inequities in Switzerland and around the world. It will also contribute to the booming development of environmental humanities. Health professionals are also eager to understand alternative approaches to parenting; this project can thus contribute to more effective (public) health communication and care.

Direction: Dre. Edmée Ballif

The “problem” of the vegan child

Projet

Project In this research project, I analyse the figure of the vegan child in Switzerland as a symbol of fears and hopes about the future. How is child veganism perceived in Switzerland? What are the reasons for the promotion or for the criticism of child veganism? How are health, environment and the future of humanity entangled in child feeding choices? Alternative child feeding like veganism is adopted by a growing number of families worldwide and in Switzerland. This has fuelled controversies on the resulting health risks or benefits for children, as reflected in the publication of medical guidelines or in the media relaying occasional tragic outcomes of vegan child feeding. However, sociological research on the subject is very scarce. We know from the sociology of food that food-related practices reveal processes of boundary-drawing, othering and social distinction in terms of class, race, nation or gender. Research has also shown that motivations for choosing certain alternative diets reveal the ordering of values and worldviews (like health, environment or animal rights). The case of veganism is still understudied, however. Studies of parental attitudes toward child feeding have revealed the growing importance of health in family food choices. Besides, food practices in families are heavily gendered, with child feeding being defined as a maternal responsibility. A more comprehensive look at gender politics in food practices is needed, since the role of fathers remains little described - let alone in vegan families. Some studies suggest that gender inequalities are particularly prominent in vegan practices and discourses.My research project aims at analysing the contemporary controversy on vegan child feeding in Switzerland. By bridging the gap between two fields of research that have so far mostly developed independently, the sociology of food and the sociology of reproduction and parenting, it will contribute to a better understanding of contemporary parenting culture and food prescriptions. Switzerland is an excellent site for this inquiry since the controversy is currently ongoing, and more generally because alternative food practices are very popular in this country. The research questions (RQ) will aim at revealing how discourses problematise vegan child feeding (RQ1) and how parental roles and responsibilities are defined in this context (RQ2). Specific objectives are: mapping out the dominant problem representations on vegan child feeding (objective 1A), identifying the motivations for choosing or advising against a vegan diet for children (1B), analysing to what extent discourses on veganism contribute to the construction of national or class identity (1C), analyse parental roles in alternative child feeding (2A) and identifying whether and how discourses on vegan children produce gendered parental roles (2B). This will be achieved through a three-step methodological design: (1) identification of main actors and discourses of the controversy; (2) collection and production of data; (3) analysis. According to the results of my preliminary research, the project relies on the triangulation of three types of sources (documents, interviews, observation) emanating from the three main actors’ groups involved in the controversy (health experts, activists and parents). This will allow for a cross-analysis of the various voices involved in the controversy for both research questions, while literature has mostly relied on unilateral sources so far. Through this project I intend to contribute to broader discussions of food practices and parenting in the civil society. By shedding light on a little-know yet timely subject of controversy, my results could contribute to the development of relevant public health policies. Communicating to a broader audience will also be pursued. Because both food practices and parenting are a locus of reproduction of social inequalities, a sociological perspective can help raising awareness to the effects of policies and discourses.

Direction: Dre. Edmée Ballif

Le corps vulnérable: fictions et poét(h)ique(s) médiévales du 'care'

Projet

Project Le corps vulnérable: fictions et poét(h)ique(s) médiévales du 'care' La thèse consistera en l’analyse organisée d’un corpus de textes fictionnels du Moyen-Âge, et principalement des textes qui s’attachent à représenter des personnages dont le corps est atteint dans son intégrité physique, que ce soit pour cause de maladie, d’infirmité congénitale, de blessure accidentelle, volontaire ou lorsque cette intégrité est vécue autrement que selon des normes de genre (corporalités queer). Constitué par des textes romanesques, religieux, ou allégoriques, le corpus permettra d’étayer l’hypothèse selon laquelle les textes médiévaux peuvent être considérés comme obéissant à une poétique du 'care', dans la mesure où ceux-ci cherchent à focaliser le regard sur des corps jugés déviants, à les mettre en situation de réussite sociale, professionnelle, sexuelle et affective, sans pour autant les faire correspondre à la norme sociale et juridique qui les exclue initialement. Ce travail est motivé par plusieurs ambitions : la première est d’ordre culturel et vise à contribuer à la valorisation des études médiévales qui souffrent encore trop souvent d’un discrédit injustifié quant aux savoirs anthropologiques qu’elles sont susceptibles de délivrer, de manière salutaire, même pour les hommes du XXIe siècle. Ensuite, il s’agira de poser les bases d’un dialogue possible avec les sciences humaines autres que la littérature, comme la sociologie, l’anthropologie ou encore l’histoire de la médecine, et qui réfléchissent à la question du soin et du bien-être des personnes handicapées ou des personnes dont le corps souligne les insuffisances et les impensés des normes. Le texte littéraire, en définitive, peut-il être assimilé à un travail de 'care', à la fois sur un plan thématique en mettant en scène des protagonistes qui assument des fonctions de soignant, quelles qu’elles soient, et sur un plan poétique, en proposant une écriture thérapeutique et empathique que nous nommons « poéthique », grâce à une écriture particulière dont on étudiera l’instance narratoriale et une possible inflexion compassionnelle de sa voix, le traitement des protagonistes et l’éventuelle volonté réparatrice ou même politique des textes.

Direction: Rose Delestre

Université de Genève, Etudes Genre - Faculté des Lettres UniGe

Fertility and Family in Switzerland

Projet

Project Fertility and Family in Switzerland. Local Processes of Reproduction and Kinship in Transnational Contexts of Biomedical Technologies Switzerland, like many other European countries, is confronted with remarkable demographic changes (e.g. low fertility rates, increase in life expectancy) which have caused considerable anxiety and public debate regarding future welfare, generational inequity, care of the elderly and infertility. In the case of unwanted childlessness, treatments by biomedical reproductive technologies are increasingly sought after - by heterosexual couples, lesbians and gays, and intergenerational extended families. Although the use of assisted reproductive technologies (ARTs) in Switzerland is strongly increasing, biomedical technologies of human reproduction, their social and cultural conditions and effects are a heavily understudied field in Swiss social science. With this research project (April 2010 - March 2013) we intend to continue the Swiss part of the SCOPES project entitled ‘New Reproductive Technologies and the Making of Bodies, Persons, and Families in Russia and Switzerland’. Thereby we aim to establish the field of research on kinship, gender and reproductive technologies from an ethnographic perspective in Switzerland, which is already intensively investigated in other English and German speaking countries. The proposed project pursues an approach beyond classical sociological studies on the family in Switzerland, and starts from existing international research. This shows that ARTs is socially and culturally conditioned and has far reaching implications regarding kin and family relationships. We investigate the cultural meanings of fertility, reproduction and normative and non-normative family life, and explore how ‘fertility’ and ‘family’ are locally created by the uses of reproductive technologies and kinship ideas and practices of different individual and institutional actors. The goal of the research project is to achieve detailed insight into the processual efforts to have children and to build and continue ones ‘own family’ in Switzerland through the technologies of in vitro fertilization (IVF), intracytoplasmic sperm injection (ICSI), donor insemination (DI) and related techniques. The main research questions are: How do processes of having children and of making kin with transnationalized reproductive technologies lead to the kinship configurations of (1) the heterosexual nuclear family, (2) the lesbian and gay family, or (3) the intergenerational extended family as they are perceived and lived today? In what ways are these kinning processes similar, and how do they differ? How are they legitimized, legally and ethically, and on which kinds of cosmological principles, or value systems, are they based? We will particularly explore the interrelationships of the cultural notions and social practices of the actors within these three kinship configurations with civil, medical, national and transnational institutions and discourses, i.e. the ‘helping hand’ of clinicians, their technologies and regulations, national regulations and transnational conditions and knowledge spaces. Methodologically, we will employ an approach with a special emphasis on ethnographic interviewing (about 300 interviews) and participant observation. We will also collect genealogies, autobiographical kinship narratives, and photographic materials from members of the researched kinship configurations. Further, interviews will be conducted with experts of civil society institutions, medical and governmental institutions.

Direction: Prof. Dr. Willemijn de Jong

The Errantry of Affective Activism: Temporal and Affective Paradoxes of Trans* Politics

Projet

Direction: Drx. Yv E. Nay

ICI Berlin Institute for Cultural Inquiry

Feeling Family. Queere Relationalität und Temporalität

Projet

Project Feeling Family. Queere Relationalität und Temporalität Diese Dissertation behandelt die aktuelle, gesellschaftspolitisch kontroverse Debatte um die Frage, wer sich als Familie auszeichnet, auszeichnen kann und darf. Ausgangspunkt sind die Forderungen nach der Öffnung der Ehe und des Rechts auf Elternschaft für gleichgeschlechtliche Paare, die seit einigen Jahren vielerorts im Globalen Norden und Westen – und so auch in der Schweiz – laut werden. Yv E. Nay erörtert die damit verbundenen grundlegenden Veränderungen und politischen Prozesse in der Familienbildung am Beispiel von Lesben, Schwule, Bisexuelle und Transgender/Trans* und genderqueeren Personen (LGBT*Q) in der Schweiz. Aus einer ethnografischen Perspektive zeichnet Nay in dieser Studie nach, wie sich einerseits herrschende Vorstellungen über ‚normale‘ Familien bestehend aus einem verschieden- und cis-geschlechtlichen Paar mit Kindern hin zu Konstellationen mit gleich- und trans*-geschlechtlichen Elternpaare oder Elternteile erweitern und die Wirkmächtigkeit der hegemonialen Norm von Familie schwächen. Andererseits arbeitet Nay heraus, dass sich im Zuge dieser Erweiterung eine normalisierende Verengung im Verständnis familialer Lebensweisen von LGBT*Q beobachten lässt, die paradoxerweise die herrschende Auffassung einer ‚normalen‘ Familie erneut bestärkt. Dabei wird dargelegt, wie Prozesse der Infragestellung sowie der Bestärkung normativer Vorstellungen von Familie nicht bloss ko-existieren, sondern dass und wie sie sich gegenseitig konstituieren. Darüber hinaus zeigt die Studie, wie die Figur der ‚Regenbogenfamilie‘ als Kristallisationspunkt für die Aufweichung von Normalitätsvorstellungen von Familie dient und gleichzeitig konstitutiv mit einer Verfestigung rassistischer, kulturalisierender und nationalistischer Normen zusammenhängt. Dabei werden die Forderungen nach rechtlicher Anerkennung, das Ideal des Familienglücks und die Stilisierung einer ‚demokratischen‘ und ‚fortschrittlichen‘ Nation untersucht. Die Analysen münden in eine affekt-theoretische Reformulierung des analytischen Begriffs ‚Heteronormativität’ als eine Sehnsucht nach ‚Normalität’ und in einen Vorschlag für eine Konzeption queerfeministischer Politiken, die affektive Paradoxien ins Zentrum stellt.

Direction: Drx. Yv E. Nay

Universität Basel, Zentrum Gender Studies (ZGS) Universität Basel

Projet

Direction: Prof. Dr. Michèle Amacker, Dr. Christine Bigler

Université de Berne, Centre interdisciplinaire pour la recherche en études de genre IZFG

Kolonialität und Geschlecht im 20. Jahrhundert. Eine Geschichte der weissen Schweiz

Projet

Direction: Prof. Dr. Patricia Purtschert

Université de Berne, Centre interdisciplinaire pour la recherche en études de genre IZFG

Evaluation des Impulsprogramms Kultur-Wegweiser

Projet

Direction: Prof. Dr. Nathalie Amstutz

Fehlerkulturen

Projet

Direction: Blanka Siska

Kommentar Gleichstellungsgesetz (3. Auflage)

Projet

Direction: Dr. Sabine Steiger-Sackmann, Dr. Claudia Kaufmann

Haute Ecole Spécialisée de Zurich ZHAW

Mettre en mots avant de mettre au monde

Projet

Project Ballif Edmée. 2017. « Mettre en mots avant de mettre au monde. Modalités temporelles de l’accompagnement psychosocial des femmes enceintes ». Thèse de doctorat en sciences sociales, Université de Lausanne. Ce travail s'intéresse aux reconfigurations contemporaines du gouvernement des grossesses, à partir du cas d'un service suisse romand d'accompagnement psychosocial des femmes enceintes, le Conseil en périnatalité. Si le processus de médicalisation des grossesses au cours du XXU,U siècle et la disciplinarisation des femmes enceintes, enjointes à surveiller leur comportement au nom de la santé de leur fœtus, ont été bien décrits dans la littérature en sciences sociales, les dispositifs visant à proposer une offre «psychosociale » complémentaire au suivi centré sur le corps des femmes enceintes sont moins connus. Cette thèse propose donc d'en explorer les enjeux en décrivant les pratiques des professionnelles du Conseil en périnatalité et les représentations de la grossesse mobilisées dans ce contexte. L'enquête repose sur une approche originale qui combine et fait dialoguer démarche ethnographique (analyse des pratiques observées) et analyse de discours. Les données ont été produites par un travail ethnographique de deux ans qui a permis de documenter les différentes activités pratiques et discursives des sages-femmes et assistantes sociales du Conseil en périnatalité par le biais d'observations, d'entretiens et de collecte de documents. L'analyse des données vise à mettre en lumière en particulier les modalités temporelles des pratiques professionnelles en périnatalité, mais également les multiples formes de pouvoir en jeu dans le travail d'accompagnement notamment à travers la naturalisation des catégories de sexe. Il en ressort que les sujets de l'accompagnement (femmes enceintes, hommes, fœtus) sont insérés dans des enjeux de temporalité paradoxaux : les consultations agissent comme un dispositif qui construit la grossesse comme un temps extra¬ordinaire régi par ses propres règles, tout en évaluant ce présent à l'aune du futur, dans une logique de risques. Si une forme de disciplinarisation peut être identifiée dans la transmission aux parents de normes médicales, l'accompagnement est également l'occasion pour les professionnelles en périnatalité d'exercer un pouvoir pastoral sur leur public en prenant soin des futurs parents et en les guidant. Enfin, le travail montre comment, malgré un discours officiel neutre en termes de genre, ce que j'appelle le gouvernement psychosocial des grossesses repose sur une représentation sexuée des rôles parentaux qui reproduit le positionnement des femmes comme les premières responsables de l'avenir de leur fœtus.

Direction: Dre. Edmée Ballif

Université de Lausanne

Les métiers de la viande et des fleurs. Ethnographier le genre au travail

Projet

Direction: Prof. Dr. Isabelle Zinn

Université de Lausanne

Les relations de genre au sein du Kremlin sous Staline: pratiques et discours (1929-1953)

Projet

Direction: Dre. Magali Delaloye

Université de Berne, École des hautes études en sciences sociales | EHESS

Ethnic, gender and sexual minorities in CH: intersectional discrimination and strategies

Projet

Project Ethnic, gender and sexual minorities in Switzerland: intersectional discrimination and strategies Context In Switzerland, the fact that cisnormativity and heteronormativity expose ‘gender and sexual minorities’ to discrimination in different social spheres is scientifically well documented. In contrast, there is a major lack of empirical data focusing on such minorities with a migration background. No study so far focuses on intersectional discrimination experienced by ‘ethnic, gender and sexual minorities’ in contrast to other national contexts. This category of people needs particular attention because they may experience specific intersectional discrimination. They may, for example, be exposed to sexual racism inside the LGBTQIA+ network, be excluded from the workplace because of their ethnic and gender minority profile, be stigmatized during asylum processes or have their integrity questioned if they express homosexuality inside their ethnic community. This study will provide original empirical data on this actual question.Objectives and research questionsThis sociological qualitative research, which is based on an intersectional approach, has two main objectives: To study the multiple types of experienced discrimination: describe the different forms of perceived discrimination (e.g. rejection, mockery, abuse, unequal treatment), identify the social spheres where they occur (e.g. family, school, work, LGBTQIA+ networks, ethnic and religious communities, asylum institutions, health care), follow their evolution over time (biographies), and link individuals’ socio-demographic profiles to the different types of discrimination. To study the variety of strategies used to cope with discrimination: describe the different forms of strategies (e.g. discursive, social, relational, identity, coping), identify the strategies adopted in the social spheres, follow their evolution over time, and link individuals’ socio-demographic profiles to the different types of strategies. Methods This participatory use-inspired research will mobilize mixed qualitative methods: a qualitative panel study based on three waves of in-depth interviews and focus groups with migrants and descendants of immigrants, diaries or other personal documents, and an original framework to capture egocentric social networks. This methodology will allow for capturing the evolution of experienced discrimination over time and inside the different social spheres. With participation as a desirable epistemology, an LGBTQIA+ person with a migration background will be a member of the research team. A stakeholder group including individuals who are ‘ethnic, gender and sexual minorities’ will also be actively involved in the research process and will participate in the co-production of knowledge. Impact At a scientific level, the project is expected to provide the first original empirical data on intersectional discrimination experienced by ethnic, gender and sexual minorities in our country. At an academic level, it will fill the gap between LGBTQIA+ studies and migration studies in Switzerland that are, to date, two separate fields. At a political level, it will produce a base of theoretical propositions and scientific information to eventually help decision makers promote inclusive policies. At a social level, it will offer empirical evidence useful for non-governmental organizations that work with both LGBTQIA+ and migrant communities.

Direction: Prof. Francesca Poglia Mileti

Projet

Direction: Dr. Thierry Amrein

Université de Lausanne, CEG - Centre en Etudes Genre

Intersectionnalité, minorisations et discriminations ethno-raciales, sexuelles, de genre

Projet

Project InMIND – Intersectionnalité, minorisations et discriminations ethno-raciales, sexuelles, de genre en contexte migratoire InMIND veut comprendre comment des personnes migrantes ou issues de la migration sont minorisées et discriminées en lien avec leur ethnicité/race, genre et sexualité. Le projet s’ancre dans une approche intersectionnelle, c’est-à-dire qu’il part de l’idée que plusieurs axes d’oppressions (genre, sexualité, caractéristiques sexuelles, origine, statut de migrant.e.x, etc.) s’articulent entre eux, certaines personnes se trouvant dans une position spécifique à l’intersection de plusieurs de ces axes. Cette position implique notamment d’être exposé.e.x.s à des discriminations qui peuvent se combiner entre elles, amplifiant leurs effets sur les personnes concernées. Objectifs Sur le terrain, les discriminations en lien avec l’ethnicité/race, le genre et la sexualité sont connues mais n’ont pas fait l’objet d’enquêtes scientifiques approfondies sous un angle intersectionnel. La recherche InMIND cherche à combler ce manque, tout en étant orientée vers la pratique. Elle vise à proposer des pistes d’intervention, afin d’améliorer la prise en charge et la défense des personnes concernées. La recherche InMIND poursuit les objectifs suivants : Analyser les discriminations vécues, retracer leur évolution et identifier les sphères sociales (travail, communautés, associations, institutions, famille, couple, etc.) dans lesquelles elles se produisent. Analyser les stratégies mises en œuvre pour faire face aux discriminations vécues, retracer leur évolution et identifier les sphères sociales dans lesquelles elles sont adoptées. Proposer des mesures (sociales, juridiques ou de politique publique) d’intervention et de défense qui tiennent compte de l’intersectionnalité et de la discrimination multiple. Méthodologie InMIND est une recherche participative. Un groupe de partenaires, constitué de personnes directement concernées et/ou travaillant dans des organisations actives dans les domaines LGBTQIA+ et de la migration participera à la réalisation de la recherche. Les objectifs et la méthodologie prévus seront discutés avec les membres de ce groupe et modifiés selon une logique de co-construction des connaissances. En fonction de leur intérêt et disponibilité, les partenaires interviennent dans le processus de recherche, allant de la mise en œuvre des objectifs et de la méthodologie à la diffusion des résultats, en passant par l’analyse des données. InMIND est une recherche qualitative qui mobilise différentes méthodes dont des entretiens approfondis, des groupes de discussions, des notes de terrain et autres méthodes ethnographiques comme l’analyse de documents personnels, journaux intimes (notes personnelles datées en lien avec les discriminations vécues) ou documents institutionnels, selon ce que les organisations et les personnes concernées souhaitent partager dans le cadre de l’enquête.

Direction: Prof. Francesca Poglia Mileti

Université de Fribourg, GREMISS Groupe de recherche sur la migration, la santé et les sexualités

Frauen zwischen Heilung und Optimierung mithilfe der Vibrationsmassage um 1900

Projet

Direction: Sarah Scheidmantel

Université de Zurich

Femmes migrantes d'origine subsaharienne et VIH: gestion d'un secret et rapport à la santé

Projet

Project FEMIS – Femmes migrantes d'origine subsaharienne et VIH: gestion d'un secret et rapport à la santé Dans le sillage des nouvelles approches de la migration qui portent une attention particulière aux femmes, cette recherche vise à comprendre comment les femmes migrantes d’origine subsaharienne et séropositives gèrent l’information sur le VIH. Une telle gestion constitue la toile de fond pour étudier les relations entretenues au sein des différents réseaux sociaux, leurs rapports à la santé et aux institutions, leurs représentations, leurs stratégies et pratiques quotidiennes. D’un point de vue épidémiologique, les femmes d’origine subsaharienne sont proportionnellement plus touchées par le VIH que d’autres catégories de femmes. S’agissant de migrantes, des éléments d’ordre économique, culturel, religieux et symbolique sont susceptibles d’augmenter encore la fragilisation déjà occasionnée par la séropositivité et la stigmatisation sociale. Les statuts de femme et de mère risquent également d’être mis en question, car le VIH compromet la possibilité de procréer, sans mettre en danger l’enfant à venir. Malgré les importants efforts des associations de lutte contre le VIH/sida, celui-ci reste une maladie discriminante, entourée de nombreux tabous. Craignant l’exclusion, les personnes concernées taisent bien souvent leur séropositivité. Pour elles, le secret devient ainsi le pilier autour duquel la réorganisation de la vie quotidienne se met en place. A travers une démarche qualitative de nature exploratoire, le but visé par ce projet consiste à comprendre l’articulation entre, d’une part, le rapport à la santé (santé physique, mentale, sexuelle et reproductive, accès aux soins et soutiens) et, d’autre part, la gestion du secret sur le VIH. Cette articulation sera appréhendée à partir des différentes situations sociales de vulnérabilité (migratoire, séropositive, de genre, institutionnelle, culturelle et symbolique), auxquelles la population d’enquête est confrontée, tout comme des ressources dont celle-ci dispose. Les questions de recherche principales s’orientent autour de trois axes : les trajectoires de la migration féminine et du VIH ; les représentations de la sexualité, de la santé, de la maladie et de la mort ; la gestion du secret et le rapport à la santé. L’originalité et le caractère novateur de cette recherche résident dans : la production de nouvelles connaissances empiriques sur un thème d’actualité ; le choix de la population qui n’a jamais fait l’objet d’une investigation sociologique approfondie en Suisse ; la valeur heuristique du concept de secret, utilisé ici comme indice pour comprendre les situations de vulnérabilité ; le dispositif méthodologique prévu pour relever les défis soulevés par l’analyse de la gestion du secret et des dynamiques interactives qui lui sont rattachées. Grâce aux expériences et aux compétences de l’équipe de recherche prévue, cette exploration sera menée selon une perspective double, à la fois sociologique et sociolinguistique, afin de mieux saisir toute la complexité de la gestion des confidences et des secrets autour du VIH. Trois méthodes seront adoptées : la cartographie, les récits biographiques et les entretiens compréhensifs. L’échantillon se composera d’une trentaine de femmes et la durée globale du projet est planifiée sur deux ans. Enfin, de nouvelles connaissances sur le thème très actuel « femmes, santé et migration » seront produites, en même temps que d’importantes lacunes sur le thème du VIH et du secret pourront être comblées. En particulier, l’acquisition de connaissances approfondies sur les femmes migrantes d’origine subsaharienne et séropositives contribuera à une meilleure saisie des enjeux dans les politiques sociales en matière de migration et de VIH, dans la prévention et dans la lutte contre la discrimination.

Direction: Prof. Francesca Poglia Mileti, Prof. Pascal Singy

Université de Fribourg, GREMISS Groupe de recherche sur la migration, la santé et les sexualités

Jeunes migrant·e·s d'Afrique subsaharienne face au VIH/sida: représentations et pratiques

Projet

Direction: Prof. Francesca Poglia Mileti, Prof. Pascal Singy

Université de Fribourg, GREMISS Groupe de recherche sur la migration, la santé et les sexualités, Université de Lausanne

Erstvaterschaft von Männern mit türkischem Migrationshintergrund in der Schweiz

Projet

Direction: Sarah Rabhi-Sidler

Universität Basel, Zentrum Gender Studies (ZGS) Universität Basel

Vécu, santé et construction d'identité des jeunes femmes* dans une culture postféministe

Projet

Project Projet de thèse de doctorat (PhD) lié au vécu, la santé et la construction d'identité des jeunes femmes* dans une culture des réseaux sociaux postféministe Je suis un psychologue qualitatif de la santé. Dans ma thèse de doctorat, j'étudie l'utilisation des réseaux sociaux et sa relation avec la formation de l'identité, le corps, la santé et le bien-être. Grâce à une recherche rigoureuse et à une méthodologie innovante, j'étudie les significations et les émotions attachées à l'utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes femmes* en mettant l'accent sur l'identité narrative dans une perspective socioconstructiviste et postféministe. Je suis amené à analyser le rôle d'une nouvelle culture des réseaux sociaux dans la construction d'identités narratives chez les jeunes femmes* à la fin de l'adolescence (18-20 ans), en particulier en ce qui concerne la manière dont ces constructions narratives de soi peuvent être liées à des expériences, des significations et des comportements/pratiques concernant soi-même, son corps, sa santé et son bien-être. De plus, je suis amenée à examiner les attitudes et les croyances partagées et non partagées concernant la culture des réseaux sociaux promue par les « influenceur·x·s » ainsi que la façon dont les discours postféministes promus par les « influenceur·x·s » peuvent affecter les identités narratives chez les jeunes femmes* et, inversement, comment ces dernières peuvent activement résister à cette culture par des façons subjectives d'utiliser les médias sociaux. Ce projet fait avancer la littérature en contribuant à l'analyse d'une nouvelle culture des réseaux sociaux qui pourrait orienter les pratiques des réseaux sociaux, les expériences de santé et de bien-être et les identités narratives des jeunes femmes à travers les postféminisme. En outre, il contribuera à définir des recommandations pratiques pour la santé publique et l'éducation qui pourraient être particulièrement durables, opportunes et pertinentes en raison de leur concentration sur une question contemporaine clé en tenant compte du point de vue des jeunes femmes*.

Direction: Eileen Rabel

Université de Lausanne

L’Arc jurassien, un terrain d’émancipation pour les femmes?

Projet

Direction: Anne-Valérie Zuber

Université de Neuchâtel

Africana. Figures de femmes et formes de pouvoir

Projet

Direction: Prof. Christine Le Quellec Cottier

Université de Lausanne

Adoptionen 1973–2002 der Kantone Zürich und Thurgau

Projet

Direction: Prof. Dr. Rita Kesselring

Haute école spécialisée bernoise BFH

Frieda Hauswirth Das (1886-1974) zwischen der Schweiz, Kalifornien und Indien

Projet

Project Eine globale Biographie: Frieda Hauswirth Das (1886-1974) zwischen der Schweiz, Kalifornien und Indien Dieses Forschungsprojekt beschäftigt sich mit dem Leben und dem Werk von Frieda Hauswirth (1886-1974), einer schweizerischen Intellektuellen und radikalen politischen Aktivistin, welche während der ersten Hälfte des zwanzigsten Jahrhunderts in Nordamerika, Indien, England, und der Schweiz wirkte. Die Aufarbeitung der ‘globalen Biographie’ dieser einst erfolgreichen Künstlerin und Schriftstellerin dient als Instrument, um breitere historische und politische Phänomene näher zu untersuchen – sowie anti-koloniale Organisation zwischen dem kolonialen Indien und der ‘kolonialen’ Schweiz, oder die Besonderheiten der Schweizer Neutralitätstrope.Indem das Projekt Hauswirth ihre Rolle als ‘koloniale Aussenseiterin’ in den Kontext ihrer ‘Swissness’ stellt, versucht das Projekt vor allem die internationalistische Dimension der Idee einer ‘neutralen’ Schweiz. Zudem betrachtet es den Einfluss der nuancierten Indienbilder in Hauswirths Texten und Bildern auf die hiesigen Schweizerischen Vorstellungen vom modernen Indien in den 30er, 40er und 50er-Jahren. Da es sich bei dem Projekt um die erste systematische Studie über das Leben von Frieda Hauswirth handelt, arbeitet das Projekt eine ganzen Reihe noch nie zuvor untersuchter Archivmaterialien auf. Zu Hauswirths beeindruckendem Vermächtnis gehören ihre zahlreichen veröffentlichten Bücher und Artikel, ihre Gemälde und Zeichnungen, sowie ihre Korrespondenz mit bekannten transnationalen Intellektuellen des zwanzigsten Jahrhunderts. Auf methodologischer Ebene kombiniert das Forschungsprojekt eine Geschlechterperspektive, welche Erkenntnisse der Critical Race und postkolonialen Theorien miteinbezieht, mit einem globalgeschichtlichen Ansatz. Insofern versucht es, über die Grenzen herkömmlicher Historiographie und deren nationalen oder imperialen Geographien hinauszudenken, um einem grenzüberscheitendem Leben wie dem von Frieda Hauswirth gerecht werden zu können. Die textuelle und visuelle Analyse ihres Werkes strukturiert sich in drei Themenbereiche – Swissness/Nation, Feminismus/Geschlecht, Imperialismus – und hat zum Ziel, unser Verständnis in drei Geschichtsfeldern zu erweitern: die Solidaritätspolitik des frühen transnationalen Feminismus, die öffentliche Präsenz Indiens (ob nun reell oder imaginär) in der Schweiz, und das globale Verständnis der Schweiz als ‘koloniale Aussenseiterin’ in der späten Kolonialzeit.

Direction: Claire Louise Blaser

Projet

Direction: Prof. Kristina Schulz

Université de Neuchâtel

Mi.STI – Migration et vulnérabilités au VIH/IST en Suisse

Projet

Project Mi.STI – Migration et vulnérabilités au VIH/IST en Suisse Dans le domaine de la santé, les études montrent que les personnes migrantes sont en moins bonne santé que les autres catégories de population et ont un moindre accès aux soins. Ceci va à l’encontre du principe d’équité dans l’accès au système de santé pour toutes les personnes sur un territoire, indépendamment de leur origine et statut légal. Pour plusieurs raisons, les personnes migrantes peuvent être en situation de vulnérabilité face au VIH/IST, c’est-à-dire davantage exposées au risque d’infection. Ce projet a pour but d’étudier les différentes situations de vulnérabilité auxquelles les personnes migrantes sont confrontées, sans oublier les ressources dont elles disposent. Objectifs Cette enquête qualitative et participative vise à la fois la recherche et l’intervention. Trois objectifs principaux sont poursuivis : étudier la vulnérabilité au VIH/IST des personnes migrantes : identifier les situations de vulnérabilité auxquelles ces personnes sont confrontées et montrer leur imbrication ; comprendre leurs expériences et perceptions subjectives en lien avec le VIH/IST et les offres de prévention ; étudier les actions des institutions face à la vulnérabilité au VIH/IST des personnes migrantes : récolter les expériences subjectives des personnes intervenantes dans le domaine du VIH/IST et de la migration, dresser un état des lieux des activités et interventions menées, identifier les best practices et les manques principaux ; proposer des bases de réflexion pour l’intervention liée à la vulnérabilité au VIH/IST des personnes migrantes : élaborer des pistes pour l’intervention fondées sur la pratique, proposer des modalités de coopération et de coordination (plateformes d’échanges, réseaux de collaborations, workshops, etc.). Méthodologie L’approche qualitative adoptée dans cette recherche-intervention est participative. Elle prévoit la participation d’un réseau de partenaires& (PARTEN), constitué par des personnes (paires et professionnelles) actives dans différents domaines d’intervention (migration, milieu LGBTQI+, travail du sexe, santé sexuelle, prévention VIH/IST), au niveau cantonal et national. Le réseau PARTEN est associé à toutes les étapes de la recherche, de la mise en place du dispositif méthodologique, à la conceptualisation d’une stratégie d’intervention, en passant par la discussion des résultats de l’enquête. Les expériences subjectives des personnes migrantes et des personnes intervenantes dans le domaine VIH/IST & migration seront récoltées dans le cadre d’entretiens individuels. Les stratégies d’intervention seront discutées dans le cadre d’entretiens collectifs(focus-groups) avec les unes et les autres. Partenaires Le réseau de partenaires associé à cette enquête est constitué par des personnes (paires et professionnelles) actives dans différents domaines d’intervention (migration, milieu LGBTQI+, travail du sexe, santé sexuelle, prévention VIH/IST), au niveau cantonal et national.

Direction: Prof. Francesca Poglia Mileti

Université de Fribourg, GREMISS Groupe de recherche sur la migration, la santé et les sexualités

Regards croisés sur les relations de couple dans l'Antiquité

Projet

Project Regards croisés sur les relations de couple dans l'Antiquité Présentation du projet : Le projet vise à examiner la notion de « couple adulte hétérosexuel entretenant une relation stable », dans l’Antiquité. Il croise les types de documents et les périodes dans une approche comparatiste, en insistant sur l’aspect relationnel de la dynamique des couples. Deux catégories de couples sont prises en considération : Les couples dits « exceptionnels » (couples dont l’un des partenaires occupait une position durable à la tête d’un Etat) Les couples dits « ordinaires » (couples dont les membres appartenaient aux classes moyennes et basses et aux élites civiques) Ces deux catégories de couples – dont on questionnera la définition selon les Antiques et les Modernes – seront étudiées dans le monde grec hellénistique, à la fin de la République romaine et sous le Haut-Empire romain, c’est-à-dire entre le IIIe s. av. J.-C. et le IIe s. ap. J.-C., sur la base de sources littéraires et épigraphiques ; ce découpage chronologique se justifie d’une part par la présence d’une documentation pertinente, d’autre part par le fait que des influences réciproques entre monde grec et monde romain se sont développées durant ces siècles. Le projet s’intéresse, dans une perspective synchronique et diachronique, au « vécu » des couples antiques, aux liens affectifs et à la relation de domination établis entre partenaires, à l’influence potentielle des couples exceptionnels sur les couples ordinaires, au partage des rôles publics et des tâches quotidiennes au sein des couples. Les membres de l’équipe traiteront des thématiques suivantes : Couples extraordinaires d’époque hellénistique : A. Bielman Couples ordinaires d’époque hellénistique : Charlotte Golay (sous la supervision de A. Bielman) Couples ordinaires d’époque républicaine tardive et impériale : C.-E. Centlivres Challet Deux colloques internationaux, l’un en 2017 et l’autre en 2018, réuniront des spécialistes pour faire le point sur cette thématique, en comparant/confrontant les périodes historiques et les types de couples. Collaborateurs scientifiques associés au projet : Deux doctorantes de l’ASA seront associées au projet. Jana Hoznour prépare une thèse sur « Les relations de couples dits "ordinaires" sur la base de témoignages d'épigraphie lapidaire issus de contextes funéraires d’Italie du sud, du 3ème siècle avant J.-C. jusqu'à la fin des Sévères » (titre provisoire, direction M. Aberson et A. Bielman). Barbara Hiltmann prépare une thèse en numismatique (direction A. Geiser et A. Bielman) qui intégrera probablement des éléments relatifs à la représentaton monétaire du couple. Ces deux doctorantes seront invitées à nourrir les discussions scientifiques liées au projet et à participer aux activités scientifiques organisées dans le cadre du projet.

Direction: Prof. Anne Bielman

Université de Lausanne

Personnage et vedettariat au prisme du genre

Projet

Project Personnage et vedettariat au prisme du genre (gender): étude de la fabrique des représentations cinématographiques (fonds Claude Autant-Lara, Cinémathèque suisse) L'objectif de ce projet est d'étudier, dans une perspective à la fois socio-historique, génétique et narratologique, les mécanismes de fabrication des représentations genrées dans un ensemble de récits filmiques appartenant à la production cinématographique française des années 1940. Pour ce faire, nous établirons le contexte de production des films en question à partir de l'examen de différents types de documents issus du fonds d'archives Claude Autant-Lara de la Cinémathèque suisse. La périodisation choisie (1942-1949) correspond à la fois aux premiers films officiellement attribués à Claude Autant-Lara comme unique réalisateur (à partir du Mariage de Chiffon, 1942), à la naissance du trio qu'il forme avec ses deux scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost (à partir de Douce, 1943) ainsi qu'à un moment charnière pour le vedettariat français qui, après une décennie dominée par des stars masculines vieillissantes, connaît une féminisation et un rajeunissement au moment de la reprise de la production dans le contexte de la France occupée. Les têtes d'affiches de notre corpus constitué de l'ensemble des films tournés par Claude Autant-Lara dans les années 1940 sont révélatrices de ce phénomène : Odette Joyeux (Le Mariage de Chiffon, 1942 ; Lettres d'amour, 1942 ; Douce, 1943 ; Sylvie et le fantôme, 1945-1946), Micheline Presle et Gérard Philipe (Le Diable au corps, 1946-1947) sont des étoiles montantes incarnant des identités genrées modernes ; Danielle Darrieux (Occupe-toi d'Amélie, 1949) est quant à elle une actrice confirmée. Conséquence de la Seconde Guerre mondiale et des dérèglements qu'elles entraine dans la société française – notamment du point de vue des rapports de genre et de génération –, ce basculement en faveur des femmes et des jeunes modifiera en profondeur les traits du vedettariat français qui va connaître dès lors une plus ample diversité. En raison de l'affaiblissement du prestige symbolique du cinéma populaire français d'avant la Nouvelle Vague par les attaques virulentes formulées par la jeune cinéphilie des années 1950, ce phénomène n'a jusqu'ici fait l'objet que de peu de travaux, à l'instar des films du trio formé par Autant-Lara et ses scénaristes Aurenche et Bost, restés dans l'ombre des études cinématographiques. Or ces films – porteurs d'une critique sociale qui a été reçue dans l'historiographie comme l'une des marques de fabrique du trio – comptent à la fois parmi les plus prestigieux et les plus populaires de l'époque, au sens où ils touchent un public extrêmement large. Ils constituent par conséquent des objets privilégiés pour examiner l'articulation entre la fabrication et la réception d'une image de vedette, ainsi que le processus de création de ses personnages à l'écran. Ceux-ci sont en effet inscrits à l'intérieur du récit filmique au sein d'un réseau défini par des modalités spécifiques de construction des rapports et des identités de genre. C'est pourquoi nous proposons de considérer les archives relatives à cette production à la lumière des outils théoriques forgés par la narratologie filmique, les études de genre, les star studies et certaines méthodes de l'histoire culturelle. Ces trois derniers courants de recherche qui ont instauré une rupture épistémologique dans le champ des études cinématographiques ont en commun d'envisager le cinéma comme un ensemble de représentations, de pratiques sociales et discursives qui, replacées dans leur contexte de production et de réception, nous renseignent sur les imaginaires collectifs de l'époque au sein de laquelle les films sont produits et consommés, mais aussi sur les rapports de pouvoir qui en constituent le maillage. Dans cette perspective, notre recherche s'articulera autour de deux axes. Le premier consistera à sonder l'écriture scénaristique au prisme du genre : il s'agira de mettre au jour, à travers les diverses variantes des scénarios, les solutions narratives qui n'ont in fine pas été retenues, mais qui dessinent l'horizon de ce qui pouvait être envisagé par les auteurs comme possible en terme de construction des rapports et des identités de genre, participant ainsi du discours sur l'époque. Le second axe s'intéressera à l'ensemble des interactions entre les différents acteurs de la création des films du corpus, et les vedettes qui y jouent : il s'agira ici de discuter, en les documentant à l'aide de sources inédites (projets de films, devis, demandes d'avances sur recettes, contrats, documents relatifs aux litiges, correspondance, didascalies contenant des indications de jeu, notes de travail et de tournage), les questions du fonctionnement du vedettariat et du poids matériel et symbolique des vedettes dans les processus de création filmique, à une époque où le cinéma français se structure autour d'un vedettariat alors en pleine mutation.

Direction: Prof. Alain Boillat, Dr. Charles-Antoine Courcoux

Université de Lausanne, Cinémathèque suisse

Les composantes de l'expérience scolaire des enfants rwandais

Projet

Université de Lausanne

Rôle et statut des reines lagides de Cléopâtre I à Bérénice IV (200-50) av. J.-C.

Projet

Projet

Project Reproductive Geopolitics: Governing and Contesting In/Fertility in the Global Intimate Das übergeordnete Ziel des vorgeschlagenen Projekts ist es, zu verstehen, wie der ungleiche Zugang zu Reproduktionstechnologien die Bewertung bestimmter Körper und Leben widerspiegelt. Wessen Körper in Zukunft reproduziert werden, hängt davon ab, wer Zugang zu Reproduktionstechnologien hat. Darunter sind sowohl Low- als auch High-Tech-Technologien zu verstehen, die Fruchtbarkeit und Unfruchtbarkeit, Empfängnis und Verhütung, Schwangerschaft und Schwangerschaftsabbruch sowie Geburt und Kindstötung betreffen. Während die Staaten in der Vergangenheit die Fertilität durch Gesundheitsregime, Familienplanungsprogramme und Eugenik kontrollierten, hat der stratifizierte Zugang zu Reproduktionstechnologien in der Gegenwart zu einem neuen Modus der reproduktiven Governance geführt. Das Forschungsfeld der reproduktiven Geopolitik, das wir in diesem Projekt entwickeln wollen, wird zeigen, wie der Zugang zu Reproduktionstechnologien geopolitisch wird, wenn Individuen, Staaten, internationale Organisationen, transnationale Unternehmen sowie religiöse und nichtstaatliche Organisationen definieren und anfechten, wessen Körper als wünschenswert für die Reproduktion gelten und wessen Körper die Reproduktion verweigert oder eingeschränkt wird. Wir werden die geopolitische Steuerung der Fruchtbarkeit anhand von drei marginalisierten Bevölkerungsgruppen untersuchen: asylsuchende Frauen in der Schweiz, indigene Frauen in Mexiko und landwirtschaftliche Wanderarbeiterinnen in Spanien. In den drei Unterprojekten werden die Verflechtungen der internationalen und nationalen Politik - in den Bereichen Migration, Gesundheit sowie Sexual- und Reproduktionspolitik - mit dem Intimleben von Frauen analysiert. Sie bringen das Feld der feministischen Geopolitik voran, indem sie eine reproduktive Geopolitik artikulieren, die verdeutlicht, wie die Steuerung der Reproduktion einige Körper gegenüber anderen aufwertet und so die Grenzen der Nation schützt. Um die intimen Erfahrungen marginalisierter Frauen mit reproduktiver Governance empirisch zu erfassen, wird in diesem Projekt eine affektive Methodologie entwickelt, die aus verschiedenen partizipatorischen und kreativen Methoden besteht, die wir mit Hilfe einer affektiven Methoden-Toolbox entwickeln. Die affektiven Methoden werden akustische, visuelle, kartografische und Online-Daten erzeugen, die wir nutzen werden, um diese Erfahrungen durch eine Online- und Offline-Dokumentation einer breiteren Öffentlichkeit zugänglich zu machen.

Direction: Prof. Dr. Carolin Schurr

Geographisches Institut, Universität Bern

Embarras de la parole religieuse, débats radiophoniques et controverses autour du genre

Projet

Direction: Dr. Philippe Gonzalez, Dre. Marta Roca i Escoda

Université de Lausanne

Projet

Direction: Prof. honoraire René Levy

Université de Lausanne, Université de Genève

Politiser la psychothérapie. Une histoire de la psychologie féministe américaine

Projet

Direction: Dre. Stéphanie Pache

Université de Lausanne, Institut des humanités en médecine (IHM)

Ethnographie du genre dans les pratiques sportives de tir à l'arc et armes à feu en Suisse

Projet

Université de Lausanne, CEG - Centre en Etudes Genre

Lactation in History

Projet

Direction: Prof. Véronique Dasen, Prof. Yasmina Foehr-Janssens, Prof. Daniela Solfaroli Camillocci, Prof. Irene Maffi

Université de Genève, Université de Fribourg, Université de Lausanne

Prof. Nicky Le Feuvre

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Sociologie

Dr. Charles-Antoine Courcoux

Personnes

Sciences humaines

Etudes cinématographiques

Prof. Claudia Jonczyk Sédès

Personnes

Personnes

Personnes

Sciences sociales

Prof. Dr. Christa Binswanger

Personnes

Sciences humaines, Sciences sociales

Etudes Genre, Cultural Studies

Dre. Marta Roca i Escoda

Personnes

Etudes Genre, Histoire, Sociologie

Projet

Project Quand l’éducation sexuelle s’impose, années 1970-2000. Sexualités et télévision Comment les émissions d’approfondissement de la Télévision suisse romande ont véhiculé des savoirs sur les sexualités et participé à la diffusion de l’éducation sexuelle dans les écoles et dans la population en général. Présentation du projet de recherche Ce projet de recherche, mené au sein de l’équipe ERHISE (Équipe de recherche en histoire sociale de l’éducation) à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation (FPSE), propose d’étudier les manières dont les émissions d’approfondissement de la Télévision suisse romande (RTS selon son acronyme actuel) ont véhiculé des savoirs sur les sexualités et participé à la diffusion de l’éducation sexuelle scolaire, ainsi que « populationnelle » plus large – à comprendre comme des mutations comportementales et cognitives touchant la population en général. Les trois décennies étudiées se caractérisent en effet par une succession de phénomènes socio-politiques qui ont influencé plusieurs remises en question d’une sexualité strictement reproductive, culpabilisante pour les femmes et hétérocentrée. Tout d’abord, la vague féministe, les débats sur la contraception et les votations sur l’avortement participent à l’acceptation du droit des femmes à avoir un plaisir sexuel et à planifier leur natalité dans la sphère sociétale. Ensuite, l’épidémie du sida induit une panique chez les jeunes entrant en sexualité, mais elle permet aussi l’émergence d’une vision positive de l’homosexualité, tout comme rendre « sexy » le préservatif dans toutes les couches de la population. Et enfin, les dénonciations des violences sexuelles commises à l’encontre de femmes et de mineur·es mènent à une élévation légale des délais de prescription et à une sensibilité publique accrue sur le « droit à dire non ». Par ailleurs, le Conseil fédéral lance en 1971 une révision du droit pénal en matière sexuelle qui aboutit en 1992 sur diverses innovations telles que la conception du consentement à avoir une relation sexuelle, l’introduction du viol marital et la dépénalisation de l’homosexualité. L’ensemble de ces événements s’imbriquent et ont produit de profondes mutations au sein de l’éducation sexuelle scolaire et postscolaire qui passe – pour l’indiquer brièvement ici – d’une interdiction de la « promiscuité » hors mariage à la promotion d’une santé sexuelle centrée sur la biologie de la reproduction, puis sur celle d’un épanouissement sexuel et du consentement mutuel. Cependant, ces évènements ont été les enjeux de débats publics et d’interventions étatiques dans lesquels le média télévisuel a pris une place majeure. La recherche historique s’est peu intéressée jusqu’à maintenant à ces sources sous l’angle des sexualités. La centration sur les archives télévisuelles de la RTS constitue donc la première originalité de ce projet de recherche. En effet, la Société suisse de radiodiffusion et télévision est un monopole étatique jusqu’en 1983, et son mandat de concession, encore d’actualité, impose qu’elle soit informative et éducative au sens large. Dans le même laps de temps, les émissions télévisées deviennent des supports pédagogiques dans les écoles obligatoires et supérieures dès l’apparition des magnétoscopes, ce qui permet de mettre en œuvre une sociohistoire de l’éducation à la sexualité soucieuse des évolutions technologiques, seconde originalité de ce projet. En s’appuyant sur ce corpus inédit, cette recherche s’attachera de restituer auprès de la Cité une catégorie d’acteurs éducatifs situés au centre de ces évolutions que sont les médias, en montrant comment la RTS a contribué au changement des compréhensions sur les « normalités » des comportements sexuels entre les années 1970 et 2000 et avant l’apparition des réseaux sociaux.

Direction: Dre. Joëlle Droux, Prof. Rita Hofstetter

Université de Genève

Les syndicats et l’égalité des sexes (SynEGA)

Projet

Direction: Prof. Olivier Fillieule, Dre. Martina Avanza

Université de Lausanne

Carrières de délinquance juvénile au prisme du genre

Projet

Project Carrières de délinquance juvénile au prisme du genre Ce projet de thèse a pour ambition d’analyser et de comprendre les processus et dynamiques genrées de la délinquance juvénile. Nous nous questionnerons sur la différence entre filles et garçons, tant quantitativement (l’écart entre le nombre de délinquants et de délinquantes) que qualitativement (les différences dans les expériences ou pratiques masculines et féminines). Notre questionnement est construit à partir de la littérature existante en sociologie, en sociologie du genre ainsi que plus marginalement en criminologie, et est ancrée dans une épistémologie interactionniste et structuraliste. Deux ressorts principaux de la différence et de la différenciation sexuelle en matière de délinquance juvénile sont identifiés ; premièrement l’attachement à des masculinités et féminités opérationnalisés en « projets de genre » (Connell, 2014) guidant les schèmes de perceptions et les pratiques des jeunes. Deuxièmement le traitement pénal et judiciaire reçu par ces dernier∙ère∙s, redevables d’institutions genrées et « genrantes » (gendered institutions (Acker, 1990)), qui diffère pour les filles ou les garçons. Nous développons par la suite le besoin d’articuler le sexe à d’autres déterminants sociaux que sont la classe, la race et l’âge pour mener à bien une analyse fine de notre objet, s’attardant tant sur les différences entre filles et garçons qu’entre eux et elles-mêmes. Nous nous fondons sur une démarche méthodologique et analytique singulière dans le contexte suisse, en réalisant des entretiens biographique de type « récit de vie » auprès de 50 jeunes soumis∙e∙s ou ayant été récemment soumis∙e∙s à la justice pénale, croisés avec leur dossiers socio-judiciaires issus des institutions dans lesquelles ils∙elles ont été pris∙e∙s en charge. Une dimension longitudinale sera ajoutée à notre recherche par la conduite d’un deuxième entretien, environ 6 mois après le premier, afin de compléter les données mais aussi de mettre en lumière les adaptations, évolutions ou bifurcations de la carrière pénale et genrée des jeunes enquêté∙e∙s.

Direction: Armelle Weil

Université de Lausanne, HES-SO Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale, HETS Haute école de travail sociale Genève | HES-SO

Quand la rue René-Louis-Piachaud devient la rue Julienne-Piachaud: Les réactions identi...

Projet

Direction: Gabriel Romero

Université de Genève, Unité de psychologie sociale UNIGE

Projet

Project Family reunification politics in postwar Western Europe: migrant women, state control and reproductive bodies Résumé Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le choc pétrolier de 1973, les États industrialisés d’Europe de l’Ouest ont recruté des travailleur·euse·s étranger·ère·s en grands nombres pour combler les pénuries de main-d’œuvre nationale. Les politiques migratoires de ces pays pouvaient toutefois différer de manière significative. La Suisse se singularisait alors par sa politique, la plus restrictive de la région, en matière d’établissement et d’intégration des étranger·ère·s. L’instrument central de cette politique était le statut de saisonnier·ère, une construction légale particulièrement coercitive qui imposait, entre autres, une stricte interdiction du regroupement familial aux travailleur·euse·s étranger·ère·s. Le projet de recherche a pour ambition de mettre au jour les multiples impacts de cette interdiction sur les saisonnières et les épouses de saisonniers, notamment dans le cadre de la visite médicale de frontière et dans les domaines du travail, des choix reproductifs et de la parentalité. Le projet entend nourrir notre compréhension de leurs expériences en les comparant à celles vécues par d’autres femmes immigrées en France, un pays où les autorités favorisaient l’établissement des travailleur·euse·s étranger·ère·s et de leur famille. À des fins de comparabilité, cette recherche se concentre sur les vécus des femmes espagnoles qui ont migré en Suisse et en France entre 1961 et 1973. Le projet, hautement interdisciplinaire, emprunte à la science politique, à l’économie politique, à la sociologie et aux relations internationales, tout en mobilisant une méthodologie basée sur l’histoire orale et le travail d’archive. Il est animé par l’urgence de recueillir et de mettre en valeur les récits de ces femmes qui ont migré durant la période des « Trente Glorieuses ». Mots-clés migrant women gender politics of family reunification postwar migration policies securitization of migration political economy of migration productive and reproductive labor bodies and embodiment feminist theories oral history Swiss history Switzerland France Spain

Direction: Dr. Victor Santos Rodriguez

Analyse logico-discursive des argumentations de déconstruction dans la revue suisse...

Projet

Joost Jongerden

Personnes

Personnes

Franziska Zaugg ist Lektorin am Departement für Zeitgeschichte der Universität Freiburg und Postdoktorandin an der Universität Bern mit Unterstützung des Schweizerischen Nationalfonds/Ambizione. Von 2015-2018 war sie Postdoctoral Fellow am University College Dublin, Centre for War Studies und von 2016-2018 Early Career Researcher im “Transnational Resistance Project” an der Universität Oxford. Zu ihren Forschungsschwerpunkten zählen nebst Konfliktgeschichte, Widerstandsbewegungen und Jugendkulturen auch das dialektale Verhältnis von Archiven und Gesellschaft. Sie ist Mitbegründerin des Arbeitskreises «Geschichte-Gesellschaft-Gewalt». Lebenslauf Franziska Zaugg studierte an der Universität Bern Neueste, Neuere und Alte Geschichte, sowie an der Universität Freiburg Kommunikationswissenschaft (1998-2003). Nach dem Studium arbeitete sie für verschiedene NGO’s als Referentin für Jugend und Jugendkulturen auf kantonaler und nationaler Ebene und lernte durch ihre Arbeit auch Südosteuropa kennen (2003-2009). Die seither anhaltende Faszination führten zu einer Dissertation über die italienisch-deutsche Besetzung «Grossalbaniens» (Albanien, Mittel- und Südkosovo, sowie Teile des heutigen Mazedonien und Montenegro) und der daraus resultierenden Rekrutierung albanischer Muslime und Katholiken in die Waffen-SS. Dabei wurde sie finanziell durch den Schweizerischen Nationalfonds(SNF)/Marie Heim-Vögtlin Programm als auch durch die Josephine de Kármán Stiftung der Universität Bern unterstützt. Die Dissertation wurde mit «summa cum laude» bewertet und 2016 durch die Südosteuropa-Gesellschaft mit dem Förderpreis der Fritz und Helga Exner Stiftung „für herausragende Leistungen im Bereich der Südosteuropaforschung“ ausgezeichnet. Von 2015 bis 2018 war Franziska Zaugg als Postdoctoral Fellow am University College Dublin/Centre for War Studies angestellt und konnte dort ihr Wissen zu unterschiedlichen Verbänden der Waffen-SS vertiefen. Gleichzeitig untersuchte sie von 2016-2018 als Early Career Researcher im “Transnational Resistance Project” der Universität Oxford die Gegenseite und gewann so vertiefte Einblicke in die komplexen Strukturen, die in die Kollaboration oder den Widerstand führen können. Seit 2018 ist Zaugg SNF/Ambizione Postdoktorandin an der Universität Bern mit einer Habilitation zur «longue durée» von Gewalt unter Einfluss von Grossmächten und lokalen Eliten in Südosteuropa (1878-2008). Seit Februar 2022 ist Franziska Zaugg Lektorin am Departement für Zeitgeschichte der Universität Freiburg. Forschungsschwerpunkte Konfliktgeschichte Erinnerungspolitik Archive und Gesellschaft Transnationale Widerstandsbewegungen Entwicklung Südosteuropas vom 19. bis zum 21. Jahrhundert Südosteuropäische Geschichte im Kontext des Zweiten Weltkrieges Muslimische Verbände in der Waffen-SS Jugendkulturen in der Schweiz Schweizerinnen und Schweizer im Spanischen Bürgerkrieg und die (Erinnerungs-)Politik der Schweiz Vorgeschichte des Spanischen Bürgerkrieges in Spanisch-Marokko und Spanien

Sciences humaines

Histoire

Aicha Bouchelaghem

Personnes

Sciences humaines

Littérature

Dre. Yali Chen

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Science politique, Sociologie

Dre. Giedre Lideikyte Huber

Personnes

Sciences humaines, Sciences sociales

Etudes Genre, Histoire

Fredi Lerch

Personnes

Sciences humaines

Personnes

I am currently a postdoctoral researcher at Goldsmiths University of London, Department of Sociology. Prior to this, I have completed my PhD at the Laboratory for the Study of Social Processes at the University of Neuchâtel. My dissertation project was funded by the Doc.CH scheme of the Swiss National Science Foundation (SNSF) and supervised by Prof. Janine Dahinden (MAPS, University of Neuchâtel) and Prof. Marylène Lieber (The Institute of Gender Studies, University of Geneva). My doctoral thesis titled “Manufacturing Difference. Double Standard in Swiss Institutional Responses to Intimate Partner Violence,” looked at the institutional treatment of intimate partner violence (IPV) in Switzerland. It investigated how IPV is identified, named and addressed differently in relation to Swiss citizens and migrants, even though it concerns the same social problem, is treated by the same institutions, and involves people living in the same territory. The focus was on the activity of constructing “migrants” as different and on its institutional conditions of possibility. An interdisciplinary scholar by training, I work at the intersection of gender studies, critical race studies, but also sociology of migration, institutions and violence. My empirical approach encompasses qualitative research methods, including multi-sited ethnographic fieldwork with participant observation and semi-structured ethnographic and expert interviews. Apart from a guest lectureship in gender studies at the University of Neuchâtel in spring 2020, I was also a researcher at the University Center of Legal Medicine in Latin Switzerland and prepared a research project on the becoming of victims of IPV who consulted Lausanne's Public Hospital during 2011 and 2014. I am also affiliated to the Institute of Gender Studies at the University of Geneva where I taught a course on the intersections of gender, race/migration and class since February 2019. In 2016/2017 I was a visiting scholar at the Division of Social Anthropology, at the University of Cambridge, also at the Institute for Research on Women, Gender, and Sexuality Studies at Columbia University. I have taught courses on qualitative methodology at the Geneva School of Social Work. Prior to joining the University of Neuchâtel, I was a research assistant at the Centre for Gender Studies of the University of Lausanne and at the Centre for the Interdisciplinary Study of Gerontology and Vulnerability of the University of Geneva. I hold an MA in Gender Studies from the University of Geneva and a Bachelor (Licentiate) in Italian Literature from the University of Tehran. Domaines de recherche Sociologie du genre Sociologie de la migration Critical race theory Ethnographie Sociologie des institutions Thèmes de recherche violence de genre violence conjugale et domestique intersectionnalité Ethnographie des institutions construction sociale de la différence et de la culture

Sciences sociales

Etudes Genre, Sociologie

Psychologie

Dre. Leticia Ding

Personnes

Sciences humaines

Littérature

Nathalie Vigna

Personnes

Sciences sociales

Dre. Sélima Kebaïli

Personnes

Sciences sociales

Sociologie

Georges Pfründer

Personnes

Linguistique

Aline Siegenthaler

Personnes

Sciences humaines

Sciences de l'éducation, Linguistique

Prof. Dr. habil Jésabel Robin

Personnes

Sciences humaines

Sciences de l'éducation

Prof. Dr. Stefan Keller

Personnes

Sciences humaines

Sciences de l'éducation

Dr. Christina Rothen

Personnes

Sciences humaines

Sciences de l'éducation

Dr. Clovis Maillet

Personnes

Sciences sociales

Psychologie sociale

Dr. Jacques Berent

Personnes

Personnes

Personnes

Personnes

Sciences sociales

Géographie, Sociologie, Anthropologie culturelle, Anthropologie sociale

Personnes

Sara Hellmüller is a Senior Researcher and SNSF PRIMA Project Leader for the project "A child of its time: the impact of world politics on peacebuilding", with the Graduate Institute's Centre on Conflict, Development and Peacebuilding (CCDP). Until 2019, she worked as senior researcher at swisspeace and lecturer at the University of Basel. Moreover, between 2017 and 2019, she was a post-doctoral fellow at the University of Montreal. Sara obtained her PhD in Political Science from the University of Basel. During her doctoral studies, she was a researcher and research coordinator at swisspeace, a visiting scholar at Columbia University in New York, and an affiliated researcher at the University of Bunia in DR Congo. Sara has (co-)led several multi-annual research projects, such as on the role of norms in mediation (2015-2019, funded by the SNSF), civil society inclusion in mediation (2018-2020, funded by the United States Institute of Peace), and most recently on how changing world politics influence UN peace operations (2020-2024, funded by the SNSF). She has also obtained funding for shorter-term projects implemented in cooperation with partners in Lebanon, Norway, Syria, Turkey, and the United States. Her research has been published in English, French, and German and she is the author of the book “Partners for Peace” (2018, Palgrave Macmillan). In the framework of her employment at swisspeace, Sara has built up their Syria program (including direct support to the UN office of the Special Envoy for Syria from 2016 on 2018) and has been involved in several peace processes, such as in Guinea-Conakry, Guinea-Bissau, Libya, and Darfur. Areas of expertise Peacebuilding, peacekeeping, peacemaking / mediation Multilateralism, international organisations UN Diversity and local-global interactions Norm diffusion and contestation Armed conflicts Knowledge production and science-policy transfer Qualitative research methods and ethics of field research Geographical Region of Expertise Syria DR Congo Expertise details Impact of changing world politics on UN peace operations Interaction between local and international peacebuilding actors Local, national, regional, and international aspects of armed conflicts and their interplay United Nations peacemaking (particularly in Syria) and peacekeeping (particularly in DR Congo) Norm diffusion in mediation processes (particularly the norms of inclusivity and impartiality) Knowledge production on peacebuilding and its transfer to policy and practice

Sciences sociales

Relations internationales, Science politique

Laura Delaloye Saillen

Personnes

Sciences humaines

Linguistique

Prof. Véréna Keller

Personnes

Sciences sociales

Travail social

Dr. Susanne Burren

Personnes

Sciences sociales

Sociologie

Prof. Dr. Sabina Larcher

Personnes

Pédagogie

Dr. Marianne Rychner

Personnes

Sociologie

Dr. Bastian Hodapp

Personnes

Ausbildungen Pädagogik / Erziehungswissenschaften (Dr. phil. / "summa cum laude") Psychologie (M.Sc. / "mit Auszeichnung") Musikpädagogik (M.A.) Gesangspädagogik (CRT; funktionale Stimmpädagogik nach Rabine) Aktuelle Tätigkeiten Dozent Institut für Musikpädagogik (Hochschule Luzern Musik) Dozent Institut für Neue Musik, Komposition und Theorie (Studiengang Music Research, Hochschule Luzern Musik) Senior Wissenschaftlicher Mitarbeiter CC Forschung Musikpädagogik (Hochschule Luzern Musik) Gesangspädagoge, Chorleiter, Sänger (u.a. Mitglied Vokalensemble Weil am Rhein) Weitere wichtige berufliche Stationen und Tätigkeiten Wissenschaftlicher Mitarbeiter Goethe-Universität Frankfurt am Main (Fachbereich Erziehungswissenschaften) Lehraufträge: PFH Göttingen, FernUniversität Hagen, Goethe-Universität Frankfurt am Main Chorleiter (u.a. Evangelischer Singkreis Iggelheim, Frauen- und Männerchor Binzen, Chorgemeinschaft Bad Säckingen, Kinder- und Jugendchor Fahrnau, Jungenchor Kreismusikschule Alzey-Worms) Sänger (solistische Auftritte u.a. in Köln, Frankfurt, Wien, Basel) Gesangspädagoge (Kreismusikschule Alzey-Worms; freiberuflich) Mitgliedschaften in Berufs-/Fachverbänden Arbeitskreis Musikpädagogische Forschung e.V. (AMPF) Berufsverband der Erziehungswissenschaftlerinnen und Erziehungswissenschaftler e.V. (BV-Päd.) Berufsverband Deutscher Psychologinnen und Psychologen e.V. (BDP) Bund Deutscher Gesangspädagogen (BDG) Deutsche Gesellschaft für Musikpsychologie e.V. (DGM) Deutscher Tonkünstlerverband e.V. (DTKV) Gesellschaft Musikgeragogik Schweiz (GMGS) Schweizerischer Musikpädagogischer Verband (SMPV) Ausgewählte Publikationen Hodapp, B. (2018). Das Hören als Schlüssel zur Stimme: Theoretisch-methodische Perspektiven, empirische Befunde und praktische Anwendungen im gesangspädagogischen Kontext. In M. Zorn & U. Lenker (Hrsg.), (Zu-)Hören interdisziplinär (S. 147-159). Allitera. Hodapp, B. (2018). Psychische Belastung, Burnout, Perfektionismus, Optimismus, Pessimismus und Erholungskompetenz bei professionellen Sängerinnen und Sängern. In W. Auhagen, C. Bullerjahn & C. Louven (Hrsg.), Musikpsychologie – Musik und Bewegung (Band 28 Jahrbuch der Deutschen Gesellschaft für Musikpsychologie) (S. 149-174). Waxmann. Als Open-Access-Publikation verfügbar unter https://jbdgm.psychopen.eu/index.php/JBDGM/article/view/jbdgm.2018v28.21/e21.pdf Hodapp, B. (2015). Chorarbeit als erwachsenenpädagogisches Praxisfeld – ein Erfahrungsbericht. Hessische Blätter für Volksbildung, 65 (3), 270-280.

Pédagogie, Musicologie

Personnes

Themenschwerpunkte Maritza Le Breton beschäftigt sich seit vielen Jahren mit Geschlechter-, Differenz- resp. Diversitäts- und Migrationsforschung. Ihre Arbeiten widmen sich geschlechter-, migrations- und bildungssoziologischen Fragestellungen, insbesondere den Ursachen und Mechanismen von Geschlechterungleichheit im globalen Kontext am Beispiel von Frauenhandel und Sexarbeit sowie Differenzkonstruktionen aufgrund von Migration und Geschlecht und anderen Strukturkategorien im Hochschulkontext. Von 2012 bis 2015 hat Maritza Le Breton – gemeinsam mit Prof. Dr. Daniel Gredig – im Rahmen einer internationalen Forschungskooperation mit der Universidad Libre de Costa Rica ULICORI, Escuela de Trabajo Social, das Projekt «Predictors of HIV-protective behaviours in adolescents and young adults in Costa Rica ‒ a mixed methods approach to contextualise and test a comprehensive explanatory model of condom use in a Central American context», gefördert u.a. durch die KFH-Development Cooperation, mitverantwortet. Sie ist u.a. Mitinitiantin der FHNW übergreifenden Veranstaltungsreihe zum Thema «Gender und Migration im Hochschulkontext» und seit 2015 co-verantwortlich für deren Konzeption und Durchführung (gemeinsam mit Dr. Susanne Burren und Prof. Dr. Brigitte Liebig). Zudem hat sie verschiedene Fachtagungen organisiert, bspw. zum Thema «Häusliche Gewalt» (2014 in Kooperation mit dem Frauenhaus AG-SO), oder zu «Sexarbeit – Historische und aktuelle Perspektiven, theoretische Zugänge und Handlungsansätze» (2018 in Kooperation mit ProKoRe, dem Schweiz. Netzwerk zur Verteidigung der Rechte von Sexarbeitenden). Sie ist Co-Leiterin der Module BA108 «Einführung in die Sozial und Evaluationsforschung», BA115 «Bachelor Thesis» und MA10 «Master Thesis»; lehrt Geschichte und Theorien Sozialer Arbeit, Migrationsstudien und Geschlechtertheorien, wissenschaftliches Arbeiten und Qualitative Methoden der Sozialforschung und begleitet studentische Arbeiten (Theoriearbeiten, Bachelor und Master Thesen, Dissertationen, Projekt- und Forschungswerkstätte). Sie ist Mitglied der Aufnahmekommission des Master-Studiums in Sozialer Arbeit mit Schwerpunkt Soziale Innovation.

Sciences sociales

Sciences de l'éducation, Travail social

Dr. Sibylle Drack

Personnes

Prof. Dolores Martín Moruno

Personnes

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Sociologie

Blanka Siska

Personnes

Musicologie, Pédagogie

Personnes

Après avoir travaillé pendant 4 ans à la Fondation Mémoires d’Ici, centre de recherche et de documentation pour l'histoire régionale (Saint-Imier) (1999-2003), Stéphanie Lachat a effectué un DEA en Etudes genre ponctué par une recherche consacrée au féminisme d'Etat en Suisse et en particulier aux positions et actions des bureaux de l’égalité sur la question de l’articulation famille-emploi. Les résultats sont publiés dans un article (in Régulation sociale et genre, L’Harmattan, 2006). Sa thèse de doctorat consiste en une mise en perspective socio-historique du débat actuel à propos de la ‘conciliation’ famille-emploi, telle que proposée par les milieux économiques. Cette recherche croise les perspectives sociologique, historique et de genre pour explorer un paradoxe : au moment où l’idéal de la femme au foyer est traditionnellement reconnu comme étant le plus fort (lors de l’industrialisation, dans les crises de l’Entre-deux-guerres et durant les Trente Glorieuses), l’horlogerie suisse fait un recours massif à la main-d’œuvre féminine. Ces ouvrières sont souvent mariées et mères ; les élites socio-économiques préfèrent les voir travailler en fabrique plutôt qu’à domicile. Sur le terrain horloger, véritable laboratoire sociologique, les élites se réservent l’idéal de la femme au foyer. Pour et dans les familles ouvrières se met en place un modèle concurrent : la « logique de la double tâche ». Elle repose sur l’équilibre sans cesse redéfini des pôles professionnel et domestique. Les deux, ensemble, font partie intégrante de l’identité des ouvrières. Elles sont ouvrières ET ménagères-mères. Elles sont femmes au foyer sans y être. Cette recherche a été soutenue par l’Université de Genève, où Stéphanie Lachat a travaillé comme assistante de recherche et d’enseignement, puis par le FNS, lorsqu’elle était chercheuse associée de l’Université de Saint-Gall. Stéphanie Lachat est actuellement en charge du patrimoine historique d’une grande marque horlogère suisse.

Sciences humaines, Sciences sociales

Histoire, Sociologie

Dre. Julie De Dardel

Personnes

Sciences sociales, Sciences humaines

Géographie, Histoire

Loïse Bilat

Personnes

Sciences sociales

Histoire, Sociologie

Dre. Natalie Benelli

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Sociologie

Prof. Marianne Schmid Mast

Personnes

Marianne Schmid Mast est professeure ordinaire de comportement organisationnel à la HEC de l'Université de Lausanne. Ses recherches portent sur les interactions sociales, la communication verbale et non verbale, les hiérarchies de pouvoir, la formation des impressions des autres et l'influence de la communication des médecins sur les résultats des patients. Elle utilise la technologie de l'environnement virtuel immersif pour étudier le comportement et la communication interpersonnels ainsi que la détection automatique par ordinateur pour analyser le comportement non verbal. Marianne Schmid Mast est actuellement éditrice associée pour le Journal of Nonverbal Behavior et siège aussi au conseil éditorial du journal Leadership Quartely. Elle est une ancienne membre du conseil du Fond National Suisse de la Recherche Scientifique et a été présidente de la Société Suisse de Psychologie. Elle est « fellow » de l'association de psychologie sociale et de personnalité (SPSP) et « fellow » de l'association Américaine de psychologie (APA), Division 8, en honneur de ses contributions extraordinaires, distinctives et continues dans la science de la psychologie sociale et de personnalité. En 2018, elle a été nommée une des 50 psychologues les plus influent·es du monde. Intérêts de recherche Dans ses recherches, elle vise à mieux comprendre le comportement interpersonnel, principalement sur le lieu de travail. Ses recherches se situent au carrefour de la psychologie sociale, du management et du leadership et portent sur des sujets tels que le comportement non verbal, les premières impressions, le pouvoir et le leadership, la communication interpersonnelle, l'adaptabilité comportementale, le comportement interpersonnel responsable, la perception sociale et les effets de l'environnement physique sur le comportement. Dans ses recherches, elle utilise un large éventail d'approches, de méthodes et de technologies différentes : cadres expérimentaux, simulations, jeux de rôle, questionnaires, mesures du temps de réaction, méthodes d'évaluation implicites et explicites, observation et codage du comportement, ainsi que des technologies telles que la réalité virtuelle immersive et la détection sociale automatique.

Economie et Droit, Sciences sociales

Psychologie sociale, Management

Personnes

Sciences sociales

Personnes

Sciences humaines, Sciences sociales

Dre. Suzy Blondin

Personnes

Sciences humaines, Sciences sociales

Géographie

Prof. Isabelle Engeli

Personnes

Sciences sociales

Etudes Genre, Science politique

Gautschi Nadine

Sciences sociales

Sciences des religions, Ethnologie

Sciences sociales

Anthropologie sociale

Personnes

Article

Auteur·e: Daniel Elmiger

Association GSL, GLAD! Revue sur le langage, le genre, les sexualités 10 | 2021 2021