Contenu

Le vieillissement démographique doit-il être considéré comme un problème sociétal urgent ? Comment les défis économiques, politiques et sociaux qui y sont associés s’articulent-ils avec la migration et la mobilité d'autres personnes, plus ou moins jeunes ? La mobilité et la migration constituent-elles une « solution » pour pallier la pénurie sur le marché du travail, notamment dans le secteur des soins aux personnes âgées ? Quelles sont les implications de ces dynamiques pour les relations dites « intergénérationnelles » et quelle est l'importance de celles-ci pour maintenir les liens sociaux ? Sont-elles le « ciment » de notre société ?

Transposer ces questionnements dans les termes des sciences sociales signifie s’interroger sur les usages des catégories « génération » et « âge », en lien notamment avec des contextes et des catégories associées à la mobilité et la migration. Par ailleurs, comment le social se fabrique-t-il dans les interactions entre personnes dites « mobiles » et personnes « âgées » (et est-ce que cette distinction est pertinente ?) Comment ces relations et interactions participent-elles aux trajectoires de vie des personnes (« jeunes et mobiles », « vieillissantes », etc.) ?

Ce séminaire invite les étudiant·es à réfléchir de manière critique et innovante à la croisée des questions d’âge et de génération, et de la mobilité/migration.

Le séminaire est organisé en cours blocs : Une introduction sera suivie de trois après-midi consacrés à la lecture intensive de textes. Sur la base des lectures et des discussions en classe, les étudiant·es rédigeront une communication (type « conference paper ») qui analysera un phénomène empirique de leur choix en mobilisant les concepts étudiés. Ces textes seront présentés et discutés lors d'un colloque étudiant de deux jours, qui fait partie intégrante du séminaire.